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RDC : le secteur privé impliqué dans la lutte contre la corruption en RDC

La corruption constitue la principale menace qui plane sur la bonne gouvernance, le développement économique durable, le processus démocratique et la loyauté des pratiques commerciales.
A l’ère de la globalisation, les effets corrosifs de la corruption se manifestent certes lors de la perpétration d’actes de corruption, mais ils se répercutent dans toute l’économie et la société mondiales. La capacité des pays comme la RDC, à remédier à la corruption, sur les plans tant interne qu’international, est entravée par l’absence de transparence, de responsabilité et d’intégrité dans les secteurs public et privé.
A Kinshasa, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA) a organisé le 10 mars dernier, une table-ronde sur « les investissements et la lutte contre la corruption en RDC ». L’objet de cette réunion était entre autres (i) faire le point sur la situation du climat des affaires ; (ii) identifier les problèmes de la corruption, et (iii) jeter les bases pour une coopération pour la lutte contre la corruption dans le monde des affaires.
Aux côtés du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de la bonne gouvernance, lutte contre la corruption et blanchiment des capitaux ; du cabinet Mavinga et de l’Administrateur FEC en charge de l’amélioration du climat des affaires, la LICOCO a axé son exposé sur « Rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption ».
Elle en a profité pour faire savoir aux participants que la corruption a un coût. Par conséquent, elle accroît les investissements improductifs ainsi que le coût des biens et services. Finalement, elle finit par conduire le secteur privé à un déclin.
Bref, la LICOCO a annoncé aux acteurs du secteur privé que la corruption est un mauvais choix, qui alourdit les coûts des entreprises et handicape plus particulièrement les plus petites d’entre elles. Par-dessus tout, elle ralentit le développement économique et social.
Ainsi, elle a recommandé à la fin, notamment :
 La mis en place d’un groupe multi-partie de réflexion pour la lutte contre la corruption dans le secteur privé en RDC;
 Le lancement du projet Business Integrity Country Assessment (BICA);
 L’aide aux PME pour l’établissement d’un mécanisme efficace d’alerte (11 principles of Guidelines on Whistleblowing)
 L’élaboration d’une politique/un code de conduite de lutte contre la corruption pour le secteur privé en RDC

LICOCO

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RDC : Soupçons de détournement de la prime des agents au Secrétariat Général des PT-NTIC !

Dans les couloirs du Secrétariat Général aux PT-NTIC, apprend-t-on des sources internes, certains agents murmurent au sujet de leurs primes de rétrocession qui serait régulièrement retranchées selon l’appréciation de Madame le secrétaire Général. La Conférence des postes et télécommunications en Afrique Centrale (COPTAC), le Réseau du satellite Africain (Rascom), le Portail Électronique du gouvernement (PEG), et le Programme intégral du développement des postes (PIDEP) sont les quatre services qui seraient concernés.

Ayant marre de subir la perception partielle de leurs primes qui se ferait sous l’œil inerte de certaines autorités, ces agents disent avoir décidé de ne plus toucher à ce qu’ils qualifient de « miettes » qui ne représentent pas le salaire d’un huissier de ce Ministère, jusqu’à ce qu’ils obtiennent l’arbitrage du Ministre des PT-NTIC, Amy Ambatobe.

« Au cas où il n’y aurait pas de solutions idoines, nous serons dans l’obligation de saisir le Chef du Gouvernement, le Premier ministre Samy Badibanga », a indiqué un agent sous couvert.

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle clé de répartition établie par le protocole d’accord signé entre le gouvernement et des différents services d’assiettes fixant par pourcentage le plancher de la rétrocession à tous autres services au regard de leurs entrées, son effectivité pose d’énormes difficultés au Ministère des PT-NTIC où dans les structures du secrétariat général précité, les agents affirment n’avoir jamais eu accès à la totalité de leurs primes.

Pourtant, cette initiative venue du banc syndical de l’administration publique et adoptée par l’ancien Premier ministre devrait arriver non seulement à maximiser les recettes de l’État, mais aussi à renvoyer l’ascenseur aux agents qui travaillent dans ces différents ministères d’assiettes, en vue d’améliorer leur condition sociale.

Si plusieurs ministères se sont attelés à respecter cet accord en vigueur depuis 2015 dont notamment, les Ministères du portefeuille, Mines, Finances, … seul, le Ministère des PT-NTIC ferait exception.

Au Secrétariat Général, signale- t-on, une poignée des Directeurs regroupés autour de la Secrétaire Générale sont pointés du doigt. Les agents de ces quatre structures veulent voir clair et être rétablis dans leurs droits. D’où, la nécessité d’une enquête.

Zoom Eco

 

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Corruption : la LICOCO sensibilise les cadres universitaires à Inongo dans la Province de Mai Ndombe

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO)  a organisé, une conférence-débat, le 22 février dernier en la grande salle de l’Institut supérieur de sciences de santé  (ISSS) d’Inongo dans la province de Maï-ndombe. Placée  sous le thème « Tous, luttons contre la corruption », la conférence a pris la dimension d’une grande matinée politique vue l’assistance et la qualité du débat qui s’en est suivie.

Prenant la parole, le coordonnateur du bureau LICOCO/Inongo, Me Fabrice Mongbele a tenu à remercier les enseignants, les  étudiants et les invités pour leur présence. Ce, avant de faire une brève présentation de la LICOCO, ses objectifs et son projet de redevabilité dans le processus REDD+ à Maï-ndombe. Mais aussi, il a tenu à expliqué le rang qu’occupe la République démocratique du Congo  en rapport avec l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International.

Il a souligné que la RDC se retrouve chaque année dans les 20 pays les plus corrompus de la planète. Le rang de la RDC dans l’Indice de perception de la corruption provoque la fuite des investisseurs qui peuvent venir investir au pays et a des conséquences énormes sur le développement socio économique de la RDC a souligné le Coordonnateur de la LICOCO à Inongo.

Un débat a été ouvert avec les participants. Une grande majorité des participants a reconnue que la corruption est un fléau qu’il faut endiguer si l’on aspire à implémenter la bonne gouvernance et à réussir la décentralisation dans la province de Maï-ndombe.

Licoco

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REDD+: Ouverture du bureau CAJAC/LICOCO à Inongo/Maï-ndombe.

Une délégation de la LICOCO a effectuée une mission du 25 janvier au 1er février 2017 à Inongo, dans la province de Maï-ndombe. L’objet de la mission était de présenter et lancer les activités de l’observation indépendante non mandatée dans le processus REDD+ à Maï-Ndombe et d’ouvrir officiellement le bureau CAJAC, Centre d’Assistance juridique et de l’Action Citoyenne à Inongo.
La délégation conduite par Messieurs Innocent Lubala & Alain Parfait Ngulungu, respectivement Directeur financier et administratif et chargé des programmes avaient profité de ce déplacement pour échanger sur le rôle, objectifs et différentes phases de l’Observation Indépendance non mandatée dans la mise en œuvre de la REDD+, dont la cible est la lutte contre la fraude ou la corruption à Maï-ndombe.
Mais aussi, de renforcer les capacités des Organisations de la Société Civile sur le monitoring des illégalités forestières et le suivi des sauvegardes (SES REDD+ ) et former les participants sur l’utilisation du guide des sauvegardes sociales et environnementales et des outils de suivi de la gouvernance REDD+. Ce avant, de recueillir les différentes plaintes des clients sur la mise en œuvre d’ERPD à Maï-ndombe et lancer officiellement les activités du CAJAC/Maï-ndombe à Inongo.
Traquer les illégalités et la corruption dans le secteur forestier
La LICOCO, pour votre gouverne, mène actuellement avec l’appui de ses partenaires, plusieurs actions de plaidoyer pour mettre en exergue, notamment : (i) les outils de contrôle et de gouvernance sur les changements climatiques ; (ii) l’importance du contrôle citoyen de l’action publique, leur probabilité et impact sur le processus REDD+, (iii) les stratégies du contrôle citoyen et les acteurs du changement social, (iv) dresser la cartographie des risques de corruption dans l’ERPD Maï-ndombe et (v) accompagner les communautés affectées sur terrain.
Dans ce cadre, en juin 2015, la LICOCO a mené une action de sensibilisation à Mbankana aux environs du projet Ibi Bateke et a adressé une correspondance au FCPF lors de la 9ème réunion du sous-comité FCPF, tenu à Washington/USA. Un autre atelier de consultation et de renforcement des capacités sur le CCAP dans le processus REDD+ a été organisé du 03 au 04 juin 2016 à Inongo (Province de Maï-Ndombe).
Avec l’ouverture du bureau CAJAC à Maï-ndombe, plusieurs actes de corruption et d’illégalités seront dénoncés pour combattre l’impunité dans le secteur forestier. Une manière de lutter contre les détournements destinés à la lutte contre la corruption dans le cadre de l’atténuation des changements climatiques.

LICOCO

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Revue de presse du lundi 13 février au vendredi 17

« Economie congolaise: quand la crise politique fait oublier l’assiette« , Titre à sa Une le site d’information Economico.cd

Depuis près d’un an, l’économie congolaise souffre. Plusieurs mesures avaient été prises en 2016 par le Gouvernement pour enrayer la crise et à la mi-janvier 2017, la Banque centrale du Congo a relevé son taux directeur de 7% à 14%. Rien n’y fait: aujourd’hui le Franc congolais vient de dépasser au marché parallèle la barre des 1.300 pour 1 dollar américain.

Le constat: une économie en berne, un pouvoir d’achat en panne

Deux chiffres illustrent le ralentissement de l’économie congolaise: l’accroissement du PIB était de 8% pendant la période 2012-2015 pour 2,7% en 2016. La moyenne africaine est de 3,7% pour l’année 2016 contre 4% en 2015. Plusieurs facteurs ont entraîné un ralentissement de l’économie congolaise: le recul de la demande chinoise en matières premières, les prix exorbitants en terme de fournitures d’énergie, la crise politique, la corruption, un système bancaire qui finance essentiellement les activités d’import-export,…

Depuis l’avènement du gouvernement Badibanga, il n’y a pas eu de décisions économiques majeures pour l’économie ou le social, où plutôt il n’y a pas eu de décisions ayant un effet positif majeur sur l’économie congolaise. En effet, les efforts louables de la Banque centrale du Congo qui a élevé son taux directeur ou a injecté des dollars sur le marché n’ont pas suffi à enrayer la courbe inflationniste et la dépréciation du Franc congolais.

Dans un autre registre l’affaire Fonds de Promotion de l’Industrie( FPI)  refait surface avec la divulgation des élèménts du  rapport parlementaire par le journal Français le Monde, citer par le site d’information Politico.cd

« Kinkiey Mulumba accusé  avoir reçu 450.000 USD du FPI pour payer un crédit bancaire »

Un rapport parlementaire accuse l’ancien ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba d’avoir reçu 450.000 du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI) et qui n’aurait jamais servit, apprend-t-on du journal LE MONDE. 

Le jour français Le Monde affirme avoir eu connaissance d’un rapport parlementaire mettant en cause des autorités de la RDC dans un vaste détournement au sien du Fond pour la Promotion de l’Industrie.  Ce document de 66 pages, affirme Le Monde  dans son édition Afrique a pu consulter, est une « enquête rigoureuse » qui met à mal l’ambition industrielle du pays et révèle, preuves à l’appui, les pratiques corruptives de la classe politique.

Ainsi,  Tryphon Kin Kye Mulumba, ministre des relations avec le Parlement de 2014 à 2016, se serait vu octroyer un prêt de 450 000 dollars pour équiper et pérenniser l’imprimerie de son groupe de presse. Sauf que, affirme toujours le média français,  cette somme n’a pas servi à contribuer à l’industrialisation du pays. « Le ministre a plutôt remboursé un précédent crédit contracté auprès d’une banque plus à cheval sur les traites », renseigne cet article publié lundi 13 février.

Par ailleurs, le même rapport affirme que des députés devenus limiers sont parvenus à confirmer les détournements au prix de descentes à l’improviste dans les locaux du FPI et de visites des projets industriels qui ont bénéficié d’un appui à Kinshasa et à Lubumbashi, la capitale de la province minière du Haut-Katanga. Respectivement 70 et 78 % des projets n’y ont pas été réalisés. « Et les fonds perçus ne sont pas remboursés par les promoteurs ; le financement de ces projets n’a pas tenu compte des études de rentabilité et de la capacité financière des promoteurs ; les efforts de recouvrement ne sont pas perceptibles », peut-on lire dans le rapport. Les enquêteurs concluent sans ambages : « En clair, il y a détournement de fonds par les promoteurs des projets et laxisme du chef du FPI »

Selon le rapport d’enquête parlementaire, les pertes ou plutôt les détournements s’élèvent à 138 838 100, 98 millions de dollars. Parmi les bénéficiaires se trouvent nombre de députés et sénateurs congolais – parmi les mieux payés de la planète. Des gouverneurs, des ministres en exercice… Il y a aussi d’anciens membres du gouvernement et leurs proches.

Avec Le Monde Afrique.

 

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Aubin Minaku accusé d’avoir tenté d’étouffer un scandale de détournements au FPI

minaku_aubin_16_005Le président de l’Assemblée nationale aurait tenté d’étouffer un vaste détournement au Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), affirme Le Monde citant un rapport parlementaire congolais.

Le jour français Le Monde affirme avoir eu connaissance d’un rapport parlementaire mettant en cause des autorités de la RDC dans un vaste détournement au sien du Fond pour la Promotion de l’Industrie.  Ce document de 66 pages, affirme Le Monde  dans son édition Afrique a pu consulter, est une « enquête rigoureuse » qui met à mal l’ambition industrielle du pays et révèle, preuves à l’appui, les pratiques corruptives de la classe politique.

Selon Le Monde, Fidèle Likinda Bolom’Elenge, député du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a osé à dénoncer publiquement les manigances prévaricatrices de cette institution en pleine Assemblée nationale, en décembre 2014.

« Ce partisan du chef de l’Etat Joseph Kabila pointe avec force détails la responsabilité de l’administrateur directeur général du FPI qu’il accuse d’avoir perçu des rétrocommissions et détourné 140 millions de dollars entre 2008 et 2014. De quoi déclencher l’ouverture d’une enquête parlementaire en janvier 2015 qui rendra ses conclusions dix mois plus tard au président de l’Assemblée nationale« , affirme cet article du Monde, à lire ici.

 

elon le médias français,  ce rapport d’enquête a longtemps été tenu au secret. « Il a été débattu à huis clos en juin 2016 devant l’Assemblée nationale présidée par Aubin Minaku, un proche de Joseph Kabila, à qui l’on prête une ambition de lui succéder« , renseigne-t-il.

« Pour tenter d’étouffer le scandale, M. Minaku a chargé un comité d’évaluation et de suivi de s’occuper du recouvrement des créances, d’éventuelles poursuites judiciaires contre les souscripteurs insolvables, comme le préconise le rapport« , ajoute Le Monde.

Politico.cd