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Avis de recrutement N°002/LICOCO/SE/2023

TERMES DE REFERENCES POUR LE RECRUTEMENT D’UN CHERCHEUR POUR
MENER UNE ETUDE SUR LE RISQUE DE CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA
SANTE EN RDC/KINSHASA

Poste                                      : Chercheur

Département                      : Programmes

Durée                                    : 2 mois (Avril et Mai)

Organisation                      : LICOCO

Lieu affectation                 : Kinshasa

Date de publication         : 02 Mars 2023

PRESENTATION GENERALE

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 Juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 Août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

  • Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants:
  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics);
  2. Dénoncer des cas de détournement et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la réforme des lois qui le consacrent ;
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO, dans le cadre du projet « ISDA : TOUS POUR L’INCLUSION AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE EN AFRIQUE » veut mener une étude sur le risque de corruption dans le secteur de la santé afin d’évaluer ce risque  dans la dispensation des soins de santé aux personnes vulnérables (femmes/filles, les personnes vivant avec handicap et les autres groupes à risque de discrimination).

C’est dans ce cadre que  la LICOCO a besoin d’un enquêteur pouvant mener cette étude en faisant un lien avec les ODD (objectifs de développement durable) plus particulièrement l’ODD 3.

TACHES DU CHERCHEUR

Sous la responsabilité directe de la Chargée des programmes LICOCO RDC, le chercheur aura les responsabilités ci-après :

  • Mener l’enquête de terrain en réunissant la documentation y afférente, les interviews auprès des personnes clés afin de recueillir leurs points de vue et leurs expériences sur l’impact de la corruption sur la prestation des services dans le secteur de la santé, en particulier pour les femmes, les filles et les autres groupes à risque de discrimination ;
  • Identifier et lister les faits de corruption dans le secteur de la santé; particulièrement dans la Direction; Générale des Etablissement des Soins ;
  • Lier ces risques de corruption aux atteintes des ODD et particulièrement l’ODD 3 ;
  • Elaborer un rapport sur l’enquête menée ;
  • Faire valider le rapport d’enquête auprès des parties prenantes (OSC, bailleurs des fonds, Ministère de la santé) en organisant une réunion de validation ;
  • Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption auprès des citoyens ;
  • Formuler des recommandations pratiques pour amorcer un changement social  et des mentalités en vue de promouvoir l’accès équitable aux soins de santé;
  • Donner le livrable (le rapport produit).

MINIMUM EXPERIENCES:

  • Le candidat chercheur doit avoir un diplôme en Droit, en Médecine ou son équivalent, être un inspecteur de la santé (actif ou retraité) ou un professionnel de la santé ;
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées au genre et la lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité d’animation d’atelier de formation et de suivi des activités ;
  • Forte capacité dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec les droits des femmes et des personnes vivant avec handicap, la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle ;
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs éthiques et de lutte contre la corruption et l’impunité ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala ou Kikongo) et du français.

COMPOSITION DU DOSSIER ET DEPOT DES CANDIDATURES

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 17 Mars 2023 uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili, Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Chercheur dans le secteur de la santé.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

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Avis de recrutement N°001/LICOCO/SE/2023

TERMES DE REFERENCES POUR LE RECRUTEMENT D’UN CHERCHEUR  POUR MENER UNE ETUDE SUR LE RISQUE DE CORRUPTION DANS LE SECTEUR  DE L’EDUCATION EN RDC/KINSHASA

Le Secrétariat de la LICOCO informe au public que l’offre concernant le Secteur de l’éducation est prolongée jusqu’au 26 Avril 2023.

Poste                                                        : Consultant

Département                                           : Programmes

Durée                                                       : 2 mois (Avril et Mai)

Organisation                                            : LICOCO

Lieu affectation                                       : Kinshasa

Date de publication                                : 02 Mars 2023

  1. PRESENTATION GENERALE

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 Juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 Août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

(i)Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :

  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics);
  2. Dénoncer des cas de détournement et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la réforme des lois qui le consacrent ;
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO, dans le cadre du projet « ISDA : TOUS POUR L’INCLUSION AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE EN AFRIQUE » veut mener une étude sur le risque de corruption dans le secteur de l’Education afin d’évaluer ce risque dans le système éducatif, dans la dispensation des cours, et surtout dans le traitement  des personnes vulnérables (femmes/filles, les personnes vivant avec handicap et les autres groupes à risque de discrimination).

C’est dans ce cadre que  la LICOCO a besoin d’un enquêteur pouvant mener cette étude en faisant un lien avec les ODD (objectifs de développement durable) plus particulièrement l’ODD 3.

TACHES DU CHERCHEUR

Sous la responsabilité directe de la Chargée des programmes LICOCO RDC, le chercheur aura les responsabilités ci-après :

  • Mener l’enquête de terrain en réunissant la documentation y afférente, les interviews auprès des personnes clés afin de recueillir leurs points de vue et leurs expériences sur l’impact de la corruption sur la prestation des services dans le secteur de l’Education, en particulier pour les femmes, les filles et les autres groupes à risque de discrimination ;
  • Identifier et lister les faits de corruption dans le secteur de l’Education; particulièrement dans les Directions de l’Administration Scolaire et de l’Education pour Tous ;
  • Lier ces risques de corruption aux atteintes des ODD et particulièrement l’ODD 3 ;
  • Elaborer un rapport sur l’enquête menée ;
  • Faire valider le rapport d’enquête auprès des parties prenantes (OSC, bailleurs des fonds, Ministère de l’EPST) en organisant une réunion de validation ;
  • Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption auprès des citoyens ;
  • Formuler des recommandations pratiques pour amorcer un changement social  et des mentalités en vue de promouvoir l’accès équitable aux services de l’Education;
  • Donner le livrable (le rapport produit).

MINIMUM EXPERIENCES:

  • Le candidat chercheur doit avoir un diplôme en Droit, en Lettres et Sciences Humaines ou être détenteur d’un diplôme équivalent, être un inspecteur de l’Education (actif ou retraité) ou un professionnel de l’Education ;
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées au genre et la lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité d’animation d’atelier de formation et de suivi des activités ;
  • Forte capacité dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec les droits des femmes et des personnes vivant avec handicap, la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle ;
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs éthiques et de lutte contre la corruption et l’impunité ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala ou Kikongo) et du français.

COMPOSITION DU DOSSIER ET DEPOT DES CANDIDATURES

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique, d’une offre financière et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 26 Avril 2023 uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili, Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Consultant dans le secteur de l’Education.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

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La LICOCO organise un atelier de formation des Infirmiers sur la lutte contre la corruption et la discrimination liée à l’accès aux services de santé.

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé «Impact de la corruption pour l’accès aux services sociaux de base en RDC et en Afrique», La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, en sigle LICOCO  a organisé  en date du 10 au 11 juillet 2022 au sein de l’Institut National Pilote d’Enseignement des Sciences   de Santé (INPESS) situé dans la commune  de Kasa-Vubu, sur le croisement Boulevard Triomphal et Saio, un séminaire de formation des Infirmiers sur la lutte contre la corruption et la discrimination liée à l’accès aux services de santé. Ce séminaire de formation a porté sur quatre modules :

  • Les valeurs professionnelles de l’infirmier ;
  • La discrimination en milieu des soins de Santé ;
  • La pratique de la corruption dans le secteur de la santé ;
  • La politique anti-corruption de l’ordre et les valeurs positives d’un infirmier.

Dans son introduction, le Modérateur du jour a commencé  par  souhaiter la bienvenue à tous les participants et a rappelé l’objectif du séminaire qui est celui de former les Infirmiers sur la lutte contre la corruption et la discrimination liée à l’accès aux services de santé.

Les infirmiers constituent environs  72% des professionnels de santé et jouent un rôle très important dans les milieux de soins, c’est ainsi que la LICOCO a saisi l’Ordre National des Infirmiers  du Congo ONIC en sigle, qui est un organe du ministère de la santé pour renforcer la capacité des infirmiers sur la lutte contre la corruption et la discrimination dans l’exercice de leur fonction.

Prenant la parole pour son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, Monsieur Ernest MPARARO a remercié le Président de l’ONIC ainsi que tout son staff pour avoir accepté la demande de la LICOCO de tenir un atelier de formation avec les Infirmiers sur la lutte contre la corruption et la discrimination dans les établissements de santé. Il a également remercié  tous les infirmiers pour avoir accepté à son invitation.

Le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, a continué son discours tout en expliquant aux participants la mission primordiale de la LICOCO qui est celle de réduire l’acceptation sociale de la corruption et de l’impunité comme mode de vie, ainsi que sa vision d’avoir une société congolaise exemptée d’antivaleurs, où la lutte contre la corruption est mise en avant plan, où toutes les formes de corruption sont bannies, où tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi, où la richesses du pays profitent à tous les congolais.

Il a  également informé aux participants que la LICOCO est le contact national de Transparency International en RDC. Et  cette formation rentre dans le cadre de l’exécution du projet appelé : « projet de prestation des services inclusifs en Afrique », financé par le Gouvernement Canadien en partenariat avec Transparency International pour un montant de plus de 7 millions de dollar Canadien pendant une durée de 4ans. Il s’exécute dans cinq pays Africains dont le Rwanda, le Zimbabwe, le Madagascar, le Ghana et la RDC. Ce projet a pour objectif d’accroitre l’accès à l’éducation et à la santé  tout en combattant les barrières dont la corruption et autres pratiques de discrimination. Ce projet vise surtout les personnes vulnérables (les enfants, les femmes, les personnes vivant avec handicap…) n’ayant pas un accès facile à l’éducation et la santé.

Pour finir, le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, a demandé aux infirmiers qu’après la formation qu’ils puissent abandonner les mauvaises pratiques, s’impliquer tous dans la lutte contre  la corruption et bannir toute forme de discrimination afin de permettre aux personnes vulnérables d’avoir un accès facile à la santé.

Les Infirmiers formés se sont engagés à combattre la corruption, à promouvoir l’éthique et l’intégrité au sein de leur service et à dénoncer les actes de corruption au moyen d’un mécanisme d’alerte rapide mis en place par l’ONIC pour lutter contre sur les mauvaises pratiques dans le secteur de la santé.

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La LICOCO organise une formation des Inspecteurs de la Santé sur la lutte contre la corruption et la discrimination liée à l’accès aux services de santé.

Dans le cadre de l’exécution de son projet intitulé « Impact de la corruption pour l’accès aux services sociaux de base en RDC et en Afrique », La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, en sigle LICOCO  a organisé  en date du 28 et 29 juillet 2022 au siège de l’Inspection Générale de la Santé situé dans la commune de la Gombe, avenue de la Justice n°39, une formation des Inspecteurs de la Santé sur la lutte contre la corruption et la discrimination liée à l’accès aux services de santé. Ce séminaire de formation a porté sur quatre modules :

  • Les notions générales de droit pénal ;
  • La corruption et les infractions assimilées ;
  • Les pratiques de la corruption dans le secteur de la santé ;
  • Les valeurs de référence d’un Inspecteur pour faire face à la corruption.

La RDC, tout comme la plupart des nations africaines, font face à cette situation de la corruption qui devient pratiquement endémique et cela dans tous les échelons de la société.

La corruption fait perdre à notre pays d’énormes sommes d’argent qui l’empêchent de se développer. La corruption n’épargne aucun secteur de la vie sociale, c’est ainsi que la LICOCO a jeté son dévolu dans le secteur de la santé en saisissant l’inspection générale de la santé qui est l’organe de contrôle du ministère de la santé afin de renforcer la capacité des inspecteurs de l’IGS afin de bien vouloir mener leur travail.

Prenant la parole pour son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, Monsieur Ernest MPARARO a remercié l’Inspecteur Général de la santé pour avoir accepté la demande de la LICOCO de tenir cette formation avec les inspecteurs de la santé sur la lutte contre les pratiques de corruption et discrimination dans le secteur de la santé. Il a également remercié tous les inspecteurs de la santé pour avoir répondu à son invitation.

Le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, a continué son discours en expliquant aux participants la mission primordiale de la LICOCO qui est celle de réduire l’acceptation sociale de la corruption et de l’impunité comme mode de vie, ainsi que sa vision d’avoir une société congolaise exemptée d’antivaleurs, où la lutte contre la corruption est mise en avant plan, où toutes les formes de corruption sont bannies, où tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi, où la richesses du pays profitent à tous les congolais.

Il a également informé aux participants que la LICOCO est le contact national de Transparency International en RDC. Et cette formation rentre dans le cadre de l’exécution du projet appelé : « projet de prestation des services inclusifs en Afrique », financé par le Gouvernement Canadien en partenariat avec Transparency International pour un montant de plus de 7 millions de dollar Canadien pendant une durée de 4ans.

Il s’exécute dans cinq pays Africains dont le Rwanda, le Zimbabwe, le Madagascar, le Ghana et la RDC. Ce projet a pour objectif d’accroitre l’accès à l’éducation et à la santé tout en combattant les barrières dont la corruption et autres pratiques de discrimination. Ce projet vise surtout les personnes vulnérables (les enfants, les femmes, les personnes vivant avec handicap…) n’ayant pas un accès facile à l’éducation et la santé.

Pour finir son mot, le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, a demandé aux inspecteurs de la santé qu’après la formation qu’ils ne puissent pas rester assis dans leurs bureaux mais ils doivent descendre sur terrain pour mener les missions des contrôles.

Ces contrôles ne doivent pas être seulement financiers mais aussi administratifs afin de dénoncer et proposer des reformes à la hiérarchie. Et cela avec l’accompagnement de la LICOCO pour mener des plaidoyers auprès du Gouvernement et les partenaires afin d’obtenir des moyens pouvant permettre l’IGS de bien faire son travail et aider les personnes vulnérables d’avoir l’accès à l’éducation et la Santé qui est un droit constitutionnel.

A la fin de la formation plusieurs actions à mener  ont été formulées par  les participants pour qu’ils descendent directement sur terrain afin d’effectuer des missions de contrôle urgent.

Parmi ces actions à mener nous citons :

  • Mission d’inspection contrôle des structures ouvertes au public (cas des morgues);
  • Descendre sur terrain pour vérifier si les ordonnances médicales prescrites par le médecins répondent aux normes ;
  • Mission de contrôle de la chaine de froid dans les zones de santé de la ville de Kinshasa ;
  • Mission de contrôle du fonctionnement de la Centrale d’Achat Régional (CDR);
  • Mener une mission de contrôle de viabilité des structures qui sont appelées à être utilisées dans le cadre de la couverture sanitaire universelle ;
  • Proposer à l’autorité d’équiper les structures étatiques pour la prise en charge des personnes vulnérables ;
  • Effectuer une mission d’inspection contrôle de fonctionnalité des structures sanitaires dans la ville de Kinshasa ;
  • Inspection contrôle sur la qualité des soins médicaux dans les structures étatiques de la ville de Kinshasa ;
  • Mission contrôle sur l’utilisation des subventions de l’Etat dans les hôpitaux publiques ;
  • Elaborer une stratégie Sectorielle de lutte contre la corruption dans le secteur de la santé.

La clôture de la formation a été sanctionnée par la remise de certificats aux 2 formateurs (facilitateurs) et 32 brevets aux inspecteurs de la santé, et cela après le mot de la fin  du Secrétaire Exécutif de la LICOCO suivi de celui de l’Inspecteur Général. Un motif de joie pour pour ces fonctionnaires de l’Etat qui jouent un rôle important dans la lutte contre la corruption.

Les Inspecteurs formés se sont engagés à être présent sur terrain pour investiguer et enquêter sur les cas de corruption dans le secteur de la santé.

Ils se sont également engagés à promouvoir l’éthique et l’intégrité au sein de leur service et à mettre un mécanisme d’alerte rapide au sein de l’Inspection Générale de la Santé pour lutter contre les mauvaises pratiques des inspecteurs.

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Le Staff de la LICOCO poursuit sa campagne de sensibilisation au Marché du 17 mai 1997 Menkao Tala-nga

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, en sigle LICOCO a poursuivi sa campagne de sensibilisation ce mardi 26 juillet 2022 par l’installation  d’un CAJAC mobile (Centre d’assistance juridique et de l’action citoyenne) dans le marché du 17 mai 1997 Menkao Tala-nga situé dans la commune de Maluku, quartier CNCI, pour sensibiliser les citoyens sur le cas de corruption et discrimination liée à l’accès aux service sociaux de base (santé, éducation…).

Pour attirer l’attention des citoyens des affiches, Roll-Up comportant des messages de la campagne, un amplificateur pour balancer les messages sonores, spots  CAJAC et musique d’éveil de conscience ont été mis en place au lieu de la manifestation.

Ce dispositif a permis à l’équipe de la campagne d’établir le contact avec les citoyens et de distribuer 500 dépliants aux citoyens tout en expliquant les outils de lutte contre la corruption et la discrimination mis à leur disposition par la LICOCO.

Le CAJAC mobile  a reçu  sur le lieu de la campagne 10 plaintes dont 7 plaintes pour les hommes et 3 plaintes pour les femmes, ces derniers souhaitent trouver solution à leurs problèmes respectifs soumis à la LICOCO.

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LICOCO sensibilise les personnes vivant avec handicap à dénoncer les actes de discrimination liée à la corruption et à l’handicap physique

C’est parti pour les actions de la campagne de sensibilisation de lutte contre la discrimination liée a la corruption (race, religion, handicap physique, sexe, classe sociale…) pour l’année 2022.

Le staff de la Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, en sigle LICOCO, a procédé ce mardi 05 juillet 2022 à l’installation d’un bureau #CAJAC mobile au centre des personnes vivant avec handicap situé dans la commune de N’djili, quartier 7, avenue maréchal n°2bis. Au  cours de cette campagne Maitre Vivien ELEMBE coordonnateur du bureau CAJAC a encouragé les citoyens à briser le silence et à venir dénoncer les actes de discrimination liée à la corruption et à leur handicap physique dont les conséquences empiètent sur leur vie sociale au Centre d’Assistance Juridique et de l’Action Citoyenne mis a leur disposition par la LICOCO. « La lutte contre la corruption n’est pas seulement le combat de la LICOCO mais de tout le monde », a-t-il déclaré, tout en insistant sur la responsabilité collective quant à l’éradication de ce fléau qui ronge notre pays.

Ce dispositif a permis à l’équipe de la campagne d’enregistrer 5 plaintes dont 2 hommes et 3 femmes. Un motif de satisfaction pour ces personnes victimes des plusieurs actes de discrimination dans notre société.

 

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Tous, disons non à la discrimination liée à la corruption en RDC

Toujours dans sa vision de voir un jour le Congo devenir un État de droit où toutes les formes de corruption  sont banies et toutes les règles sont respectées, la Ligue Congolaise de lutte Contre la Corruption (LICOCO) en partenariat avec transparency International (TI) lance un grand projet visant à combattre toute forme de discriminations liée à la corruption ( race, religion, handicap physique, sexe, classe sociale…). Pour ce faire, plusieurs activités de grande envergure seront organisées sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo pour sensibiliser tous nos citoyens à dénoncer les actes de discrimination dont ils sont victimes à travers le mécanisme #CAJAC (Centre d’Assistance Juridiques et de l’action Citoyenne) pour une assistance afin qu’ils soient rétablis dans leur droit.

 

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AVIS DE RECRUTEMENT N°001/LICOCO/SE/2018

Postes                              : Coordonnateurs

Département                   : Programmes

Organisation                    : LICOCO RDC

Lieu d’affectation             : Ituri/Bunia et Moanda

Date de publication         : 25 Septembre 2018

Présentation générale 

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services cultes et associations du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et Droits Humains.

La vision de la LICOCO vise une société congolaise où la lutte contre la corruption est mise en avant plan, où toutes formes de corruption sont bannies, les droits sont respectés, les lois appliquées, les richesses du pays profitent à tous et la bonne gouvernance de la chose publique assurée ».

La mission primordiale de la LICOCO est de réduire l’acceptation sociale de la corruption, de lutter contre l’impunité comme mode de vie et de gestion publique d’une part, et d’autre part promouvoir l’éthique et l’intégrité au sein de la population ».

Cette mission est soutenue par les valeurs cardinales suivantes : Transparence, éthique, intégrité et bonne gouvernance.

Contexte du Projet

La LICOCO en collaboration avec Avocat Sans Frontières, « ASF-Belgique » a reçu un financement dans le cadre du Projet « Ressources naturelles et Corruption » pour une durée de 3 ans en vue de Contribuer à la gestion transparente des ressources naturelles dans le respect des droits humains.

Une partie de ce financement  va être affecté à l’ouverture du bureau de la Licoco à Bunia (l’ex province Orientale) et à Moanda (Kongo central) et au recrutement des Coordonateurs qui vont gérer quotidiennement ces bureaux.

Tâches des Coordonnateur CAJAC :

Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes de la LICOCO et du Secrétaire Exécutif, le Coordonnateur CAJAC  aura les responsabilités ciaprès :

  • Recevoir les citoyens et enregistrer leurs plaintes relatives à la corruption, fraude et de détournements se passant dans le secteur des ressources naturelles (mines, forêts, hydrocarbures et changement climatique) ;
  • Conseiller les clients sur les démarches à entreprendre pour recouvrir leurs droits;
  • Assister les clients devant les instances administratives ;
  • Mettre à la disposition des citoyens des avocats pro bono pour les accompagner devant les Cours et Tribunaux
  • Dénoncer les cas de corruption et de fraude avérés ;
  • Travailler en synergie avec d’autres organisations de la société civile pour sensibiliser les citoyens à rapporter des cas de corruption ou fraude liées aux ressources naturelles
  • Produire de rapport narratif sur les activités menées
  • Participer aux activités de la LICOCO au niveau national et provincial
  • Représenter la LICOCO auprès des autorités locales et provinciales
  • Participer aux réformes entreprises par les autorités locales et provinciales pour renforcer la lutte contre la corruption

Conditions de recrutement:

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

  • Avoir un diplôme universitaire en Droit (Economique et Social), Sciences Sociales, Sciences Politique et Administrative, Economie, etc
  • Avoir une expérience professionnelle de 3 ans dans les OSC
  • Etre résidant à Bunia ou à Moanda
  • Avoir une connaissance de la législation sur les ressources naturelles en RDC (Mines, Forêts, Hydrocarbures et Environnement/Changement Climatique)
  • Avoir des connaissances sur l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint)
  • Avoir les capacités de communiquer positivement avec les populations, les bailleurs et les autorités et les secteurs privés  Avoir des connaissances en Anglais

Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation,  d’un CV actualisé, et d’une copie des titres académiques avec trois personnes de référence et leurs contacts.

N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés plus tard.  Les dossiers sont à transmettre au plus tard le  15 Octobre 2018 à 16pm  uniquement  par E-mail à l’adresse suivante

A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sise Avenue Loango 14, Quartier 1, Commune de N’djili /Kinshasa-RDC ;  Email :

licocordc@gmail.com

Objet : Coordonnateur CAJAC/Ituri ou/Moanda.

Les dossiers déposés après la date ci-haut mentionné ne seront pas pris en compte et ne seront pas analysés.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

 

 

 

 

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Lettre Ouverte à l’Union africaine à propos de la Journée Africaine de lutte contre la corruption

Lettre Ouverte à l’Union africaine à propos de la Journée Africaine de lutte contre la corruption

Kinshasa, le 11 Juillet 2018

Chers Dirigeants de l’Union africaine,
Transparency International et ses 28 sections en Afrique félicitent l’Union africaine (UA) pour avoir
désigné le 11 juillet comme Journée africaine de lutte contre la corruption
et avoir consacré l’année 2018 à la lutte contre la corruption.
Les conséquences de la corruption sur le développement économique du continent ne
peuvent pas être sous-estimées. La corruption n’est pas un crime sans victime et touche souvent
ceux qui souffrent le plus particulièrement les personnes vulnérables, pauvres et marginalisées.

Auparavant, l’UA s’était engagée à lutter contre la corruption en Afrique et à garantir une culture de
bonne gouvernance et d’état de droit. Cet engagement est inscrit dans un certain nombre de traités
de l’UA, notamment:

I. La convention de l’UA pour prévenir et combattre la corruption (AUCPCC), adoptée en 2003
II. La charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, adoptée en 2007
III. La charte africaine des valeurs et des principes du service public et de l’administration,
adoptée en 2011
IV. La charte africaine sur les valeurs et les principes de la décentralisation, de la
gouvernance et du développement local, adoptée en 2014
Malgré ces engagements collectifs apparents contre la corruption en Afrique, le défi reste énorme
sur le Continent. En ratifiant ces chartes, les pays africains ont renforcé leur engagement en faveur
de la démocratie, des droits de l’homme et de l’état de droit, ainsi que des valeurs de transparence,
d’intégrité, de participation et de responsabilité.
Nonobstant ces efforts, la Convention des Nations Unies contre la corruption, la Convention de
l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et d’autres traités régionaux, la
corruption reste une menace et un obstacle pour le développement des États africains, en
particulier le renforcement des institutions démocratiques et l’atteinte des objectifs de
développement durable (ODD).

À ce titre, Transparency International et ses Sections Africaines soumettent les recommandations
suivantes à l’UA pour examen.

1. La Convention de l’UA pour prévenir et combattre la corruption (AUCPCC)

L’AUCPCC est considéré comme une feuille de route partagée par les États pour mettre en œuvre
des systèmes de gouvernance et de lutte contre la corruption au niveau national et régional. La
convention contient des dispositions fortes qui pourraient résoudre les problèmes de corruption à
travers le continent.
Cependant, son application n’est possible que si chaque pays adopte et applique ces dispositions à
l’échelle nationale. Actuellement, seuls 40 des 54 États membres ont ratifié l’AUCPCC. Pourtant,
ceux qui l’ont ratifié n’ont pas encore démontré de progrès dans sa mise en œuvre. Sur ce, nos
recommandations à l’UA sont les suivants:
a. Exhorter les 14 pays restants qui n’ont pas encore ratifiés et déposés les instruments de
ratification de ce traité de prendre les mesures adéquates pour l’adopter.
b. Exiger que les pays qui ont déjà ratifiés la convention rendent compte de son application
et que leurs dirigeants soient responsables de sa mise en œuvre.

2. Conseil consultatif de l’UA sur la corruption

Tout en félicitant les dirigeants et les gouvernements de l’UA pour la promotion des initiatives de
lutte contre la corruption, nous sommes très préoccupés par les récentes allégations de corruption
formulées par Mr Daniel Batidam, ancien membre et ancien président du Conseil consultatif de l’UA
sur la corruption (AUABC).
Lorsqu’il a démissionné le 8 juin passé, Mr Batidam a cité des cas de mauvaise gouvernance,
notamment l’abus de pouvoir et le manque d’honnêteté, de responsabilité, de transparence et
d’intégrité au Secrétariat de l’AUABC et dans divers départements de l’UA.
Pour répondre à ces allégations et donner de la crédibilité à l’engagement de l’UA de lutter contre la
corruption, nos recommandations à l’UA sont les suivantes:
a. Enquêter sur les allégations de corruption à l’AUABC et sanctionner tous ceux qui
pourraient être jugés coupables.

3. Marchés publiques

Dans de nombreux pays africains, l’achat de biens et de services représente au moins 30% des
budgets nationaux. Cependant, de nombreux pays perdent de l’argent dans le cadre du
processus marchés publiques en raison de détournements de fonds et de corruption.
Cette perte est estimée à 25% en moyenne de toutes les ressources consacrées au développement.
Il est impératif que l’UA accorde une attention particulière aux pratiques des marchés
publiques sur le continent.
Sur ce, nos recommandations à l’UA sont les suivantes:
a. Élaborer des normes et des lignes directives pour la passation de marchés
publiques respectueuse des principes d’éthique et d’intégrité.
b. Mettre en place une communauté de praticien consacrée à la passation des marchés
publics respectueux des principes d’éthique et tenant en compte la valeur/prix.
c. Consacrer des ressources à la formation et au suivi dans la passation des
marchés publiques.
e. Investir dans la recherche dans le secteur des marchés publiques et constamment fournir
des recommandations pour son amélioration.

4. Les contrats ouverts

Les faits nous montrent que les contrats ouverts stimulent la croissance économique et renforcent
les systèmes de passation de marchés publics. La publication des informations sur les contrats
ouverts établis en 2014 facilite la dissémination standardisée des données, clarifient les
documents nécessaires au processus contractuel et permettent une analyse plus approfondie des
données.
Pour promouvoir les contrats ouverts, nous appelons l’UA à:
a. Encourager et faciliter les gouvernements membres à initier des contrats ouverts à travers
l’adoption, la publication des informations et les principes de contrats ouverts.
b. Faire les contrats ouverts comme processus d’achat par défaut de l’UA.

5. Recouvrement des avoirs volés

L’argent illicite qui quitte le continent réduit la quantité de ressources disponibles pour investir dans
l’emploi et fournir des services sociaux essentiels aux citoyens d’Afrique. Le continent est
particulièrement vulnérable à ce problème en raison de l’abondance de ressources naturelles
combinée à des antécédents de mauvaise gouvernance.
Lancé en 2016, le Panel de Haut Niveau des Groupes des experts africains sur les flux financiers
illicites présidé par l’ancien président Thabo Mbeki, a constaté que le continent perdait plus de 50
milliards de dollars par an pour des sorties financières illicites. Aujourd’hui, on estime à 90 milliards
de dollars américains en provenance du continent africain.
Pour stopper cette hémorragie, nous appelons l’UA à:
a. Exhorter les gouvernements à mettre en place et appliquer des lois sanctionnant des fonds
émanant de la corruption, de la criminalité et du blanchiment des capitaux. Cela inclut l’adoption
et la mise en œuvre de la législation qui exige l’identification des propriétaires réels des sociétés
faisant des affaires en Afrique.
b. Exiger que les systèmes judiciaires affectent du personnel spécialisés qui se focalisera sur comment
enquêter et sanctionner les crimes d’évasion fiscale et le recouvrement des avoirs volés.
c. Améliorer la coordination et la communication entre les institutions qui sont
chargées d’application de la loi au niveau national et international. Développer une base de
données africaine des entreprises figurant sur la liste noire sur les crimes et abus financiers.

6. Education et autres services publiques de base

L’accès a l’éducation, aux services de santé et à la justice équitable sont non seulement les droits
de base pour les citoyens mais aussi ils sont encrés dans les traités internationaux des droits de
l’homme dont la majorité des pays africains sont signataires et/ou ont domestiqués dans les
constitutions et lois nationales.
Cependant, beaucoup de citoyens africains continuent à être victimes de la corruption dans
le secteur de l’éducation, service de santé et dans le processus d’accès à la justice.
Dans le système éducatif, la corruption se manifeste dans la passation des marchés
pour la construction des écoles, le processus de recrutement des enseignants fictifs et l’inscription
des élèves fantômes, le détournement des ressources destinées aux achats des matériels scolaires
et leurs approvisionnements, les pots-de-vin pour l’accès a l’éducation et l’achat des grades et faux
diplômes, pour ne citer que cela.
Dans le secteur de la santé, certains employés demandent des paiements supplémentaires illégaux
pour que les citoyens accèdent aux soins médicaux. Dans certaines situations, la mort peut être le
prix ultime si l’argent demandé n’est pas honoré.
Dans le secteur de la justice, le traitement inéquitable des justiciables est un déni de justice à la
partie défavorisée.
Nous appelons les dirigeants africains de prendre des actions fortes pour lutter contre la corruption
qui minent encore l’accès à l’éducation de qualité, aux soins de santé pour tous et à une justice
équitable.
Plus spécialement, l’UA devrait assurer que ses états membres s’engagent à promouvoir :
a. La transparence et la redevabilité dans l’accès aux services de base comme l’éducation, la santé et
la justice et mettre fin à l’impunité de ceux qui sont reconnus coupables de crimes de corruption
b. La mise en place des mécanismes de collecte des plaintes des citoyens victimes de la corruption et
assurer la protection des dénonciateurs

7. Transparence dans la publication des propriétés réel des sociétés

En 2016, Transparency International a appelé les gouvernements à divulguer les propriétés réels
des sociétés ou des Banques afin de mettre fin au secret qui favorise des pratiques de corruption
dans ces secteurs.
Aujourd’hui, nous réitérons ces demandes et appelons l’UA à:
a. Publier des échéanciers pour la mise en place des registres publics dans le format des données
ouvertes, qui contiennent des informations sur les propriétés réels des sociétés ou des banques,
b. Exiger l’enregistrement de toutes les sociétés faisant des affaires sur le Continent Africain et ayant
des liens étroits avec leurs pays d’origine, même lorsqu’elles sont enregistrées à l’étranger.
c. Exiger que les soumissionnaires aux marchés publics se soumettent aux vérifications sur les
antécédents de la société et de ses dirigeants, actionnaires majoritaires et bénéficiaires effectifs,
ainsi que la divulgation de l’identité des propriétaires
d. Exiger que le secteur de l’immobilier mette en place des mécanismes de lutte contre le
blanchiment d’argent, y compris la vérification des clients potentiels et une bonne tenue des
informations y relatives.
e. S’assurer qu’il existe des sanctions aux fautes concernant la conduite, y compris des poursuites
pénales, pour les personnes reconnues coupables d’avoir violé ces lois et les lois connexes, et
celles qui ont fait de fausses déclarations.

8. Au-delà de 2018

L’engagement de l’UA à consacrer 2018 à la lutte contre la corruption en Afrique est un grand pas
en avant pour le continent.
Alors que nous félicitons l’UA d’avoir créé des institutions anti-corruption et de mettre en œuvre
des mesures, des stratégies et des programmes pour combattre la corruption dans la région, la
réalité est que la corruption persiste malgré ces efforts.
La corruption n’est pas seulement un fléau; c’est un cancer pour notre continent. En tant que tel,
nous devons continuer la lutte au-delà de 2018 et encourager les Africains à lutter contre la
corruption partout où ils se trouvent.
Nous croyons fermement, maintenant plus que jamais, que l’UA passe des slogans aux actions. À ce
titre, nous encourageons l’UA à consacrer des ressources à la lutte contre la corruption dans ses
pays membres. Ce soutien financier aidera à renforcer les systèmes anti-corruption existants et à
soutenir la société civile dans l’éradication de la corruption sur notre continent.

by Licoco rdc Licoco rdc Aucun commentaire

AVIS DE MANIFESTATION D’INTÉRÊT:Plan Stratégique de la LICOCO.

Termes des Références
Recrutement d’un Bureau d’Etudes pour le Développement d’un Plan
Stratégique de la LICOCO.

1. Présentation Générale
La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue
officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des
services cultes et associations du Ministère de la Justice et garde des sceaux.
Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains.
Actuellement la LICOCO est le Contact National de Transparency International en République
Démocratique du Congo.
La vision de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de
corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi.
Ses Missions sont axées, notamment :
(i)Lutter contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes à travers les axes suivants :
Transparence et Prévention de la Corruption dans le Changement Climatique, Transparence dans
le Secteur Extractif, Suivi – budgétaire et Exécution des Finances Publiques.
a. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le
budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics) ;
b. Dénoncer des cas de détournements et des fraudes et traduire des dossiers auprès des
cours et tribunaux ;
c. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins
respectifs ;
d. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
e. Lutter contre l’impunité à travers la reforme des lois qui le consacrent.
f. Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne
gouvernance.
La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle
citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.
2. Contexte et justification
Avec l’appui de son partenaire Transparency International (TI), la LICOCO a développé au fil des
années de l’expérience dans le domaine de la lutte contre la corruption afin de promouvoir la
transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo.
C’est dans ce contexte que la LICOCO compte renforcer sa capacité institutionnelle et
opérationnelle dans la mise en œuvre de ces programmes ; améliorer la performance ainsi que
sa capacité de mobilisation des ressources.
C’est ainsi, en conformité au Plan Stratégique de Transparency International d’où elle tire ses
orientations pour les adapter aux réalités du pays, la LICOCO se propose d’élaborer le Plan
Stratégique 2018-2023, afin de canaliser ses actions de manière cohérente et efficiente dans les
5 prochaines années.
3. Objectifs :
a) Objectif général :
-Accompagner la LICOCO dans l’élaboration de son plan stratégique sur 5 ans, en vue de
renforcer son engagement dans différentes coalitions de défense de la dignité humaine, afin
d’apporter une réponse efficace à la problématique de la corruption et son impact négatif dans
l’atteinte des objectifs de développement durable en RDC.
– Vue la taille du défi, il nécessite la conjugaison de tous les efforts vers la triple action d’assurer
le contrôle citoyen, l’obligation de la rédevabilité et l’amélioration de la gestion transparente des
ressources naturelles en RDC, y compris des autres ressources tant humaines, matérielles que
financières y afférentes.
b) Objectifs spécifiques :
– Assister la LICOCO dans la redéfinition de sa vision, mission et objectifs, le tout échelonné
à court, à moyen et à long termes ;
– Conduire une analyse FFOM/SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, and Threats)
de l’association. La qualité de l’information et données collectées permettra d’orienter
l’action des parties prenantes.
– Identifier les défis déjà relevés dans la phase antérieure et ceux qui restent à relever dans
la phase prochaine.
– Définir les grands axes d’intervention et les stratégies de mise en œuvre, ainsi qu’un
cadre de suivi-évaluation (sur un échéancier) du plan stratégique ;
– Préparer et animer un atelier participatif, tout en procédant au renforcement des
capacités des membres de LICOCO, en matière d’élaboration, de coordination, de mise
en œuvre et de suivi-évaluation, y compris de rapportage basé sur les résultats.
– Produire un Plan stratégique quinquennal suivant les orientations et l’inspiration de celui
de son partenaire technique et financier Transparency International ;
– Proposer un Budget comme outil de mobilisation des moyens pour la mise en œuvre du
Plan Stratégique.
– Produire un Chronogramme de mise en œuvre du Plan .Stratégique.
4. Résultats attendus :
A l’issue de la mission, il est attendu que :
– les participants/tes aient renforcé leurs capacités en matière de planification stratégique et du
développement de partenariats stratégiques.
– La LICOCO ait développé un Plan Stratégique qui est disponible.
– La LICOCO se soit dotée d’un Budget pour les années à venir.
1. LIVRABLES :
– Rapport synthèse des données recueillies ;
– TDR Atelier de planification ;
– Draft du Plan Stratégique ;
– Budget du Plan Stratégique ;
– Chronogramme.
5. Taches du Consultant
-Procéder à l’analyse documentaire (demander les documents essentiels).
-Analyser l’environnement du travail de LICOCO moyennant sondage auprès du Conseil
d’administration, de l’organe de contrôle et du personnel ou l’équipe exécutive.
-Effectuer le sondage de l’image externe et interne de l’organisation auprès des parties
prenantes ou bénéficiaires de l’action de LICOCO.
-Présenter un Draft complet du plan stratégique servant de document de base à faire circuler,
pour recueillir les commentaires et les enrichissements avant sa finalisation.
-Assister les membres de l’équipe exécutive de LICOCO dans la présentation, la validation et la
finalisation du Plan Stratégique.
6. L’Appel d’Offre de Consultance :
La LICOCO cherche à recruter un/e Cabinet d’Experts/es Nationaux/les pour l’assister dans la
production d’un Plan Stratégique, selon une méthode participative, et utilisant l’approche de la
gestion axée sur les résultats.
-Dossier de l’offre :
-a) Offre technique contenant : une lettre d’offre ; la motivation pour vous estimer être qualifié à
réaliser la mission ; la méthodologie pour l’exécution ; vos suggestions pour cette mission ; les
CV détaillés des Consultants/tes classés dans la mission ; l’expérience des travaux antérieurs et
missions similaires (+durées), Chronogramme de la mission spécifiant les activités et la durée
totale, y compris les Noms de 3 clients de Références et contacts.
NB. Vous pouvez résumer votre compréhension de l’Offre, et/ou proposer des éléments
pertinents pour constituer une valeur ajoutée à votre dossier de candidature.
-b) Offre Financière : Estimation des Coûts de la mission, dont vos honoraires journaliers ; la
logistique et divers frais.
7. Evaluation des offres après réception à l’échéance :
-Critères d’éligibilité :
-1) Expertise et qualité des 3 Consultants/tes alignés/es.
-2) Expérience vérifiable des travaux similaires avec les ONG locales appuyées par les Partenaires
Technique et Financier.
-3) Offre Technique rédigé en langage clair, proposant une méthodologie participative.
-4) Offre Financière basée sur l’efficience.
– 5) Estimation du temps de la mission réaliste.
Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 20 juillet 2018 uniquement par E-mail à l’adresse
suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1,
Commune de Ndjili Kinshasa-RDC ; Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130
avec comme objet : élaboration du Plan Stratégique.
-Version électronique avec pièces jointes : licocordc@gmail.com
Fait à Kinshasa, le 28 /06/2018
Secrétariat Exécutif /LICOCO