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évaluation des risques de corruption dans l’attribution des droits miniers en République Démocratique du Congo

L’évaluation des risques de corruption est menée comme partie prenante du Programme de Transparency International sur l’exploitation minière pour le développement durable. L’objectif de cette étude est (i) d’identifier les vulnérabilités systémiques, règlementaires et institutionnelles menant à la corruption dans l’octroi des droits miniers et des licences, permis et contrats y relatifs et (ii) d’évaluer les risques spécifiques de corruption crées par ces vulnérabilités. Ce rapport présente les principaux constats faits à partir de cette étude ainsi que les résultats de l’évaluation des risques de corruption. Il est structuré en six points : – le premier point circonscrit le contexte du pays ; – le deuxième point est consacré à la méthodologie utilisée dans l’étude des risques de corruption ; – le troisième point est dédié à la description et à l’analyse du processus d’octroi des droits miniers (permis et contrat, pratique et contexte) ; – le quatrième point traite de l’analyse des résultats de recherche ; – le cinquième point est consacré à la discussion des résultats de l’évaluation des risques et – le sixième point dédié aux recommandations.

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Rapport sur le Baromètre de la Corruption en RDC.

Donner la voix aux Citoyens pour critiquer les efforts des institutions nationales  à lutter contre la corruption en République Démocratique du Congo.

 

 

 

 

 

 

I.INTRODUCTION
Le Baromètre mondiale de la corruption est à son 10 ème édition de publication et est
coordonnée par Transparency International.
La République Démocratique du Congo n’a jamais figuré dans les éditions précédentes publiées par Transparency International étant donné qu’il n’avait pas un partenaire national dans le pays.
En 2015, la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption est devenue partenaire national ou Contact National de Transparency International en République Démocratique du Congo.
En 2017, Transparency International et LICOCO ont commencés à planifier comment
lancer le baromètre de la corruption en République Démocratique du Congo.

Après un appel à manifestation d’intérêt lancé en 2017 par Transparency International au nom de la LICOCO, une société de sondage basé au Kenya, Africa Now, avait été recruté pour collecter les données en interrogeant les ménages lors des interviews personnels assistés par ordinateur (CAPI).
Africa Now a organisé les enquêtes sur terrain en se basant sur le questionnaire
fournis par Transparency International et approuvé par la LICOCO.

II.OBJECTIFDUBAROMETRE

Identifier et classer/hiérarchiser les défis les plus importants auxquels la RDC est confrontée en matière de gouvernance;
Mesurer le niveau de la corruption perçue par les citoyens dans diverses institutions gouvernementales;
Mesurer le niveau d’interaction entre les administrations nationales dans la lutte contre la corruption et évaluer la perception des services rendus aux citoyens.

Ce rapport a été élaboré avant les élections de Décembre 2018 et concerne plus les animateurs des institutions d’avant Décembre 2018.
C’est un rapport clé qui permet à la LICOCO de diagnostiquer la corruption en mesurant son degré de perception et les opinions des citoyens à ce sujet à travers des enquêtes.
Les conclusions de ces enquêtes permettront à la LICOCO de sensibiliser les citoyens
sur certains types de corruption que la RDC fait face, évaluer l’efficacité des
programmes mis en place par le Gouvernement pour lutter contre la corruption, surveiller les tendances et les conséquences de la corruption sur le développement
du pays et plaider pour des réformes des lois, les politiques et les pratiques.

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La SCTP: la RTL avait mobilisée plus de 100 millions Us.

La redevance logistique et terrestre (RLT en sigle) avait été mise en place par  arrêté interministériel NO 010/CAB/MIN/TC/2018, no
016/CAB/MIN/ECONAT/2018 et no010/CAB/MIN/FINANCES/2018 du 12
Mars 2018 complétant et modifiant l’arrêté interministériel no 004/CAB/MIN/ECO§COM/2012, no101/CAB/MIN/TVC/2012 et no557/CAB/MIN/FINANCES/2012 du 12 Septembre 2012 fixant les modalités de
perception de la redevance logistique terrestre au profit de la SCTP (ex ONATRA).
L’article 7 de l’arrêté interministériel ci-dessus stipulait que :
« Les ressources générées par la redevance logistique terrestre sont exclusivement
affectées au financement de la réhabilitation et/ou des nouveaux projets ferroviaires de la SCTP. Elles ne peuvent, en aucune manière, servir à la prise en charge d’autres activités, encore moins des besoins de fonctionnement de la SCTP Sarl »
En 2016, la Redevance logistique et terrestre avait déjà mobilisé plus de 50 millions USD mais la réhabilitation du chemin de fer entre Kinshasa et Matadi n’avait jamais commencée.
Les autorités de la SCTP qui étaient à la base de la création de cette redevance avait mise en place un mécanisme où le DG de la SCTP ne pouvait jamais retirer les fonds de la RLT sans l’autorisation du Ministre du Transport et Voie de Communication et celui des Finances et ces derniers à leur tour ne pouvaient jamais retirer les fonds de la RLT sans la signature du DG de la SCTP.
Ce mécanisme avait bien fonctionné durant le mandat du DG TITO UMBA car à son départ comme DG de la SCTP au mois de Mars 2015, la RLT avait déjà mobilisée 42 millions USD.
Depuis le départ de DG Umba et l’arrivée du DG Kimbembe à la SCTP, l’utilisation des fonds de la RLT ont suscité beaucoup d’inquiétude car l’arrêté interministériel la créant avait été modifié pour permettre son utilisation abusive.
Aujourd’hui, le chemin de fer Kinshasa -Matadi n’est pas réhabilité de même que les ports de Matadi et de Boma sont toujours en état de délabrement total.

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Application par la RDC de l’article 6 de la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption

La République Démocratique du Congo (RDC), en tant qu’Etat membre de l’Union Africaine, fait partie des pays Africains ayant signé et ratifié la convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la
corruption, adoptée à Maputo le 11 juillet 2003.
Cette convention traduit la volonté de ces Etats Africains à assurer la bonne gouvernance et le principe de transparence dans la gestion des affaires publiques afin de combattre la corruption.
L’année 2018 a été déclarée par les Chefs d’Etats Africains, Année Africaine de Lutte Contre la Corruption ; la RDC en tant que membre ne peut en passer outre.
Certes, la constitution de la RDC autorise, conformément aux prescrits de son article 214, la ratification des conventions internationales.
Pour matérialiser les prescrits de la Constitution, la loi n° 16/029 du 08 novembre 2016 a été promulgué par le Chef de l’Etat autorisant le Gouvernement de la RDC d’envoyer les instruments de ratification au Siège de l’Union Africaine à Addis Abeba.
Lors du sommet de l’Union Africaine de Kigali au Rwanda, les Chef d’Etat et des Gouvernements s’étaient engagés de passer de la parole à l’action afin de lutter contre le fléau de la corruption sur le continent.
Or, un des engagements le plus concret est celui de la ratification, par tous les Etats Africains membres de l’Union Africaine, de la Convention de l’Union Africaine pour la Prévention et la lutte contre la Corruption.
C’est dans cette optique que la LICOCO veut mener une étude pour savoir si les Etats Africains matérialisent leurs engagements en mettant en œuvre la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la lutte contre la
Corruption.
A l’heure actuelle, sur 55 Etats membres de l’Union Africaine, 38 pays l’ont ratifié, 11 pays l’ont signé mais ne l’ont pas ratifié, 6 pays ne l’ont pas encore signé ; et d’autres n’ont pas encore déposés les instruments de ratification de
la Convention de l’Union Africaine sur la Prévention et la lutte contre la Corruption.
La République Démocratique du Congo se trouve parmi les Etats qui n’ont pas encore déposé les instruments de ratification malgré la promulgation de la loi no16/029 du 08 Novembre 2016 par le Président de la RDC.

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Plan Stratégique 2019-2023

RÉSUME EXÉCUTIF

Créée en 2004 par quelques fondateurs épris de justice sociale et soucieux de l’ampleur que revêt de la corruption en RDC, la LICOCO vient d’achever la mise en œuvre de son premier plan stratégique 2008-2016.
La LIOCO est depuis lors devenue une organisation incontournable dans le domaine de lutte contre la corruption en RDC. Son expertise et son engagement sont devenus une référence, tant au niveau
national qu’international. Elle est membre de Transparency International, qui est un mouvement
mondial contre la corruption, actif sur le terrain dans plus de 100 pays.
Le fonctionnement historique du bureau de la LICOCO repose sur la forte implication de quelques
membres fondateurs dans les activités opérationnelles. Ce fonctionnement n’est plus adapté à la
nouvelle dimension du bureau national. Des Bureaux provinciaux naissent pour répondre aux
nouveaux défis.
Le développement de nouvelles thématiques liées au réchauffement climatique, à la gestion des
ressources naturelles et au secteur de mines , l’expansion même de la corruption dans presque tous
les secteurs de la vie nécessite la prise en compte de tous les acteurs sociaux, politiques et
économiques dans le lutte contre la corruption et l’impunité.
ADECOM MM a accompagné la LICOCO dans l’élaboration d’une vision à moyen terme servant de
cadre à la mise en œuvre de ce changement. C’est ce qui explique l’impératif pour la LICOCO de se
doter d’un nouveau plan stratégique qui dessine ce changement.
Pour déterminer la stratégie à mettre en place, les axes suivants ont été pris en compte :
– L’appui institutionnel : cet axe met l’accent sur le renforcement des capacités de la LICOCO
des membres et la structure LICOCO à travers le fonctionnement efficace des organes et sa représentativité nationale ;

Le plaidoyer et lobbying auprès des autorités politico administratives (APA) : il s’agit de toutes les actions en vue de la prévention de la corruption et de l’application des lois et
mettre fin à l’impunité;
– La Mobilisation sociale et partenariat : À travers cet axe, la LICOCO poursuivra les
campagnes et renforcera son partenariat avec tous les acteurs de lutte en assurant la protection des activistes anti-corruption. La LICOCO devra également renforcer et promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile (OSC) et le secteur privé ;
– La mobilisation de ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan stratégique et au
fonctionnement institutionnel de la LICOCO tout en promouvant le fundraising ;
– La recherche, documentation et publication : en vue vulgariser les connaissances et de
partager l’expérience et les bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption ; y compris la mise en place d’une base des données.
Après analyse de son contexte, la LICOCO, avec l’accompagnement du Bureau d’études ADECOM, a
traduit les perspectives souhaitées en résultats atteignables d’ici 5 ans. Elle a ensuite identifié les
actions à mener par ordre de priorité et défini les ressources nécessaires pour leur mise en œuvre.
Un dispositif de suivi-évaluation a été mis en place et des mécanismes pour faire de la LICOCO une
organisation professionnelle et de référence en matière de lutte contre la corruption et l’impunité en RDC.
Cette stratégie devra être assortie des plans opérationnels annuels.

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CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

PRÉAMBULE
Nous, Peuple congolais,
Uni par le destin et par l’histoire autour de nobles idéaux de liberté, de fraternité, de
solidarité, de justice, de paix et de travail ;
Animé par notre volonté commune de bâtir, au cœur de l’Afrique, un Etat de droit et une
Nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie politique, économique,
sociale et culturelle ;
Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le
tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes, sont à l’origine de
l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays ;
Affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité
nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ;
Réaffirmant notre adhésion et notre attachement à la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, aux Conventions des
Nations Unies sur les Droits de l’Enfant et sur les Droits de la Femme, particulièrement à
l’objectif de la parité de représentation homme-femme au sein des institutions du pays ainsi
qu’aux instruments internationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits
humains ;
Mû par la volonté de voir tous les Etats Africains s’unir et travailler de concert en vue de
promouvoir et de consolider l’unité africaine à travers les organisations continentales,
régionales ou sous-régionales pour offrir de meilleurs perspectives de développement et de
progrès socio-économique aux Peuples d’Afrique ;
Attaché à la promotion d’une coopération internationale mutuellement avantageuse et au
rapprochement des peuples du monde, dans le respect de leurs identités respectives et des
principes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque Etat ;
Réaffirmant notre doit inaliénable et imprescriptible de nos organiser librement et de
développer notre vie politique, économique, sociale et culturelle, selon notre génie propre ;
Conscients de nos responsabilités devant Dieu, la Nation, l’Afrique et le Monde ;
Déclarons solennellement adopter la présente Constitution.

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Etude d’identification des différents outils de gouvernance de la redd+

A ce jour, le processus REDD+ est en transit vers la phase de mise en oeuvre pour ce qui concerne les programmes qui seront financé par le FONREDD et pour ce qui est du FIP, les porteurs de projets sont en plein exécution sur terrain, mais les outils qui doivent être appliqués pour assurer la gouvernance : certains sont en plein élaboration de fois d’une manière non participative , d’autres sont finis mais méconnus par les parties prenantes du fait qu’ils ne sont pas vulgarisés, d’autre encore ne sont même pas élaborés.

Comme le mécanisme de suivi et contrôle qui déterminerait comment les différents acteurs doivent veiller aux règles et principes de gouvernance à différents niveaux n’est pas encore clairement et effectivement établi, ceci ouvre la porte aux pratiques de corruption et au désavantage des communautés.

Et pourtant, Les performances de la RDC en matière de gouvernance, de transparence et de reddition des comptes, de stabilité et de sécurité, d’efficacité des pouvoirs publics, de respect de la réglementation, d’application de la loi et de la maîtrise de la corruption, du processus REDD+ est un défi nécessitant la mise en œuvre des outils gouvernance ci haut cités.

C’est pourquoi , La Ligue Congolaise contre la corruption (LICOCO) avec l’appui de ses partenaires (Transparence International), mène actuellement plusieurs actions de plaidoyer pour mettre en exergue : (i) les outils de contrôle et de gouvernance sur les changements climatiques ; (ii) l’importance du contrôle citoyen de l’action publique, leur probabilité et impact sur le processus REDD+, (iii) les stratégies du contrôle citoyen et les acteurs du changement social, (iv) dresser la cartographie des risques de corruption dans l’ERPD Maï-ndombe et (v) accompagner les communautés affectées sur terrain.

Et dans cette même optique, elle a mené une étude entre le mois d’Octobre et Novembre 2017 pour identifier les différents outils de gouvernance de la REDD+ existant, analyser leur niveau d’efficacité et d’applicabilité et proposer les solutions stratégiques de mise en application et respect de ces outils par les parties prenantes au programme REDD+.

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by Ange Chiza Ange Chiza Aucun commentaire

Les Outils de Gouvernance sont ils mis en application par WWF a Mushie?

La LICOCO a constaté que le principe de participation et de consultation des communautés locales est très mitigé dans les activités déjà mis en œuvre par WWF à Mushie.

Les lignes ci-haut citées prouvent à suffisance que les communautés locales participent peu au processus REDD+et ne sont pas associés ni à la planification et moins encore à la réalisation du projet.

Depuis le commencement du projet, WWF n’a jamais organisé des activités de sensibilisation ou d’éducation des communautés sur la REDD+. Plusieurs membres des CLD que nous avions contactés  ont affirmé jamais participé à une activité liée à l’éducation à la REDD+ à Mushie.

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by Licoco rdc Licoco rdc Aucun commentaire

RAPPORT D’ÉVALUATION DES RISQUES DE CORRUPTION DANS L’ATTRIBUTION DES DROITS MINIERS EN RDC

L’évaluation des risques de corruption est menée comme partie prenante du Programme de Transparency International sur l’exploitation minière pour le développement durable. L’objectif de cette étude est (i) d’identifier les vulnérabilités systémiques, règlementaires et institutionnelles menant à la corruption dans l’octroi des droits miniers et des licences, permis et contrats y relatifs et (ii) d’évaluer les risques spécifiques de corruption crées par ces vulnérabilités. Ce rapport présente les principaux constats faits à partir de cette étude ainsi que les résultats de l’évaluation des risques de corruption. Il est structuré en six points : – le premier point circonscrit le contexte du pays ; – le deuxième point est consacré à la méthodologie utilisée dans l’étude des risques de corruption ; – le troisième point est dédié à la description et à l’analyse du processus d’octroi des droits miniers (permis et contrat, pratique et contexte) ; – le quatrième point traite de l’analyse des résultats de recherche ; – le cinquième point est consacré à la discussion des résultats de l’évaluation des risques et – le sixième point dédié aux recommandations.

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