by Joseph KABASELE Joseph KABASELE Aucun commentaire

Journée africaine de lutte contre la corruption : La LICOCO plaide pour le renforcement de la compétence de la CENAREF

Le continent africain a célébré, ce lundi 11 juillet 2022, la journée africaine de lutte contre la corruption. Au cours d’une conférence de presse organisée à cette occasion, la Ligue Congolaise de lutte Contre la Corruption (LICOCO) a plaidé pour que la Cellule nationale de renseignements financiers (Cenaref) soit mieux outillée, notamment du point de vue juridique, afin qu’elle rende davantage service à la nation.

Pour le président du Conseil d’administration de cette organisation qui fait office de la section de Transparancy international RDC, Ernest Mpararo, il est plus qu’important d’élargir la compétence de la Cenaref, afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la lutte contre la corruption en RDC, aux côtés d’autres services publics dont l’Inspection générale des finances (IGF) et la Cour des comptes.

Tout en insistant sur la responsabilité collective quant à l’éradication de ce fléau, il a exhorté l’opinion cangolaise à se prendre en charge, en barrant la route à la corruption sous toutes ses formes.

« La lutte contre la corruption nécessite l’implication de tous, étant donné qu’il s’agit d’un mal qui ronge le pays, le continent voire la planète toute entière. Du point de vue politique, des mesures fortes doivent être prises. Le législateur, lui, est appelé à revoir la législation existante afin de l’adapter aux réalités actuelles. C’est alors que nous pourrons espérer pouvoir changer les choses », a-t-il déclaré.

Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour informer la presse congolaise de la lettre que 28 sections de Transparency International Afrique ont adressée aux dirigeants de l’Union africaine (UA), à l’occasion de la journée africaine de lutte contre la corruption, pour leur rappeler leurs engagements et leur demander de prendre instamment des mesures supplémentaires  d’urgence contre ce fléau.

Selon un communiqué de cette ONG internationale spécialisée dans la lutte contre la corruption dans le monde, des dizaines de milliards de dollars américains continuent de quitter le continent africain chaque année, sous forme des fonds illicites.

« La lettre reconnaît également que des dizaines de milliards de dollars, en fonds illicites, quittent l’Afrique chaque année. Cet argent pourrait être investi dans des services publics essentiels pour sa population. Elle appelle les dirigeants à accélérer les stratégies de lutte contre ces flux financiers illicites et à déployer des réformes telles que les exigences de connaître sa clientèle et la fin des structures des compagnies secrètes », souligne-t-il.

A en croire ce film, Transparancy international Afrique a aussi saisi cette occasion pour en appeler à des enquêtes sur la gestion des fonds de relance Covid-19 que la Banque mondiale a mis à la disposition des États pour amortir, tant soit peu, le choc de cette pandémie sur les économies des pays.

https://7sur7.cd/2022/07/11/journee-africaine-de-lutte-contre-la-corruption-la-licoco-plaide-pour-le-renforcement-de

by Licoco rdc Licoco rdc Aucun commentaire

Elections du 23 décembre 2018 en RDC Kabila-ONU-UA : qui trompe qui ?

Revue de presse du lundi 23 juillet 2018.

Alors que le président Joseph Kabila présentait l’état de la nation devant le Parlement, le Conseil de sécurité des Nations unies et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en faisaient autant. A Kinshasa, tout comme à New-York, on a eu droit à deux discours diamétralement opposés. Preuve de divergences qui persistent entre Joseph Kabila, Antonio Guterres et Moussa Faki. Le ton dur affiché, jeudi dernier, par le président Kabila, n’est pas anodin. Question : entre lui, l’ONU et l’UA, qui trompe qui ?, s’interroge le quotidien Kinois.

Jeudi dernier, Joseph Kabila a une fois de plus embouché son discours souverainiste dont il se distingue depuis quelque temps. Le contraire aurait d’ailleurs étonné. Sans ambages, son entourage ne jure que par l’indépendance de la RDC dans la conduite de ses affaires intérieures.

Joseph Kabila est revenu sur un engagement déjà annoncé il y a peu, à savoir que c’est avec des fonds propres mobilisés par l’Etat congolais que la Céni devrait organiser le triple scrutin (Présidentielle, législatives nationales et provinciales) du 23 décembre 2018.

Va-t-il tenir sa promesse ? Seul l’avenir le dira. Toutefois, au moment où à Kinshasa, le président Kabila haranguait le Parlement, à New-York se réunissaient en même temps les membres du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Sur la table des discussions : la situation de crise politique et sécuritaire en RDC. Si dans la capitale congolaise, Joseph Kabila a porté la toque de grand défenseur de la souveraineté de la RDC, déterminé à exclure du jeu politique congolais toute mainmise étrangère, à New-York, les experts de l’ONU et de l’UA n’ont pas caché leur inquiétude sur les nombreux verrous qui obstruent la route qui mène vers l’alternance démocratique en RDC.

En revanche  le Phare affirme à la une :Crise congolaise : ONU et UA, l’Accord du 31 décembre 2016 incontournable.

Bien que le Chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, l’ai superbement ignoré dans son discours sur l’état de la Nation, le jeudi 19 juillet 2018, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès au Palais du Peuple, en présence de nombreux invités dont des ambassadeurs et chefs des missions diplomatique, l’Accord du 31 décembre 2016 continue de tenir la route, aux yeux de l’ONU et l’UA.
En effet, ces deux institutions ont, dans un communiqué conjoint rendu public le même jour, exprimé leur vive « inquiétude » quant aux défis à relever pour renforcer la confiance dans le processus électoral ».

Dans une sorte de réponse indirecte à Kinshasa, qui semble faire fi des pressions internes et externes exigeant la mise en œuvre intégrale de ce compromis politique, elles ont clairement souligné que ce deal politique est l’unique voie de sortie de la crise congolaise.

Toujours dans le chapitre du processus électoral ,   CENI – Clôture formation magistrats : « Les listes provisoires de candidats députés provinciaux retenus seront affichés le 25 juillet », N. Basengezi, écrit le site d’information 7/7.cd 

La Commission Électorale Nationale Indépendante « CENI » a bouclé ce samedi 21 juillet 2018, le séminaire de formation des magistrats, sur la gestion des contentieux électoraux.

Ces magistrats formés auront donc pour mission principale de résoudre tous les problèmes liés à cette étape cruciale, qui est celle du contentieux électoral.

« C’est la raison d’être de cette formation pour que les magistrats maîtrisent les nouveaux systèmes qui sont apparus comme le seuil, le fonctionnement de la machine à voter… », a fait savoir Norbert Basengezi.

Dans la foulée, le vice-président de la CENI a annoncé pour le 25 juillet prochain, l’affichage des listes provisoires de candidats députés provinciaux retenus. Et le contentieux proprement dit, débutera à partir du 26 juillet.

S’agissant de l’ouverture des BRTC pour la présidentielle et les législatives nationales, le rendez-vous est maintenu pour le 25 juillet prochain, soit dans 4 jours

Sur un autre registre Actualité.cd révèle ,RDC-Beni: 14 détenus morts en deux mois dans la prison de Kangbayi

Selon le médecin de cet établissement pénitentiaire, les pensionnaires manquent   d’intrants médicaux.

“Depuis le mois de juin nous avons enregistré 14 cas de décès suite au manque des médicaments dans la prison de Kangbayi. Pour ce mois de juillet, trois cas de décès ont été enregistrés”, a dit à ACTUALITE.CD, Dr Mwira Robert, médecin de la prison de Kangbayi.

Cette maison carcérale construite pour accueillir 150 détenus compte actuellement plus de 650 prisonniers, selon le maire de Beni.

“Les prisonniers font de fois une à deux semaines sans être alimentés.Les médicaments qu’on nous amène ne répondent pas aux besoins des détenus. L’État appuie rarement en médicaments cette prison. Ce qui nous aide à limiter le pire ici c’est le système de transfert [Ndlr: de la prison vers l’hôpital général de référence de Beni],  de fois nous effectuons 4 à 5 transferts par jour. Nous sommes allés bousculer le maire de Beni la semaine dernière pour que l’État congolais approvisionne régulièrement en nourriture et en médicaments cette prison”, a ajouté le médecin.

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RDC : Fonds Okapi, l’Etat risque de perdre 22 millions USD au 31 Octobre 2017

Revue de presse du lundi 16 octobre 2017.

RDC : Fonds Okapi, l’Etat risque de perdre 22 millions USD au 31 Octobre 2017, écrit  le site d’information zoom-Eco.

 

L’Etat congolais risque de perdre 22 millions de dollars américains si un Décret n’est toujours pas signé au 31 Octobre 2017 dans le cadre du Fonds Okapi destinés à la protection des forêts et des aires protégées. Ce financement mis à la disposition de la RDC depuis 2014 par la Banque allemande de développement et le Fonds Mondial pour l’Environnement n’a jusque-là jamais été activé à cause de l’absence de ce Décret.

En sa qualité de Président du Comité National de Pilotage du Fonds National pour la Réduction des Emissions de Gaz à Effet de Serre (FONARED), le Ministre des Finances, Henri Yav Mulang a été approché à Washington par le Directeur du secteur Environnement de la Banque Mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, Benoît Bosquet pour examiner les modalités d’absorption des ces fonds qui nécessitent juste la signature d’un Décret par le Premier Ministre congolais Bruno Tshibala.

Si à la date butoir le fonds n’avait pas été créé par Décret, Benoît Bosquet a indiqué que « le projet devrait être restructuré pour éviter que les fonds soient perdus et retournés auprès des bailleurs qui les ont alloués ».

Dans cette perspective et compte tenu de la procédure un plus longue par rapport au délai d’examen et d’approbation de la proposition du Décret par le Conseil des Ministres, une autre option est mise sur table. Elle consiste à réorienter ce financement au FONARED. Ce, après avis du Gouvernement de la République.

Dans l’enregistre politique, la visite  de Zuma à Kinshasa,la tripartite Céni-CNSA-Gouvernement ont largement dominé l’actualité.

la Prospérité a titré à sa Une; Kabila-Zuma : échanges fructueux à Kinshasa !

Du communiqué conjoint publié à l’issue de la séance travail, il ressort que les deux hommes d’Etat « ont échangé sur le développement de la situation politique, sécuritaire et économique dans l’Espace SADC ainsi que dans la région des Grands Lacs ».

Dans ce cadre précisément, ils ont réitéré «leur totale adhésion aux décisions pertinentes du 37ème sommet de la SADC concernant la position positive de la situation politique en République Démocratique du Congo ».

le journal a rappelé  qu’à l’occasion de ces assises tenues à Pretoria les 19 et 20 août 2017, l’institution sous-régionale avait premièrement pris « note d’un certain nombre de problèmes qui ont rendu irréaliste la tenue des élections par la République démocratique du Congo en décembre 2017 comme prévu initialement » et demandé à la CENI  « de publier le calendrier électoral révisé en consultation avec le Gouvernement et le Conseil national de suivi de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 (CNSA) »

Il est précisé, dans le communiqué conjoint de ce dimanche 15 octobre 2017, que les Présidents Kabila et Zuma « ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région », de même qu’ils « ont renouvelé leur engagement à consolider les relations bilatérales qui existent » entre la RDC et l’Afrique du Sud.

 

Par ailleurs, Politico.cd juge cette visite inopportune et se penche plutôt sur des soupçons  de corruption qui pèsent sur le président Sud-Africain , titre :  Zuma, le médecin malade

Ce dimanche 15 octobre, Jacob Zuma est attendu à Kinshasa, en sa qualité du président la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).  Alors que la crise politique en République démocratique du Congo atteint un point culminant, le sulfureux président sud-africain endosse officiellement le costume du médecin traitant, qui ne lui va certes pas.

En effet, la justice sud-africaine a confirmé vendredi que le président Jacob Zuma pouvait être poursuivi pour corruption dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui il y a une dizaine d’années.

Dans un jugement lu à l’audience par le juge Eric Leach, la Cour suprême d’appel de Bloemfontein (centre) a rejeté un appel du chef de l’Etat contre la décision de relancer contre lui 783 inculpations de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds. Cette décision renvoie la balle dans le camp du parquet général sud-africain, qui doit désormais décider de relancer ou non le dossier et, éventuellement, de renvoyer Jacob Zuma devant un tribunal.

Ainsi, comme Joseph Kabila, Jacob Zuma est sévèrement critiqué pour sa présidence chaotique à la tête de la Nation Arc-en-ciel. Le chef de l’Etat sud-africain est accusé d’avoir touché, alors qu’il était vice-président, des pots-de-vin pour un contrat d’armement de 4,2 milliards d’euros signé en 1999 par l’Afrique du Sud avec plusieurs entreprises européennes, dont la française Thales.

TRIPARTITE CÉNI-CNSA-GOUVERNEMENT : UNE COALITION DE « FALSIFICATEURS », titre pour sa part le Potentiel

Après avoir bâclé l’arrangement particulier de l’Accord politique du 31 décembre 2016, la MP et ses débauchés de l’opposition se sont lancés samedi dernier au Palais du peuple dans une nouvelle tentative de violation. La tripartite Céni-CNSA-Gouvernement a reçu mission de consacrer une nouvelle prolongation du cycle électoral. Fondé sur de fausses bases, le trio se positionne en une coalition de « falsificateurs » jusqu’-auboutistes déterminés à flouer le peuple en donnant un blanc-seing au schéma apocalyptique de la Céni.

Joseph Olenghankoy (CNSA), Bruno Tshibala (Gouvernement) et Corneille Nangaa (Céni) se sont donné rendez-vous au Palais du peuple pour évaluer à mi-parcours, selon eux, le processus électoral au regard de l’Accord politique du 31 décembre 2016. Samedi dernier, dans une salle de Conférences internationales aux couleurs de la MP (Majorité présidentielle), chacun en ce qui le concerne a joué sa partition pour apporter de l’eau au moulin d’un processus électoral plus que jamais pris en otage par la famille politique du chef de l’Etat.

Dans la salle de Conférences internationales, une présence remarquée des membres du bureau politique de la MP alignés à la première rangée. De quoi dire que c’était un forum de la MP. Par ce dispositif protocolaire, la MP a voulu lancer un message : c’est elle qui tient les rennes de la tripartite et du processus électoral. Qu’on se le dise !

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Revue de presse du lundi 13 février au vendredi 17

« Economie congolaise: quand la crise politique fait oublier l’assiette« , Titre à sa Une le site d’information Economico.cd

Depuis près d’un an, l’économie congolaise souffre. Plusieurs mesures avaient été prises en 2016 par le Gouvernement pour enrayer la crise et à la mi-janvier 2017, la Banque centrale du Congo a relevé son taux directeur de 7% à 14%. Rien n’y fait: aujourd’hui le Franc congolais vient de dépasser au marché parallèle la barre des 1.300 pour 1 dollar américain.

Le constat: une économie en berne, un pouvoir d’achat en panne

Deux chiffres illustrent le ralentissement de l’économie congolaise: l’accroissement du PIB était de 8% pendant la période 2012-2015 pour 2,7% en 2016. La moyenne africaine est de 3,7% pour l’année 2016 contre 4% en 2015. Plusieurs facteurs ont entraîné un ralentissement de l’économie congolaise: le recul de la demande chinoise en matières premières, les prix exorbitants en terme de fournitures d’énergie, la crise politique, la corruption, un système bancaire qui finance essentiellement les activités d’import-export,…

Depuis l’avènement du gouvernement Badibanga, il n’y a pas eu de décisions économiques majeures pour l’économie ou le social, où plutôt il n’y a pas eu de décisions ayant un effet positif majeur sur l’économie congolaise. En effet, les efforts louables de la Banque centrale du Congo qui a élevé son taux directeur ou a injecté des dollars sur le marché n’ont pas suffi à enrayer la courbe inflationniste et la dépréciation du Franc congolais.

Dans un autre registre l’affaire Fonds de Promotion de l’Industrie( FPI)  refait surface avec la divulgation des élèménts du  rapport parlementaire par le journal Français le Monde, citer par le site d’information Politico.cd

« Kinkiey Mulumba accusé  avoir reçu 450.000 USD du FPI pour payer un crédit bancaire »

Un rapport parlementaire accuse l’ancien ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba d’avoir reçu 450.000 du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI) et qui n’aurait jamais servit, apprend-t-on du journal LE MONDE. 

Le jour français Le Monde affirme avoir eu connaissance d’un rapport parlementaire mettant en cause des autorités de la RDC dans un vaste détournement au sien du Fond pour la Promotion de l’Industrie.  Ce document de 66 pages, affirme Le Monde  dans son édition Afrique a pu consulter, est une « enquête rigoureuse » qui met à mal l’ambition industrielle du pays et révèle, preuves à l’appui, les pratiques corruptives de la classe politique.

Ainsi,  Tryphon Kin Kye Mulumba, ministre des relations avec le Parlement de 2014 à 2016, se serait vu octroyer un prêt de 450 000 dollars pour équiper et pérenniser l’imprimerie de son groupe de presse. Sauf que, affirme toujours le média français,  cette somme n’a pas servi à contribuer à l’industrialisation du pays. « Le ministre a plutôt remboursé un précédent crédit contracté auprès d’une banque plus à cheval sur les traites », renseigne cet article publié lundi 13 février.

Par ailleurs, le même rapport affirme que des députés devenus limiers sont parvenus à confirmer les détournements au prix de descentes à l’improviste dans les locaux du FPI et de visites des projets industriels qui ont bénéficié d’un appui à Kinshasa et à Lubumbashi, la capitale de la province minière du Haut-Katanga. Respectivement 70 et 78 % des projets n’y ont pas été réalisés. « Et les fonds perçus ne sont pas remboursés par les promoteurs ; le financement de ces projets n’a pas tenu compte des études de rentabilité et de la capacité financière des promoteurs ; les efforts de recouvrement ne sont pas perceptibles », peut-on lire dans le rapport. Les enquêteurs concluent sans ambages : « En clair, il y a détournement de fonds par les promoteurs des projets et laxisme du chef du FPI »

Selon le rapport d’enquête parlementaire, les pertes ou plutôt les détournements s’élèvent à 138 838 100, 98 millions de dollars. Parmi les bénéficiaires se trouvent nombre de députés et sénateurs congolais – parmi les mieux payés de la planète. Des gouverneurs, des ministres en exercice… Il y a aussi d’anciens membres du gouvernement et leurs proches.

Avec Le Monde Afrique.