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Processus Électoral en RDC: La Licoco en campagne contre les achats de consciences

 Les Congolais iront aux urnes le 23 décembre prochain selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour élire leurs dirigeants lors des élections couplées, présidentielle, législatives nationales et provinciales pour un mandat de 5 années.

Pour l’instant, l’heure est à la campagne électorale, un moment propice pour chaque candidat à la présidentielle et aux législatives provinciales et nationales 2018 de distiller des messages contenus dans leurs projets de société afin de convaincre les électeurs. Si certains parviennent à tenir des discours politiques claires répondant plus ou moins aux préoccupations de la population, tel n’est pas le cas pour d’autres candidats qui s’emploient, sans scrupule, à des pratiques de corruption par l’achat de consciences des électeurs moyennant l’argent ou autres présents.

Pour prévenir ou réduire les risques de telles pratiques, les équipes de la Ligue congolaise de lutte contre la corruption, LICOCO sont en pied d’œuvre à Kinshasa et à Matadi dans la province du Kongo Central, pour éveiller la conscience des citoyens sur le vote utile à travers la campagne de sensibilisation dénommée « Ne vendez pas votre vote ».

Cette campagne a pour principale cible les femmes qui vivent dans des zones urbano-rurales souvent exposées à des pratiques de corruption exercée en cette période par des politiciens corrompus et des personnes dépourvues d’éthique et en quête de pouvoir pour l’enrichissement illicite au détriment de la population.

Les descentes effectuées dans les grands marchés et principales artères de ces deux villes précitées ont permis aux citoyens de s’approprier l’intérêt de la campagne. Aussi sont-ils sortir de leur silence en dénonçant l’immoralité de certains candidats. « Mes collègues et moi, nous avons vendu nos cartes d’électeurs contre un bassin et un montant de 10.000 Fc équivaut à 6$ US à un candidat député de la circonscription de Mont Amba. J’exprime mes profonds regrets d’avoir posé un tel acte par ignorance et promet d’en parler à d’autres mamans du marché pour ne pas tomber dans ce piège », a révélé l’une des femmes vendeuses de poisson au Marché Kingabwa dans la commune de Limete.

Partout où est passé le carnaval « Ne vendez pas votre vote », selon des témoignages, la pratique d’achat des cartes d’électeurs a été dénoncée par les citoyens. C’est le cas d’un candidat député, promoteur d’une école de Kinkole, qui exigerait à tous les élèves à l’âge de vote d’apporter leurs cartes d’électeurs à la direction avant tout accès en classe. Cette dénonciation fera l’objet d’une enquête minutieuse du Bureau CAJAC-Kinkole de la LICOCO (Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne) afin de vérifier si, effectivement, les prétendues allégations portées contre le responsable de cette école s’avèrent vraies.

Globalement, la campagne a été chaleureusement accueillie par les citoyens, déterminés à voter par raison et à jouer leur rôle comme il faut dans ce processus électoral, afin d’apporter un changement radical pour la construction des nouvelles institutions de la République.

La campagne de sensibilisation sur le vote utile, initiée par la LICOCO dans le cadre de son programme « Impact » qui permet de mobiliser un grand nombre des citoyens contre la corruption, va continuer jusqu’à la fin de la campagne électorale.

LICOCO

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Rapport d’Audit du projet Impact

Cette mission s’inscrit dans un cadre contractuel et, est  réalisée conformément aux prescrits du règlement financier de la LICOCIO, des  conventions de partenariat avec Transparency International.

Dans le cadre des divers programmes et projets, la LICOCOtravaille en partenariat avec plusieurs partenaires financiers pour la réalisation des activités.

Le montage institutionnel et financier dans ce partenariat laisse à la LICOCO l’autonomie de gestion pour les activités programmatiques et logistiques à sa charge tout en maintenant son entière responsabilité vis-à-vis des partenaires techniques et financiers.

Au cours des 2 exercices audités, 290.371.18 USD ont été versés par  Transparency International à la LICOCO pour la mise en œuvre des activités et l’appui à son fonctionnement.

Après cette période de 2 ans de mise en œuvre des activités, un audit des comptes  est envisagé en vue d’authentifier les dépenses de la LICOCO et certifier la conformité de sa comptabilité aux principes de gestion et de bonne gouvernance.

Télécharger ici le rapport

 

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Les membres de Transparency International en Assemblée générale à Copenhague

Les travaux de l’Assemblée Générale de Transparency International (TI) ont débuté le samedi 20 octobre 2018 à Copenhague au Danemark, avec une forte représentation des membres venus de différents horizons du monde, issus de diverses cultures, mais toujours animés d’une même effervescence qui se traduit par une volonté commune de combattre sans relâche la corruption sous toute ses formes dans tous les secteurs de la société.

Déjà au début des travaux, le ton a été donné par Mme Delia Ferreira, présidente de TI qui a déclaré haut et fort que « la petite corruption prend de l’ampleur dans toutes les sociétés et détruit la vie des millions de citoyens à travers le monde ». Il y a de ce fait urgence pour les acteurs anticorruptions d’intensifier la lutte en impliquant les citoyens du monde pour venir au bout de la corruption.

Dans la suite de cette première des travaux, les participants ont échangé sur plusieurs thématiques reparties en sessions, dont la première s’est focalisée sur l’intégrité et les financements des partis politiques.

La Ligue Congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), contact de Transparency International en République démocratique du Congo, participe à ses assises par l’entremise de son Secrétaire Exécutif, Ernest Mpararo. Ce dernier a estimé : « L’intégrité des partis politique est l’élément déclencheur de la bonne gouvernance. Lorsqu’un parti politique n’est ni transparent, ni redevable aux membres, un tel parti politique, une fois au pouvoir, ne pourra jamais promouvoir les valeurs de transparence, de redevabilité et d’intégrité ».

Une session consacrée essentiellement à l’Afrique subsaharienne s’est appesantie sur le chemin parcouru depuis Berlin, Kinshasa et Copenhague, lequel avait abordé les thématiques telles que « Intégrité des partis politiques », « Transparence dans le processus de passation des marchés », « Flux financiers illicites », « Transparence foncière » et « Transparence dans le secteur de l’éducation ».

Ces différents problèmes identifiés ont été passés au peigne fin lors des échanges entre les sections Afrique de TI, afin d’ évaluer les actions menées et les engagements pris par les Chefs d’États africains à lutter contre la corruption sur le continent et à garantir une culture de bonne gouvernance et d’État de droit.

Cette Assemblée générale coïncide avec la célébration du 25e anniversaire de Transparency International, une occasion pour les membres de procéder à une rétrospection du travail réalisé jusqu’à ce jour. A tout point de vue, le combat consacré à la lutte contre la corruption a connu des avancées, mais beaucoup reste encore à faire pour assainir notre planète de ce fléau qui constitue un obstacle considérable pour atteindre les objectifs du développement durable(ODD).

Licoco

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Plan Stratégique 2019-2023

RÉSUME EXÉCUTIF

Créée en 2004 par quelques fondateurs épris de justice sociale et soucieux de l’ampleur que revêt de la corruption en RDC, la LICOCO vient d’achever la mise en œuvre de son premier plan stratégique 2008-2016.
La LIOCO est depuis lors devenue une organisation incontournable dans le domaine de lutte contre la corruption en RDC. Son expertise et son engagement sont devenus une référence, tant au niveau
national qu’international. Elle est membre de Transparency International, qui est un mouvement
mondial contre la corruption, actif sur le terrain dans plus de 100 pays.
Le fonctionnement historique du bureau de la LICOCO repose sur la forte implication de quelques
membres fondateurs dans les activités opérationnelles. Ce fonctionnement n’est plus adapté à la
nouvelle dimension du bureau national. Des Bureaux provinciaux naissent pour répondre aux
nouveaux défis.
Le développement de nouvelles thématiques liées au réchauffement climatique, à la gestion des
ressources naturelles et au secteur de mines , l’expansion même de la corruption dans presque tous
les secteurs de la vie nécessite la prise en compte de tous les acteurs sociaux, politiques et
économiques dans le lutte contre la corruption et l’impunité.
ADECOM MM a accompagné la LICOCO dans l’élaboration d’une vision à moyen terme servant de
cadre à la mise en œuvre de ce changement. C’est ce qui explique l’impératif pour la LICOCO de se
doter d’un nouveau plan stratégique qui dessine ce changement.
Pour déterminer la stratégie à mettre en place, les axes suivants ont été pris en compte :
– L’appui institutionnel : cet axe met l’accent sur le renforcement des capacités de la LICOCO
des membres et la structure LICOCO à travers le fonctionnement efficace des organes et sa représentativité nationale ;

Le plaidoyer et lobbying auprès des autorités politico administratives (APA) : il s’agit de toutes les actions en vue de la prévention de la corruption et de l’application des lois et
mettre fin à l’impunité;
– La Mobilisation sociale et partenariat : À travers cet axe, la LICOCO poursuivra les
campagnes et renforcera son partenariat avec tous les acteurs de lutte en assurant la protection des activistes anti-corruption. La LICOCO devra également renforcer et promouvoir le partenariat avec les organisations de la société civile (OSC) et le secteur privé ;
– La mobilisation de ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan stratégique et au
fonctionnement institutionnel de la LICOCO tout en promouvant le fundraising ;
– La recherche, documentation et publication : en vue vulgariser les connaissances et de
partager l’expérience et les bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption ; y compris la mise en place d’une base des données.
Après analyse de son contexte, la LICOCO, avec l’accompagnement du Bureau d’études ADECOM, a
traduit les perspectives souhaitées en résultats atteignables d’ici 5 ans. Elle a ensuite identifié les
actions à mener par ordre de priorité et défini les ressources nécessaires pour leur mise en œuvre.
Un dispositif de suivi-évaluation a été mis en place et des mécanismes pour faire de la LICOCO une
organisation professionnelle et de référence en matière de lutte contre la corruption et l’impunité en RDC.
Cette stratégie devra être assortie des plans opérationnels annuels.

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Un colis d’or estimé à 138 millions Usd de la RDC saisi à Nairobi-Kenya

La police kényane a lancé des enquêtes sur la contrebande d’or d’une valeur de 138 millions de dollars (14 milliards de shillings) saisis au Kenya au mois de Février 2018. L’OR est d’origine Congolaise plus particulièrement du Nord Kivu et est entré au Kenya via le Burundi par un avion affrété par un millionnaire basé en Hong Kong.

Selon une source ayant requis l’anonymat, le colis d’or qui pèse 4,6 tonnes est arrivé au Kenya en février, dans l’espoir d’être légitimé avant d’être vendu aux marchés étrangers en tant que produit du Kenya. Mais le processus semble durer longtemps selon des concessionnaires.

Informée par ses réseaux de Transparence international Kenya, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) a rapidement alerté les autorités de Kinshasa, particulièrement les services du ministère des Mines, pour s’imprégner du dossier d’enquête initié par la police de Nairobi, afin de prendre langue avec le gouvernement du Kenya pour rapatrier le colis d’or en RDC.

Selon les informations dont dispose la LICOCO, une commission constituée des experts, mise sur pied par le ministre des Mines, est déjà à pied d’œuvre sur la possibilité d’une probable récupération du colis d’or.

A en croire le média qui a révélé cette information au grand public, la personne derrière cette contrebande serait un multimillionnaire basé à Dubaï, mais qui a des liens étroits avec certains dirigeants au Congo et au Kenya.

Le suspect serait à la tête d’un empire commercial de plusieurs millions de dollars provenant de la fourniture du matériel militaire aux groupes armés de l’Est de la RDC et de matériaux de construction dans différents pays. Il se serait rendu au Kenya à plusieurs reprises, utiliserait quatre ressortissants congolais bien connectés au Kenya pour l’or du Congo.

Selon la même source, ces quatre ressortissant congolais auraient récemment réussi à faire passer l’équivalent de 3 milliards de shillings d’or à Hong Kong via le Kenya, mais ont eu du mal à faire la même chose pour le lot de 4,6 tonnes.

« La personne est en collusion et travaille avec des citoyens Congolais bien organisés au Kenya.  Au départ, il avait consulté un agent local qui faciliterait la contrebande », a déclaré la source. Et d’ajouter : « On pense que le suspect basé à Dubaï pourrait financer des activités rebelles en République Démocratique du Congo en échange d’or et de matériel militaire.

Les enquêtes précédentes du gouvernement de la RDC ont montré qu’il avait des contacts avec Bosco Ntaganda et le général John Tshibangu ». Cela pourrait être le plus gros lot d’or à faire passer en contrebande dans le pays.

En 2011, environ 2,5 tonnes d’or d’une valeur marchande de 8 milliards de shillings ont été passées en contrebande dans le pays depuis la RD Congo, obligeant le président Kabila à se rendre au Kenya pour des entretiens d’urgence avec le président Kibaki.

Cette nouvelle révélation sur le trafic de contrebande d’or Congolais vient remettre en question les mécanismes de lutte contre la fraude minière dans les postes frontaliers qui font perdre au trésor public des ressources financières importantes.

Aux autorités de prendre des mesures idoines pour réformer la Cellule nationale de lutte contre la fraude minière pour la rendre plus efficace, transparente et opérationnelle.

Source : http://www.mediamaxnetwork.co.ke/469092/police-probe-sh14b-gold-smuggled-from-drc/

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AVIS DE RECRUTEMENT N°001/LICOCO/SE/2018

Postes                              : Coordonnateurs

Département                   : Programmes

Organisation                    : LICOCO RDC

Lieu d’affectation             : Ituri/Bunia et Moanda

Date de publication         : 25 Septembre 2018

Présentation générale 

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services cultes et associations du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et Droits Humains.

La vision de la LICOCO vise une société congolaise où la lutte contre la corruption est mise en avant plan, où toutes formes de corruption sont bannies, les droits sont respectés, les lois appliquées, les richesses du pays profitent à tous et la bonne gouvernance de la chose publique assurée ».

La mission primordiale de la LICOCO est de réduire l’acceptation sociale de la corruption, de lutter contre l’impunité comme mode de vie et de gestion publique d’une part, et d’autre part promouvoir l’éthique et l’intégrité au sein de la population ».

Cette mission est soutenue par les valeurs cardinales suivantes : Transparence, éthique, intégrité et bonne gouvernance.

Contexte du Projet

La LICOCO en collaboration avec Avocat Sans Frontières, « ASF-Belgique » a reçu un financement dans le cadre du Projet « Ressources naturelles et Corruption » pour une durée de 3 ans en vue de Contribuer à la gestion transparente des ressources naturelles dans le respect des droits humains.

Une partie de ce financement  va être affecté à l’ouverture du bureau de la Licoco à Bunia (l’ex province Orientale) et à Moanda (Kongo central) et au recrutement des Coordonateurs qui vont gérer quotidiennement ces bureaux.

Tâches des Coordonnateur CAJAC :

Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes de la LICOCO et du Secrétaire Exécutif, le Coordonnateur CAJAC  aura les responsabilités ciaprès :

  • Recevoir les citoyens et enregistrer leurs plaintes relatives à la corruption, fraude et de détournements se passant dans le secteur des ressources naturelles (mines, forêts, hydrocarbures et changement climatique) ;
  • Conseiller les clients sur les démarches à entreprendre pour recouvrir leurs droits;
  • Assister les clients devant les instances administratives ;
  • Mettre à la disposition des citoyens des avocats pro bono pour les accompagner devant les Cours et Tribunaux
  • Dénoncer les cas de corruption et de fraude avérés ;
  • Travailler en synergie avec d’autres organisations de la société civile pour sensibiliser les citoyens à rapporter des cas de corruption ou fraude liées aux ressources naturelles
  • Produire de rapport narratif sur les activités menées
  • Participer aux activités de la LICOCO au niveau national et provincial
  • Représenter la LICOCO auprès des autorités locales et provinciales
  • Participer aux réformes entreprises par les autorités locales et provinciales pour renforcer la lutte contre la corruption

Conditions de recrutement:

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

  • Avoir un diplôme universitaire en Droit (Economique et Social), Sciences Sociales, Sciences Politique et Administrative, Economie, etc
  • Avoir une expérience professionnelle de 3 ans dans les OSC
  • Etre résidant à Bunia ou à Moanda
  • Avoir une connaissance de la législation sur les ressources naturelles en RDC (Mines, Forêts, Hydrocarbures et Environnement/Changement Climatique)
  • Avoir des connaissances sur l’outil informatique (Word, Excel, PowerPoint)
  • Avoir les capacités de communiquer positivement avec les populations, les bailleurs et les autorités et les secteurs privés  Avoir des connaissances en Anglais

Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation,  d’un CV actualisé, et d’une copie des titres académiques avec trois personnes de référence et leurs contacts.

N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés plus tard.  Les dossiers sont à transmettre au plus tard le  15 Octobre 2018 à 16pm  uniquement  par E-mail à l’adresse suivante

A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sise Avenue Loango 14, Quartier 1, Commune de N’djili /Kinshasa-RDC ;  Email :

licocordc@gmail.com

Objet : Coordonnateur CAJAC/Ituri ou/Moanda.

Les dossiers déposés après la date ci-haut mentionné ne seront pas pris en compte et ne seront pas analysés.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

 

 

 

 

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RDC : le FPI souhaite imposer une «taxe illégale» aux opérateurs miniers (LICOCO)

La ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) a dénoncé l’incorporation d’une taxe illégale dans le système SYDONIA par le Fonds de promotion de l’industrie (FPI). D’après elle, l’«illégalité» de la Taxe de promotion de l’industrie imposée aux entreprises minières se justifie du fait qu’elle n’est nulle part prévue dans le Code minier. Donc, l’appliquer est une violation flagrante de loi minière.

« Plusieurs entreprises minières opérant en RDC nous ont contactées pour se plaindre de l’incorporation dans le système SYDONIA, d’un nouveau tarif douanier, la taxe de promotion de l’industrie, que la DGDA doit appliquer le plus vite possible. S’il s’avère que cette taxe a été incorporé dans le système SYDONIA, cela constituerait une violation grave de la loi n°18/001 du 9 mars 2018 tel que modifié et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 », a indiqué le secrétaire exécutif de la LICOCO, Ernest Mpararo dans son courrier du 31 août 2018 adressé au directeur général du FPI, Patrice Kitebi.

Après avoir parcouru les articles 220bis, 220ter et 220quater de la loi n°18/001 du 9 mars 2018 tel que modifié et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002, la LICOCO constate que nulle part la Taxe de promotion de l’industrie est citée comme étant une taxe que les entreprises minières sont astreintes à payer.

Face à cette réalité, elle invite le FPI à se conformer à l’article 276 alinéa 2 de la loi minière pour que les entreprises minières parviennent à payer ladite taxe. Cela veut dire que Patrice Kitebi devrait attendre cinq ans, à dater du 9 mars 2018, en vertu de la garantie de stabilité du régime fiscale, douanier et de change qui reste intangible.

« La LICOCO demande à la DGDA qui nous lit en copie, de ne pas incorporer cette taxe dans le système SYDONIA au risque d’être en conflit avec la Loi. La LICOCO demande aussi aux entreprises minières victimes de cette taxation illégale de ne pas payer cette taxe car en conflit avec la loi ci-haut citée », a souligné Ernest Mpararo.

Pour des analystes avertis, la démarche du FPI auprès des opérateurs miniers paraît légitime tant qu’elle vise à prélever la Taxe de Promotion Industrielle (TPI) sur les produits importés et ceux venant de la production nationale. Cependant, notent – ils, elle n’est pas légale pour ce secteur où le fiscalité et/ou parafiscalité fait l’objet d’un régime spécial. Tout étant consigné dans le Code minier.

En attendant les argument juridiques des experts du FPI et de la DGDA sur cette question, d’aucuns souhaitent que la démarche à entreprendre reste légale pour ne pas mettre en mal l’application du Code minier qui a déjà fait l’objet de beaucoup de tensions et de conflits entre les opérateurs miniers et le gouvernement.

Les ministres des Mines et celui des Finances, le directeur général de la DGDA, les présidents de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et du G7 miniers ont également reçu, en ampliation, ce courrier transmis au FPI contre accusé de réception le 3 septembre 2018.

Emilie MBOYO | Zoom Eco

 

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Nomination des commissaires aux comptes : la LICOCO alerte la ministre du portefeuille

« L’expert-comptable ne peut exercer une charge d’officier public ou ministérielle ou tout emploi salarié dans la fonction publique », malheureusement, force est  de constater que plusieurs personnes agréent par la commission spéciale de l’Ordre National des Experts Comptables (ONEC) sont en conflit avec la loi, car certaines sont salariés dans d’autres institutions et d’autres assument actuellement des fonctions publiques.

Par conséquent, elles ne peuvent pas être nommées commissaires aux comptes dans les entreprises de l’Etat ce qui violerait l’article 53 de la loi créant l’ONEC et les articles 697, 688 des dispositions du droit OHADA.

Ci-dessous la  lettre adressée à madame la ministre du portefeuille.

Lettre

 

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Enseignement primaire et secondaire : les Responsables Éducatifs s’engagent à combattre la corruption dans les écoles

A quelques jours de la rentrée scolaire 2018- 2019, les chefs d’établissements, administratifs et enseignants des écoles Academia et Lisanga, respectivement privée et publique, se sont engagés à lutter contre la corruption sous toutes ses formes dans leurs écoles.
Cette importante décision a été prise au cours du séminaire de formation sur le thème « Une éducation sans corruption », animée par la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), dans la salle des conférences de l’école Lisanga, à l’intention des acteurs de l’Enseignement primaire et secondaire.

C’est très rare de voir dans la ville de Kinshasa des autorités, enseignants y compris, des écoles de consacrer du temps, -soit trois jours d’affilée- pour apprendre et assimiler les notions d’éthique et de corruption. Cet intérêt traduit une volonté manifeste de changement dans le chef des encadreurs éducatifs des écoles précitées à pouvoir produire un enseignement de qualité et inculquer aux enfants des valeurs morale et éthique irréprochable.

Au cours du partage d’expériences entre participants, il s’est avéré que la corruption cause beaucoup de dégâts sur la qualité de l’éducation en République Démocratique du Congo, et nécessite un engagement collectif de toutes les parties prenantes pour endiguer ce fléau dans le milieu scolaire.

Certains enseignants se sont compromis dans les pratiques de corruption par ignorance de faire la distinction entre un cadeau et un pot de vin venant d’un parent d’élève. D’où, les notions sur l’éthique et l’intégrité du responsable éducatif ainsi que la corruption ont permis aux participants d’élucider tout malentendu sur les faits de corruption dans le milieu scolaire.

Pour arriver à mieux combattre la corruption dans les écoles les chefs d’établissements ont promis de mettre en application le décret-loi sur la gestion des écoles, à rédiger et à faire signé à tout le personnel enseignant et administratif un code de bonne conduite, à vulgariser les conditions d’inscriptions des élèves, à publier les appels d’offre de recrutement du personnel pour choisir les meilleurs d’entre eux en vue de garantir la qualité de l’enseignement.

A cet effet, les deux écoles ont proposé un accompagnement permanent de la LICOCO pour veiller à la mise en œuvre effective des recommandations assorties de ce séminaire de formation dès la rentrée scolaire au mois de septembre prochain.

Il est important de souligner que cette prise de conscience des encadreurs éducatifs des écoles Academia et Lisanga est une garantie pour les parents qui prônent une éducation de qualité des enfants. Et cela va relancer le débat sur le refus de certains responsables des écoles privées et publiques de parler de la corruption dans leurs établissements et ne plus continuer à fermer les yeux face aux pratiques de corruption dans les écoles qui ne font porter préjudice à l’avenir du pays.

Notons-le, cette activité s’inscrit dans le cadre du programme de mobilisation sociale de la LICOCO d’amener les citoyens à s’approprier de cette bataille de la lutte contre la corruption dans notre société

Licoco

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CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

PRÉAMBULE
Nous, Peuple congolais,
Uni par le destin et par l’histoire autour de nobles idéaux de liberté, de fraternité, de
solidarité, de justice, de paix et de travail ;
Animé par notre volonté commune de bâtir, au cœur de l’Afrique, un Etat de droit et une
Nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie politique, économique,
sociale et culturelle ;
Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le
tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes, sont à l’origine de
l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays ;
Affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité
nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ;
Réaffirmant notre adhésion et notre attachement à la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, aux Conventions des
Nations Unies sur les Droits de l’Enfant et sur les Droits de la Femme, particulièrement à
l’objectif de la parité de représentation homme-femme au sein des institutions du pays ainsi
qu’aux instruments internationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits
humains ;
Mû par la volonté de voir tous les Etats Africains s’unir et travailler de concert en vue de
promouvoir et de consolider l’unité africaine à travers les organisations continentales,
régionales ou sous-régionales pour offrir de meilleurs perspectives de développement et de
progrès socio-économique aux Peuples d’Afrique ;
Attaché à la promotion d’une coopération internationale mutuellement avantageuse et au
rapprochement des peuples du monde, dans le respect de leurs identités respectives et des
principes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque Etat ;
Réaffirmant notre doit inaliénable et imprescriptible de nos organiser librement et de
développer notre vie politique, économique, sociale et culturelle, selon notre génie propre ;
Conscients de nos responsabilités devant Dieu, la Nation, l’Afrique et le Monde ;
Déclarons solennellement adopter la présente Constitution.

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