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COMMUNIQUE DE PRESSE/004/LICOCO/2016:Les Membres du Gouvernement sortant doivent respecter l’article 99 de la Constitution

liproco-affiche-corruption-2La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle demande aux  membres du Gouvernement sortant  de  déclarer leurs biens conformément à l’article 99 de la Constitution, eu égard aux soupçons qui pèsent sur plusieurs membres de l’exécutif sortant d’avoir acquis des biens matériels durant l’exercice de  leur fonction.

La LICOCO considère  qu’une telle déclaration des biens des membres du Gouvernement sortant à la cour constitutionnelle viendrait infirmer ou confirmer les soupçons d’enrichissement illicite qui pèsent sur plusieurs membres du Gouvernement de la RDC.

La LICOCO tient à rappeler que les anciens membres du Gouvernement Matata 1 et 2  n’ont pas respecté cette disposition légale car ils n’ont jamais déclaré leurs biens à la fin de leur fonction comme l’exige l’article 99 de la Constitution de la RDC.

Cela  est d’autant plus inquiétant étant donné que la Constitution doit être respectée à la loupe par les dirigeants qui doivent être des modèles pour les autres Congolais.

C’est pour cela que nous demandons au Chef de l’Etat de faire respecter  cette disposition légale en poursuivant en Justice les membres du Gouvernement sortant qui ne s’y conformeraient  pas.

 

 

Fait à Kinshasa, le 18 novembre 2016

Secrétaire Exécutif

Ernest MPARARO

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COMMUNIQUE DE PRESSE 003/LICOCO/2016: MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE : AGISSEZ CONTRE LA CORRUPTION POUR SAUVER LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

liproco-affiche-corruption-2La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, exprime sa vive préoccupation de l’inaction du bureau du Procureur Général de la République face aux scandales et soupçons de corruption à répétition qui incontestablement, ternissent actuellement l’image de marque de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale.

1) Depuis belle lurette, les organisations de la société civile tant nationales qu’internationales ainsi que de médias nationaux et internationaux dénoncent des pratiques de corruption en République Démocratique du Congo et de personnalités ou institutions impliquées dans ces pratiques sont clairement identifiées.

2) Il est inadmissible que le bureau du Procureur Général de la République demeure silencieux et inactif face à telles dénonciations sans ouvrir des enquêtes sérieuses et indépendantes en vue de faire la lumière sur ces allégations.

3) Malheureusement, il est constaté qu’aucune personne n’est poursuivie jusqu’aujourd’hui malgré les soupçons de corruption dans plusieurs affaires, notamment Panama Papers, vente des actifs de la GECAMINES, BGFI Bank, etc.

4) Cette manque de volonté du bureau du Procureur Général de la République face aux allégations de corruption a comme conséquence, la fuite des capitaux sous d’autres cieux, l’impunité des auteurs des pratiques de corruption, l’instabilité politique, la menace de la démocratie, les violations des droits de la personne et le sous-développement socio-économique de la RDC.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler à l’opinion nationale et internationale que d’autres dossiers de corruption sont restés dans les oubliettes et sans suite auprès du Bureau du Procureur Général de la République dont :

1. Dossier des infrastructures construites dans le cadre du contrat chinois à Kinshasa et au Katanga
Suite à la dénonciation faite par la LICOCO en 2013, le Procureur Général de la République avait ouvert un dossier judiciaire pour des investigations. 3 ans après, l’Inspecteur Judiciaire travaillant sur le dossier avait été mis en retraite et les investigations ont été clôturées. Ainsi, il est estimé actuellement à plus de 500 millions des dollars, sommes dilapidées par les gestionnaires du contrat chinois en RDC. Les ouvrages réalisés, en conséquence, dont les routes construites seraient déjà dans un état de destruction avancée dans certains coins de la capitale à Kinshasa, pour ne citer le cas.

2. Dossier Fibre optique
Dénonciation faite par un parlementaire en 2013, une commission parlementaire fut mise en place sous la Présidence du Député PALU Godefroid Mayobo, ex-Ministre d’Etat dans le gouvernement Antoine Gizenga. Les conclusions de cette commission ont été accablantes. Au bureau du Parquet Général de la République, l’on observe un silence radio. Aucune personne n’a été interpellée. Plus de 40 millions des dollars seraient partis en fumée et la fibre optique ne fonctionne pas en RDC.

3. Dossier RVA-Gestion de la taxe IDEF
Dénonciation faite par le Sénat en 2010 et une commission fut mise en place sous la conduite du Sénateur RCD Moïse Nyarugabo.
Les conclusions de cette commission furent accablantes car elles accusaient l’ancien Directeur Général de la RVA de mauvaise gestion. Des comptes bancaires pour la gestion de la taxe IDEF furent ouverts en Afrique du Sud sans que le Ministre du Portefeuille ou celui des Finances n’aient donné leurs accords.
En 2011, avec le crash de Hewa Bora à Kisangani, le Ministre de la Justice instruira le Procureur Général de la République d’ouvrir une action judiciaire sur la gestion de la taxe IDEF et de poursuivre les responsables de la RVA.
Avec l’arrivée du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat Luzolo, le dossier a été relancé en 2016. Plusieurs tentatives d’arrestation du DG de la RVA ont été opérées sans résultats escomptés.
Du côté du Parquet Général de la République, c’est le mutisme habituel. Aucune action judiciaire n’a été ouverte par le bureau du PGR sur le dossier RVA et s’il y en a eu, la suite est un secret de polichinelle.
Or, aujourd’hui, les infrastructures aéroportuaires de la RDC sont toutes dans un état de délabrement total. Des compagnies aériennes refusent de desservir dans certaines Ville de la RDC par ce que les infrastructures ne sont pas en bon état. Or, la taxe IDEF avait été crée pour financer la réhabilitation des infrastructures aéroportuaire.

4. Dossier Fonds de Promotion de l’Industrie-FPI

Suite à l’interpellation du DG du FPI par le Député Likinda Bolom Elenge Fidèle en 2014, une Commission d’enquête parlementaire fut mise sur pied par la plénière de l’Assemblée Nationale.
La Commission a publié son rapport en 2016 et les conclusions sont lourdes d’accusations en l’endroit du DG du FPI et certains membres du Gouvernement impliqués dans l’affaire.
Plus de 140 millions de dollars circuleraient entre les mains des politiciens en termes de crédit reçu mais non remboursé. Le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en charge de la lutte contre la Corruption a tenté de faire arrêter le DG du FPI mais sans succès.
Du côté du Bureau du Procureur Général de la République, l’on enregistre un silence radio. Plusieurs Haut Magistrats du Parquet Général de la République que la LICOCO a tenté de contacter sur ce dossier ont affirmé que seul le PGR peut donner l’ordre de faire arrêter le DG de FPI.
Or, avec les 140 millions des dollars, la République pourrait bien financer la réforme de la Défense et celle de la Police Nationale, par exemple.

Dossier BIAC

Par un Communiqué officiel de la Banque Centrale du Congo, la BIAC avait été mis sous administration de la Banque Centrale du Congo en 2016. Le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo enverra une plainte auprès du PGR pour l’arrestation des anciens dirigeants de la BIAC pour détournement des fonds, fuite des capitaux et blanchiment d’argent, etc. Le Bureau du PGR a bel et bien ouvert une action judiciaire pour des investigations approfondies. Des comptes des certains anciens responsables de la BIAC ont été bloqués par le PGR. A l’heure actuelle, aucun ancien dirigeant de la BIAC n’a été arrêté alors que des griefs de détournement des deniers publics pèsent encore contre certains d’entre eux. Au niveau du Bureau du Procureur Général de la République, aucune information sur l’affaire BIAC ou sur l’état d’avancement des investigations du Parquet n’est communiquée aux 300 000 clients, titulaires des comptes bancaires. La LICOCO a tenté à plusieurs reprises d’avoir les informations sur l’avancement des investigations auprès du Bureau du PGR mais sans succès.

5. Dossier Panama Papers Publié par 100 journaux à travers le monde, le dossier Panama Papers a cité des Citoyens Congolais (Civil comme politiciens) possédant des comptes bancaires dans des pays dit « paradis fiscaux »

En RDC, le Porte Parole du Gouvernement a même menacé des journaux qui publieraient des articles sur le dossier Panama Papers. Du côté du Procureur Général de la République, habituel silence radio alors qu’il est très actif pour faire arrêter les opposants politiques, des militants pro- démocraties et des journalistes indépendants.

6. Dossier Fonds d’Investissement Américain OCH-ZIFF La Justice américaine a condamné les responsables du fonds d’investissement américain pour avoir corrompu certains officiels de la RDC afin d’acquérir des titres miniers et des droits pétroliers. Les fonds OCH-ZIFF ont payé une amende de 413 million des dollars à la Justice Américaine. Alors que l’acte de corruption est punissable dans le code pénal de la RDC, le bureau du Procureur Général de la République n’a jamais ouvert une action judiciaire pour savoir la/les personnes qui avaient été corrompu par les responsables d’OCH-ZIFF. Ainsi, l’affaire OCH-ZIFF n’intéresse pas le Procureur Général de la République mettant en cause l’indépendance de la Justice face aux pouvoirs politiques.

7. Dossier détournements des fonds à la BGFI Bank Dossier publié par le Journal le Soir en Belgique qui montre les pratiques de détournements des fonds publics citant certains responsables politiques en RDC.

Des informations importantes sont publiées et des personnes sont citées nommément. Aucune action n’est faite pour ne fut ce que mener des investigations, à titre d’illustration, sur la gestion de la CENI, la gestion de la GECAMINES et d’autres personnalités citées dans cette publication du Journal le Soir.

Des millions des dollars sont dilapidés aux yeux des autorités judiciaires sans que ces derniers ne fassent quoi que ce soit. Les exemples ci-haut donnés ne sont qu’un échantillon parmi tant d’autres dossiers dénoncés par les médias nationaux et internationaux pouvant motiver les autorités judiciaires à ouvrir des enquêtes ou des actions judiciaires contre les présumés auteurs.

Force est de constater que cela n’est pas le cas pour le bureau du Procureur Général de la République reconnu plus dans les actes d’arrestations d’opposants, des militants pro-démocraties, des ONG des droits de l’homme et des Journalistes que de poursuivre les corrompus et les corrupteurs. De tout ce qui précède et vu l’urgence, la LICOCO recommande :

A. Au Président de la République D’ordonner urgemment au Procureur Général de la République d’ouvrir des enquêtes à ce sujet et de faire arrêter pour raisons d’enquêtes, toutes les personnalités

soupçonnées et citées dans ces affaires en vue de lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance ; B. Au Conseil Supérieur de la Magistrature De solliciter auprès de sa hiérarchie, contre toutes affaires cessantes, la suspension du Procureur Général de la République, suite aux manquements graves par rapport à ses attributions légales et morales ;

C. Aux Organisations de la société civile de la RDC De dénoncer l’inaction du bureau du Procureur Général de la République et ses services face aux actes de corruption et de détournements de deniers publics en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 31 Octobre 2016
Pour la LICOCO Ernest Mpararo Secrétaire Exécutif.

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COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT N°001/2016:LA CONDAMNATION DU FONDS SPECULATIF NEW-YORKAIS « OCH-ZIFF » POUR CORRUPTION, AUX ETATS UNIS D’AMERIQUE, UN PAS EN AVANT.

liproco-affiche-corruption-2« La justice congolaise est obligée d’ouvrir des enquêtes sur tous les faits de corruption concernant les contrats miniers et pétroliers en RDC, énumérés dans l’accord entre OchZiff, la Commission Boursière des Etats-Unis (SEC) et la justice américaine» Les organisations non gouvernementales (ONG), signataires du présent communiqué de presse, saluent la condamnation du fonds spéculatif Och-Ziff, au paiement de 413 millions de dollars, pour atteinte à la loi américaine sur la corruption dans les transactions opérées à l’étranger, notamment au Tchad, au Niger, en Libye et en République Démocratique du Congo (RDC), par la justice américaine. Elles invitent par la même occasion, la justice et le parlement congolais à ouvrir des enquêtes, afin d’établir les responsabilités et de punir les coupables. En effet, Il ressort des conclusions de la justice américaine que : – Och-Ziff, ses filiales et partenaires ont pu bénéficier de contrats miniers et pétroliers en RDC, à des prix préférentiels, moyennant versement des pots-de-vin aux officiels congolais, entre 2005 et 2015; – Och-Ziff a demandé que la condamnation soit différée et ses filiales ont plaidé coupable et ont payé 412 millions $ ; – Och-Ziff et ses filiales ont reconnu avoir traité avec des partenaires congolais, notamment les entreprises liées à l’homme d’affaire Israélien proche du pouvoir ; – Les faits de corruption soulignés ont porté, pour la RDC, sur plusieurs entreprises minières notamment Swanmines (Africo), Kinga Miambo Taillings (KMT) et la Société Minière de Kabwelela et Kimpese (SMKK). Interviewé par Bloomberg2 sur la décision de la justice américaine, M. Bernabé Kikaya Bin Karubi, principal conseiller diplomatique du Chef de l’Etat congolais, a vanté l’apport de Dan Gelter RDC, dans le secteur de ressources naturelles, sous ces termes : « nous ne voulons pas d’un seul Gelter mais de 10 ou 15 Gelters qui croient en la RDC et qui viennent travailler avec nous en termes d’apporter le changement dans ce pays ». Les ONG considèrent les faits ci-avant de graves violations portant atteintes aux lois congolaises notamment la Constitution de 2006 à son article 56 telle que modifiée en 2011, qui stipule que : « Tout acte, tout accord, toute convention , tout arrangement ou tout autre fait, qui a pour conséquence de priver la naon, les personnes physiques ou morales de tout ou pare de leurs propres moyens d’existence tirés de leurs ressources ou de leurs richesses naturelles, sans préjudice des disposition internationales sur les crimes économiques, est érigé en infraction de pillage punie par la loi».

Les ONG soulignent que le comportement de toutes les personnes, revêtues d’un mandat public, intervenues dans les différentes transactions, non seulement heurte le Code pénale congolais livre I, en son article 147, mais aussi le décret-loi 017/2012 du 3 octobre 2002 portant Code de conduite de l’agent public de l’Etat, principalement en ses articles 6, 7, 9 al.2 et 4, 12 et 16.
Eu égard à ce qui précède, les ONG signataires recommandent :
Au Parquet Général de la République de :
– Ouvrir des enquêtes judiciaires, afin de vérifier la transparence et les coûts des transactions effectuées dans les entreprises Swanmines (Africo), Kinga Miambo Taillings (KMT) et la Société Minière de Kabolela et Kimpese (SMKK). – Ouvrir aussi des enquêtes à l’endroit des personnalités de nationalité congolaise qui, de près ou de loin,avaient facilité l’acquisition de ces droits miniers ou pétroliersaux prix préférentiels ; – Rétablir l’Etat congolais dans ses droits, en demandant que tous les droits miniers et pétroliers cédés soient payés aux prix réels ;
Au Gouvernement de :
– Suspendre administrativement les fonctionnaires impliqués dans les différents dossiers ; – Evaluer le manque à gagner du pays ; – Réévaluer la participation du Gouvernement congolais dans ces différentes sociétés ; – Prendre des sanctions administratives et financières à ces différentes sociétés ;
Aux deux chambres du Parlement de :
– Initier une enquête parlementaire, afin de clarifier l’opinion sur les valeurs réelles de toutes les transactions portant sur les ressources naturelles réalisées entre 2005 et 2015 ; – Interpeller le Premier Ministre, afin qu’il réponde aux graves allégations, selon la version des faits à la disposition du Gouvernement.
A la société civile de :
– Mener des actions pour que, d’une part, l’Etat congolais soit rétabli dans ses droits et, de l’autre,les personnes impliquées dans lesdites transactions illégales soient poursuivies et punies conformément à la loi.
Fait à Lubumbashi le 11 Octobre 2016

Pour les organisations signataires
N°                      Structures                                                                                Responsables

1. Action Contre l’Impunité pour les Droits Humains (ACIDH) ;           MPIANA Donat
2. African Resources Watch (AFREWATCH) ;                                            MUKENA Richard
3. Association Africaine de Défense des Droits Humains (ASADHO  Jean-Claude KATENDE
4. Cadre de Concertation sur les Ressources Naturelles ;                    MUNGURIEK UFOY Jimmy
5. Coalition PCQVP                                                                                           KATANDE Jean-Claude

6. Comité de Suivi pour la Contribution des Communautés et Eglises à la Transformation Humaine (COSCCET) Père                                                                                                                                   NYEMBO Angelos

7. Détectives Experts pour les Droits Humains au Quotidien (DEDQ)  TSHIMPUKI Georges

8. Groupe d’Actions Non Violentes Evangéliques (GANVE)                      LUKANDA Godefroid

9. Initiative Bonne Gouvernance et Droits Humains (IBGDH)                  KAMBOLADonat
10. Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH)                                TSHISWAKA Hubert
11. Ligue Congolaise de lutte Contre la Corruption (LICOCO)                  MPARARO Ernest
12. Observatoire d’Etudes d’Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale (OEARS) KASONGO Freddy
13. Organisation Congolaise des Ecologistes et Amis de la Nature (OCEAN)     KASS MUTEBAAlidor
14. Organisation pour la Protection de l’environnement et le Développement Durable (OPED) KALONJI Serge
15. Protection des Ecorégions de Miombo au Congo (PREMICONGO)           BWENDA Christian
16. Synergie pour la Gouvernance des Ressources Naturelles / Kongo-Central Encore SGRN   BAKULU Jacques

Pour tout Contact :
BWENDA Christian Tél : +243 814080800 Mail: premicongo@yahoo.fr
MPIANA Donat Tél : +243 997025331 Mail : info@acidhcd.org
KASONGO Freddy Tél : +243 995567001 Mail: oearserdc@gmail.com
MUKENA Richard Tél: +243 822304800 Mail: info@afrewatch.org

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AVIS DE RECRUTEMENT

Dans le cadre de l’exécution de son projet IMPACT- RDC, la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, cherche à recruter 2 jeunes Universitaires ayant terminé les études universitaires en Droit.

  1. Localisation

Le lieu du travail sera à Kinshasa mais avec préférence pour un jeune habitant Kinkole, dans la Commune de la Nsele.

  1. Expérience

 

  • Avoir un Diplôme en Droit
  • Savoir manier l’outil informatique
  • Etre flexible, engagé et motivé

 

  1. Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation et d’un CV. Une copie de votre diplôme doit être annexée.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 30 Août 2016 par courrier ou Email à l’adresse suivante :

A Monsieur le Secrétaire Exécutif de la LICOCO

14 Av Loango, Quartier 1, Commune de Ndjili

Kinshasa

    Email : licocordc@gmail.com

    Tél : 081 60 49 837 ou 089 89 72 130

 

N.B : Les Candidatures féminines seront prises en priorité

 

                             Fait à Kinshasa, le 17/Août/2016

 

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APPEL A CANDIDATURE(AAC)/LICOCO/SE/02/2016:PROGRAMME SECTEUR MINIER – CHERCHEUR NATIONAL

CAHIER DES CHARGES

Contexte

 La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, recherche un chercheur expérimenté afin de conduire une évaluation du risque de corruption dans le cadre de l’octroi de permis et de licences et de la signature de contrats dans le secteur minier, au niveau national, en République Démocratique du Congo. Le chercheur mènera l’évaluation en utilisant un outil développé par Transparency International dans le cadre d’un nouveau programme multi-partenarial appelé « Le secteur minier pour un développement durable », programme visant à renforcer la transparence dans le secteur minier dans 20 pays différents.

Le chercheur conduira une analyse qualitative complète des risques de corruption en se basant sur une série d’indicateurs génériques qui devront être adaptés au contexte national. L’évaluation impliquera une recherche participative et le chercheur aura recours à une série de méthodes dont la recherche documentaire, l’analyse juridique et politique, des entretiens avec des experts et l’organisation de groupes de discussion. Le chercheur aura la responsabilité d’adapter la recherche au contexte national, de collecter et d’analyser les données, de travailler avec les parties prenantes les plus pertinentes et de rédiger le rapport final. Il est attendu du chercheur qu’il travaille en étroite collaboration avec le coordinateur national du programme, avec d’autres membres de LICOCO et avec des experts/acteurs externes, afin de mener à bien ses missions.

Description des missions

Les principales missions du chercheur sont :

  • Suivre une formation sur la méthodologie et l’outil d’analyse du risque

  • Rédiger un rapport d’analyse du risque en respectant le calendrier convenu et en suivant la méthodologie de l’outil d’analyse du risque de corruption. Cela implique de mener les missions suivantes en collaboration avec la LICOCO et des experts externes :

  • Appliquer la méthodologie d’analyse du risque développée par Transparency International
  • Cartographier le processus d’attribution et d’octroi de permis, et les acteurs impliqués en RDC
  • Adapter au contexte national une série de risques pré-identifiés
  • Mener une étude documentaire approfondie de l’information existante
  • Conduire des entretiens et réunir des groupes de discussion avec les personnes et les organisations clés
  • Noter les risques de corruption en évaluant leur probabilité et leurs impacts potentiels
  • Prioriser les risques de corruption et produire des recommandations qui serviront au plaidoyer
  • Rédiger un rapport final d’analyse du risque en prenant en compte les recommandations de LICOCO et des autres parties prenantes

  • Tenir régulièrement au courant la LICOCO de la progression du projet et des difficultés rencontrées

  • Participer au lancement du rapport d’analyse du risque

Calendrier[1]

Tâches Calendrier
Formation à l’outil d’évaluation du risque 10 au 12 Octobre 2016
Adaptation du cadre de recherche D’ici le 30 novembre 2016
Collecte des données (revue documentaire, entretiens, visites de terrain, etc.) et analyse Entre septembre 2016 et le 30 avril 2017
Première version complète du rapport Entre le 15-20 mai 2017
Version finale du rapport 30 juin 2017
Publication du rapport Le 7 Juillet 2017

Les CV et la lettre de motivation doit être envoyé au plus tard le 20 Aôut 2016 à l’adresse suivante :

Nous encourageons les candidatures féminines à postuler et nous tiendrons compte de leurs dossiers.

A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO

Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili

Kinshasa-RDC

Email : licocordc@gmail.com

 

Pour toute information sur le présent appel à candidature, vous pouvez appeler au 081 60 49 837 ou 089 89 72 130

 

 

Fait à Kinshasa, le 5 Aôut 2016

[1] Le calendrier est valable pour le plan global de mise en œuvre au niveau national. Chaque section nationale devra décider quelles dates sont les plus pertinentes par rapport à leur propre calendrier et adapter le calendrier en fonction.

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Avis d’Appel d’offre(AAO)/LICOCO/SE/O1/2016

Dans le cadre du projet IMPACT que la LICOCO met en œuvre en République Démocratique du Congo, elle cherche à acquérir une jeep 4×4  d’occasion de marque Toyota.

Qualification Technique                

  • Jeep d’occasion
  • Kilométrage 30 à 40 000 km
  • Marque Toyota
  • Année de fabrication 2010
  • Epave en bon état
  • Jeep à 5 portières

Les personnes intéressées sont priés de prendre contact avec l’organisation à l’adresse ci-dessous

 

Contact: Av. Loango, n°14, Quartier 1, Commune de N’djili

            Tél : +243 81 60 49 837 / +243 89 89 72 130

            E-mail : licocordc@gmail.com

                          www.licocordc.org

 Les offres devront être soumises à l’adresse ci-haut indiquée ou par voie électronique au plus tard le 11 août 2016 à 16h00 précises, heure de Kinshasa.

 Les offres hors délais ne seront pas acceptées.

 

 

Fait à Kinshasa, le 03 août 2016

Secrétaire Exécutif

 

Ernest Mpararo

 

 

 

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communiqué N° 004:Le PGR doit mettre en application dans l’urgence la plainte de la BCC

bcc_siege_16_001_1_640_350_1La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, suit avec beaucoup d’attention la crise économique que traverse la BIAC, troisième grande banque commerciale en République Démocratique du Congo.

Cette crise risque d’amener plus de 400 000 épargnants Congolais et étrangers dans une faillite historique si le Gouvernement de la RDC ne met pas en application les dernières recommandations de l’Assemblée Nationale. Toutefois, la LICOCO appuis l’initiative courageuse du Gouverneur de la Banque Centrale  du Congo  qui par sa lettre GOUV.D.03 No0665 du 30 Mai 2016 portait plainte à charge des Administrateurs et Dirigeants de la BIAC auprès du bureau du Procureur Général de la République. La Banque Centrale du Congo  reproche aux administrateurs et Dirigeants  de la BIAC  d’avoir violé la loi no 003/2002 du 02 Février 2002 relative à l’activité et au contrôle des Etablissements de Crédit. Les personnes  visées par la plainte de la Banque Centrale du Congo sont :

  1. Mr Charles Sanlaville- Président du Conseil d’Administration,
  2. Mr Elwyn Blattner – Administrateur représentant de l’actionnaire majoritaire SOFIA
  3. Mr Michel Losembe- Directeur Général et Président du Comité de Direction,
  4. Mr Melotte Robert – Directeur,
  5. Mr Michael Blattner- Administrateur,
  6. Mr Blaise Mbatshi – Administrateur,
  7. Mr Edouard Mambu Ma Khenzu- Administrateur La Banque Centrale du Congo reproche aux personnes ci-dessus des actes de mauvaise gestion qui ont conduit à la faillite de la BIAC et aux autres infractions des droits communs dont escroquerie, abus de confiance vis-à-vis des épargnants, faux et usage des faux en écriture.

Vu les faits reprochés à ces personnes et vu la gravité de la situation à la BIAC qui risque de provoquer un soulèvement social, la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption recommande dans l’urgence :

  1. AU BUREAU DU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE

– D’arrêter provisoirement les personnes ci-haut citées pour qu’elles  n’empiètent  pas aux investigations judiciaires,

– D’ordonner la saisie de tous leurs biens et mettre sous séquestre leurs comptes bancaires comme l’a proposée la Banque Centrale du Congo,

  1. LA CELLAULE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT FINANCIER

– De mettre à la disposition du Bureau du Procureur Général de la République toutes les informations bancaires des personnes ci-haut citées,

  1. AUX EPARGNANTS DE LA BIAC QUI ONT SUBIS DES PREJUDICES

– De se constituer partie civile à la procédure et appuyer la plainte de la BCC pour les préjudices subies par cette escroquerie des responsables de la BIAC, – D’engager des Avocats pour plaider vos cas auprès du bureau du Procureur Général de la République

 

  1. AUX INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE

– D’appuyer la plainte de la BCC pour prévenir un soulèvement social qui se pointe à l’horizon en fournissant tout appui au Bureau du Procureur Général de la République.

  1. AUX ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET AU PEUPLE CONGOLAIS

– De soutenir la plainte de la Banque Centrale du Congo pour éviter le cas de l’ancienne Banque de Kinshasa où les épargnants n’ont jamais été remboursés jusqu’aujourd’hui.

 

Fait à Kinshasa, le 06 Juin 2016

Pour la LICOCO

                                                                                                                   Ernest Mpararo                                                 

                                                                                                                   Secrétaire Exécutif

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Communiqué No 023/LICOCO/2016 : La Directrice Générale de la Ligne Maritime Congolaise Est accusée de détournement de la Somme De 26 838 359 Usd au prejudice De La SCTP-Ex ONATRA

content1__0000_19_01-OnatraLA DIRECTRICE GENERALE DE LA LIGNE MARITIME CONGOLAISE EST ACCUSEE DE DETOURNEMENT DE LA SOMME DE 26 838 359 USD AU PREJUDICE DE LA SCTP-Ex ONATRA LICOCO-2016

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, a été informée d’un détournement de la somme de 26 838 359 USD par Madame la Directrice Générale de la Ligne Maritime Congolaise, ex-CMZ, au préjudice de la SCTP, exONATRA. En effet, la SCTP a confiée à la Ligne Maritime Congolaise le recouvrement des frais lies au traitement des navires qui accostent aux ports de Boma et Matadi.

Il s’avère que la Directrice Générale de la LMC recouvre ces frais mais ne les rétrocède jamais à la SCTP comme convenus dans l’accord liant les deux sociétés. La Directrice Générale de la LMC en collaboration avec la société belge MARINVEST SA basée à Anvers ont mis ensemble un mécanisme suspect pour détourner les fonds de la SCTP qui sont évalué aujourd’hui à plus de 26 millions des dollars US.

Le Procureur Général de la République qui a été saisis par la SCTP de ces détournements ne parvient pas à arrêter la Directrice Générale de la LMC alors que les faits sont graves. Les autorités de la SCTP que la LICOCO a contacté ont affirmé que le dossier existe mais n’ont pas voulus donner plus d’informations laissant ainsi à la justice de faire son travail. Les Syndicalistes de la SCTP que nous avions rencontrés s’insurgent contre l’attitude du Procureur Général de la République qui ne parvient pas à appliquer la loi alors que les preuves présentées par la SCTP sont suffisantes pour arrêter la Directrice Générale de la LMC.

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, estime que le Procureur Général de la République doit faire appliquer la loi en arrêtant urgemment la Directrice Générale de la LMC pour qu’elle ne puisse pas bloquer les enquêtes encours. Vu les difficultés financières que traversent la SCTP, le recouvrement de ces 26 838 359 USD peut aider la société à financer son plan d’investissement et résoudre aussi les questions des retraites du personnel de l’ex ONATRA. De ces faits, la LICOCO recommande urgemment : 1. AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE – D’arrêter urgemment la Directrice Générale de la LMC 2. AU PREMIER MINISTRE – De demander la révocation immédiate de la Directrice Générale de la LMC et la traduire devant les Cours et Tribunaux ; 3. A LA JUSTICE BELGE – D’ouvrir une action en Justice contre les responsables de la Société MARINVEST Sa pour complicité de blanchiment d’argent Fait à Kinshasa, le 07 Mars 2016

Pour la LICOCO

Ernest Mpararo

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La Directrice Générale De La Ligne Maritime Congolaise Est Accusée De Détournement De La Somme De 26 838 359 Usd Au Prejudice De La Sctp-Ex Onatra

content1__0000_19_01-OnatraCOMMUNIQUE No 023/LICOCO/2016

LA DIRECTRICE GENERALE DE LA LIGNE MARITIME CONGOLAISE EST ACCUSEE DE DETOURNEMENT DE LA SOMME DE 26 838 359 USD AU PREJUDICE DE LA SCTP-Ex ONATRA LICOCO-2016

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, a été informée d’un détournement de la somme de 26 838 359 USD par Madame la Directrice Générale de la Ligne Maritime Congolaise, ex-CMZ, au préjudice de la SCTP, exONATRA. En effet, la SCTP a confiée à la Ligne Maritime Congolaise le recouvrement des frais lies au traitement des navires qui accostent aux ports de Boma et Matadi. Il s’avère que la Directrice Générale de la LMC recouvre ces frais mais ne les rétrocède jamais à la SCTP comme convenus dans l’accord liant les deux sociétés. La Directrice Générale de la LMC en collaboration avec la société belge MARINVEST SA basée à Anvers ont mis ensemble un mécanisme suspect pour détourner les fonds de la SCTP qui sont évalué aujourd’hui à plus de 26 millions des dollars US. Le Procureur Général de la République qui a été saisis par la SCTP de ces détournements ne parvient pas à arrêter la Directrice Générale de la LMC alors que les faits sont graves. Les autorités de la SCTP que la LICOCO a contacté ont affirmé que le dossier existe mais n’ont pas voulus donner plus d’informations laissant ainsi à la justice de faire son travail. Les Syndicalistes de la SCTP que nous avions rencontrés s’insurgent contre l’attitude du Procureur Général de la République qui ne parvient pas à appliquer la loi alors que les preuves présentées par la SCTP sont suffisantes pour arrêter la Directrice Générale de la LMC. La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, estime que le Procureur Général de la République doit faire appliquer la loi en arrêtant urgemment la Directrice Générale de la LMC pour qu’elle ne puisse pas bloquer les enquêtes encours. Vu les difficultés financières que traversent la SCTP, le recouvrement de ces 26 838 359 USD peut aider la société à financer son plan d’investissement et résoudre aussi les questions des retraites du personnel de l’ex ONATRA. De ces faits, la LICOCO recommande urgemment : 1. AU PROCUREUR GENERAL DE LA REPUBLIQUE – D’arrêter urgemment la Directrice Générale de la LMC 2. AU PREMIER MINISTRE – De demander la révocation immédiate de la Directrice Générale de la LMC et la traduire devant les Cours et Tribunaux ; 3. A LA JUSTICE BELGE – D’ouvrir une action en Justice contre les responsables de la Société MARINVEST Sa pour complicité de blanchiment d’argent Fait à Kinshasa, le 07 Mars 2016 Pour la LICOCO Ernest Mpararo

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COMMUNIQUE DE PRESSE N° 001/2016 : Abandon De La Révision Du Code Minier

ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE OEUVRANT DANS LE SECTEUR DES RESSOURCES NATURELLES

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COMMUNIQUE DE PRESSE N° 001/2016

Abandon De La Révision Du Code Minier :

OPTION LEVEE OU TERGIVERSATIONS DU GOUVERNEMENT DE LA RDC ?

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Les Organisations de la Société Civile œuvrant dans le secteur des ressources naturelles en République Démocratique du Congo, engagées dans le processus de la révision du Code minier, sont très préoccupées par l’arrêt de ce processus par le Gouvernement.

Dans le souci d’en savoir plus sur l’attitude du Gouvernement, elles ont adressé à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en date du 04 février 2016,  une lettre officielle dans laquelle elles l’invitaient respectivement à rouvrir la tripartite pour permettre aux trois parties prenantes (Gouvernement, Compagnies minières et Société civile) de clôturer officiellement les travaux de révision du Code minier et à retransmettre au Parlement le projet de loi portant modification du Code minier de 2002. Cette lettre qui n’a pas reçu un accusé de réception, est restée sans réponse jusqu’à ce jour.

Très inquiètes face à la confusion et aux déclarations contradictoires des membres du Gouvernement, relatives à l’abandon du processus de révision du Code minier[1], qui font suite au retrait surprenant de l’Assemblée Nationale du projet de loi portant révision du Code minier, les Organisations signataires du présent communiqué de presse rendent public ce jour le memo adressé au Premier Ministre à cet effet.

En effet, après analyse dans ce memo de tous les arguments et considérations avancés par les opposants au processus de la réforme de la loi minière au niveau du Gouvernement et des opérateurs miniers, les Organisations signataires jugent ceux ci dépourvus de toute pertinence. Il s’agit des considérations relatives:

– à la baisse des cours des métaux sur le marché international qui  constitue un événement passager;

– aux coûts opérationnels: « taxes illégales, corruption et insuffisance d’approvisionnement en énergique » déjà intégrées dans les charges déductibles des entreprises. La réforme du secteur de l’énergie ayant apporté une possibilité de solution au déficit observé;

–  à l’insécurité juridique et à la stabilité du régime fiscal. Les dispositions du code révisé devant être appliquées dix ans après sa promulgation;

– à la question de dualité du régime juridique: l’injustice dans le traitement des opérateurs évoluant dans le même contexte (Convention et Code minier) qui ne peut être résolue que par la loi;

– à de l’existence de plusieurs fronts auxquels le Gouvernement ferait face: élections, décentralisation, sécurité…

Compte tenu du manque de pertinence de ces arguments évoqués ci-haut, les Organisations signataires invitent instamment Monsieur le Premier Ministre:

  1. à relancer le processus de la révision du code minier par le renvoi du projet de loi portant modification du Code minier au Parlement pour examen et adoption au cours de la session parlementaire de mars 2016,
  2. à mettre fin à la confusion, aux contradictions et aux tergiversations qui règnent au sein de l’équipe gouvernementale sur le processus de la révision du Code minier ;
  3. à ne pas céder aux pressions des entreprises minières tendant à faire échec à la réforme du Code minier en sachant que celles-ci profitent énormément du secteur minier congolais plus que l’Etat et la population congolaise.

Pour tout contact :

Me Georges BOKONDU, Chef de Bureau SARW-RDC, 3, avenue Révolution, quartier SOCIMAT, Kinshasa/Gombe, Tél. 0817070127

Mr Henri MUHIYA, Secrétaire Exécutif de la CERN/CENCO, 59, Avenue Monts Virunga, Kinshasa-Gombe, Tél : 0810526141

Fait à Kinshasa, le 09 mars 2016.

Pour les Organisations signataires :

[1] – déclaration du Ministre des mines à la conférence d’Indaba en Afrique du Sud, le 10 février 2016, déclaration du Ministre de l’économie à l’issue de la réunion de la Troïka, le 15 février 2016, et l’intervention du Directeur de cabinet du Ministre des mines.