Kinshasa, le 25 Janvier 2017, Transparency International publie ce mercredi 25 janvier 2017 le rapport de l’Indice de Perception de la Corruption à travers le monde entier. Ce rapport montre avec beaucoup de certitudes les inégalités causées par la corruption à travers le monde.
Pour l’année 2016, la République Démocratique du Congo occupe la 156è place sur 177 pays avec 21% comme score.
Si nous comparons le score de la RDC de l’indice de perception de la corruption en 2015, il n’ya pas eu d’avancement, nous avons régressé d’ un point passant de 22 à 21 ( 21% pour 2015) , malgré le fait que le Gouvernement s’était engagé à promouvoir la gouvernance et lutter contre la corruption dans la gestion de la chose publique.
Le fait de nommer un Conseiller Spécial en Charge de la lutte contre la corruption au Bureau du chef de l’Etat n’a pas eu d’impact positif sur les résultats de l’IPC 2016, estime un expert en gouvernance que la LICOCO a interrogé.
La Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption , LICOCO en sigle, estime que les résultats de l’IPC 2016 doivent être pris avec beaucoup d’importance par les autorités de la République Démocratique du Congo et plus particulièrement le Président de la République étant donné qu’ ils ont des conséquences sur les investissements extérieurs en RDC, sur la stabilité politique et le développement durable du pays.
Comme vous le savez, les pays ayant une bonne gouvernance attirent beaucoup d’investisseurs étrangers et cela accroit la croissance d’un Etat.
En 2016, la RDC a attiré beaucoup d’attention au niveau national et international sur plusieurs cas de corruption (Dossier BGFI Bank, Dossier FPI, Dossier Gécamines, Panama Pampers, Dossier Fibre Optique, Dossier RVA, Dossier BIAC, etc) mais cela n’a pas attiré une grande attention de la part du Gouvernement de la RDC et des autorités judiciaires.
Les autorités de la RDC doivent briser ce cycle d’impunité pour atteindre les objectifs de développement durable estime le Président du Conseil d’Administration de la LICOCO.
Au niveau de l’Afrique Centrale, les résultats de l’IPC 2016 donne une moyenne de 20 à 25% comme score ce qui confirme le degré élevé de la corruption dans cette région avec comme conséquence les grandes
inégalités sur le plan social, des instabilités politiques et la pauvreté élevé dans cette région.
La LICOCO demande urgemment aux hommes politiques de la RDC et de la région de l’Afrique Centrale de mettre en place un mécanisme efficace de bonne gouvernance, de promouvoir la culture de transparence dans la gestion de la chose publique pour sortir des inégalités ci – précitées.
La LICOCO exhorte le Chef de l’Etat à s’impliquer personnellement à travers le Bureau de son Conseiller Spécial en matière de lutte contre la corruption pour renforcer son action et aider ses services à collaborer étroitement avec d’autres services de l’Etat afin de combattre la corruption en RDC.
La LICOCO invite à une large coalition de la société civile contre la corruption pour faire pression à la classe dirigeante à procéder urgemment aux réformes administratives et judiciaires importantes pour briser le cycle de la corruption et de l’impunité en RDC.
La LICOCO appel aux députés et Sénateurs à consacrer leurs efforts pour voter des lois qui renforcent la lutte contre la corruption et protègent les dénonciateurs des pratiques de corruption.
La LICOCO appel à la mobilisation générale des citoyens à dénoncer les pratiques de corruption à travers les bureaux CAJAC, Centres d’Assistances Juridiques et d’Actions Citoyennes, ouvert dans la Ville de Kinshasa, à Matadi et à Inongo.
Licoco
AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET
Termes de références pour le recrutement d’un consultant pour mener une
étude sur l’impact de la corruption sur les femmes en RDC
Poste : Consultant
Département : Programmes
Durée : 2 mois
Lieu affectation: Kinshasa
Date de publication: 05 janvier 2016
- Présentation générale
La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services cultes et associations du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :
(i)Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :
- Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics) ;
- Dénoncer des cas de détournements et des fraudes et traduire des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
- Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
- Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
- Lutter contre l’impunité à travers la reforme des lois qui le consacrent.
- Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).
La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.
Contexte du Projet
Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO a reçu un financement dans le cadre du projet « IMPACT » pour une durée de 4 ans en vue de mettre en place des centres d’assistance judiciaire et d’action citoyenne en RDC respectivement à N’sele et Kintambo (Kinshasa) ; Matadi (Kongo central) et Inongo (Mai Ndombe).
Dans ce cadre, la LICOCO a besoin d’évaluer l’impact de la corruption sur les femmes en RDC.
Taches du Consultant:
Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes LICOCO RDC, et du Secrétaire Exécutif, le Consultant aura les responsabilités ci-après :
- Identifier et lister les faits de corruption qui impactent les femmes ;
- Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption sur les femmes en RDC ;
- Etablir un échantillonnage de groupe des femmes qui pourra être interrogé,
- Etablir un questionnaire qui sera utilisé par le consultant pour mener l’étude,
- Présenter le questionnaire à la LICOCO pour sa validation,
- Consulter les parties prenantes notamment les ONGs, les institutions publiques et les partenaires au développement pour recueillir leurs avis et considérations ;
- Formuler des recommandations pour amorcer un changement social et des mentalités;
- Présenter les résultats de cette étude au cours d’un atelier, etc ;
Minimum expériences:
- Le candidat doit avoir un Diplôme de Licence en Développement Communautaire, Mobilisation sociale, Economie, Sciences Sociales ou Droit ;
- Une expérience minimum de 3 ans démontrable dans les études similaires ;
- Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées à l’éducation civique, observation électorale, genre et lutte contre la corruption ;
- Prouver d’une capacité d’animation d’ateliers de formations et de suivi des activités ;
- Forte capacités dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec le genre et la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
- Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle
- Sensibilité, adhésion aux valeurs de la LICOCO et Transparency International ;
- Connaissance des langues locales (Lingala), du français et les notions élémentaires en anglais.
Composition du dossier et dépôt des candidatures
Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ; N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.
Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 20 janvier 2017 uniquement par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili Kinshasa-RDC ; Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130 avec comme objet : Consultant
N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées
AVIS DE RECRUTEMENT
Termes de références
Poste : Coordonnateur CAJAC
Département : Programmes
Organisation : LICOCO RDC
Lieu affectation: Inongo
Date de publication: 05 janvier 2016
- Présentation générale
La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services cultes et associations du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :
(i)Lutter contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :
- Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics) ;
- Dénoncer des cas de détournements et des fraudes et traduire des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
- Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
- Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
- Lutter contre l’impunité à travers la reforme des lois qui le consacrent.
- Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).
La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.
Contexte du Projet
Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO a reçu un financement dans le cadre du projet « IMPACT » pour une durée de 4 ans en vue de mettre en place des centres d’assistance juridique et d’action citoyenne en RDC respectivement à N’sele et Kintambo (Kinshasa) ; Matadi (Kongo central) et Inongo (Kongo-central).
Contexte spécifique du Projet :
Dans le cadre du projet IMPACT, la LICOCO procède notamment à (au) :
- Aider les citoyens pour structurer leur plainte, la déposer et suivre les cas devant les instances judiciaires ;
- Travail de plaidoyer pour relayer les réformes sectorielles (foncière, environnementale et forestière, politique ou juridique,
- aménagement du territoire, financière et budgétaire, etc)
La logique derrière les CAJAC:
- Lutter contre la corruption plus efficacement si les citoyens sont impliqués
(le travail contre la corruption n’est pas limité aux seuls “experts”) ;
- Impliquer directement les citoyens permet également de mieux
comprendre le fonctionnement de la corruption et son impact réel sur la vie des gens (ce qui n’est pas toujours clair à partir des sondages) ;
- Refléter l’expérience réelle des individus renforce la légitimité du travail de
Plaidoyer :
Les types de cas traités par les CAJAC diffèrent énormément:
- De la petite corruption (par exemple la délivrance d’autorisations pour des
petites entreprises) à la grande corruption (des centaines de millions de dollars dans les cas de passation de marchés) ;Multi sectoriels (foncier, forestier, REDD+, commerce, santé, éducation, infrastructures, douanes et impôts, etc)
Les clients sont:
_ Des gens vulnérables (femmes, jeunes & communautés locales et peuples autochtones)
_ Des individus, victimes des faits et actes de corruption et détournements ;
Taches du Coordonnateur CAJAC :
Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes LICOCO RDC, et du Secrétaire Exécutif, le Coordonnateur CAJAC aura les responsabilités ci-après :
- Recevoir les clients et enregistrer leurs plaintes relatives à la corruption, fraude et autres actes de détournements ;
- Conseiller les clients sur les démarches à entreprendre pour recouvrir leurs droits;
- Assister les clients devant les instances judiciaires ;
- Dénoncer les cas de corruption et de fraude observés ;
- Mener un plaidoyer auprès des autorités administratives et politiques ;
- Collaborer avec les organisations de la société civile pour éradiquer ce fléau et promouvoir la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la démocratie, etc ;
Minimum expériences:
- Le candidat/firme doit avoir un Diplôme de Licence en Développement Communautaire, Mobilisation sociale, Economie, Sciences Sociales ou Droit ;
- Une expérience minimum de 3 ans démontrable dans les OSC
- Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées à l’éducation civique, observation électorale, genre et lutte contre la corruption ;
- Prouver d’une capacité de facilitation des ateliers de formations et de suivi des activités ;
- Forte capacités dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
- Prouver d’un leadership, d’une capacité en gestion de projet, en planification des activités;
- Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle
- Sensibilité, adhésion aux valeurs de la LICOCO et Transparency International ;
- Connaissance des langues locales (Lingala), du français et les notions élémentaires en anglais.
Composition du dossier et dépôt des candidatures
Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, et de CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ; N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.
Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 20 janvier 2017 2016 uniquement par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili Kinshasa-RDC ; Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130 avec comme objet : Coordonnateur CAJAC/Inongo
N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées
A l Occasion de la 11è Journée Internationale de lutte contre la Corruption : la RDC doit agir contre la Corruption pour éviter son effondrement socio-économique
Depuis 2006 aucun des bureaux de l’Assemblée Nationale n’a produit un rapport financier sur sa gestion. Cette révélation troublante a été faite par le Secrétaire Exécutif de la Ligue Congolaise de lutte de contre la Corruption, Ernest Mpararo , à l’occasion de la cérémonie commémorative de la 11è journée Internationale de lutte contre la corruption.
Le Bureau de l’Assemblée Nationale devrait incarner les valeurs de transparence, intégrité et redévabilité car elle est l’émanation du peuple Congolais qui ne cesse de demander la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques de l’Etat.
A l’initiative du Réseau des Parlementaires Africains de lutte contre la corruption(APNAC), de la Ligue Congolaise de lutte contre la corruption(LICOCO) et d’autres structures Etatiques, la 11è journée Internationale de lutte contre la corruption, placée sous le thème « Unis contre la Corruption pour le développement, la paix et la sécurité », a été célébrée ce 09 décembre 2016 dans la salle des spectacles de Palais du Peuple en présence du 2ème Vice Président de l’Assemblée Nationale et plusieurs autorités du pays.
Cette journée avait comme principalement objectif de rappeler et de mobiliser la population Congolaise et les décideurs politiques sur les principes de redevabilité, de transparence, de l’éthique et de la bonne gouvernance afin de renforcer le mécanisme de lutte contre la corruption.
Mobilisation tous azimut pour combattre la corruption en RDC
Face au problème de corruption érigé en système généralisé en République Démocratique du Congo, le Conseiller spécial du chef de l’Etat en charge de la bonne gouvernance, le Professeur Luzolo Bambi, regrette l’inaction du pouvoir judiciaire pour sanctionner les faits de corruption et lutter efficacement contre l’impunité.
C’est ainsi qu’il appelle à la mobilisation générale de tous les congolais pour combattre la corruption en dénonçant les actes de corruption sous toutes ces forme
Il a précisé que plusieurs discours sur les causes de corruption ont été déjà prononcés, plusieurs documents scientifiques, stratégiques de lutte contre la corruption ont été déjà publié, la lutte contre la corruption aujourd’hui n’est plus une question des lois, mais c’est un problème d’engagement de chaque congolais dans sa structure mentale propre pour lutter contre la corruption et inverser la tendance pour maximiser les recettes au profit de bien être de la population.
De toute évidence, la RDC subit en permanence l’impact destructeur de la corruption dans ses différents secteurs de la vie nationale qu’il s’agit de petite à la grande corruption. Et ce, sans pour autant offusquer les autorités judiciaires du pays qui disposent des mesures coercitives pour réprimer tout acte de corruption.
Selon le Coordinateur de la Cellule Nationale contre l’Impunité au sein du Ministère de la Justice, une enquête menée auprès du Parquet Général près la Cour d’Appel de Matete et de la Gombe dans la Ville de Kinshasa, révèle que sur les 5 dernières années, il n’y a que 0.09% d’infractions de corruption qui sont poursuivis dans ces 2 juridictions de la Ville de Kinshasa.
Les 2 Parquets Généraux de la Ville de Kinshasa ne peuvent pas dire qu’il n’existe pas des dossiers de corruption alors que les médias nationaux comme internationaux en publient chaque jour des scandales.
A titre d’exemple, nous pouvons citer :
On estime à plus de 500 millions de dollars, sommes dilapidés dans le dossier des infrastructures construites dans le cadre du contre chinois à Kinshasa et au Katanga, les conclusions accablantes de la commission d’enquête Mayobo sur le dossier fibre optique , l’affaire Fond de Promotion d’Industrie ( FPI), dont plus de 140 millions de dollars continuent à circuler entre les mains des politiciens en terme de crédit non rembourser, on peut ajouter dans cette liste non exhaustive l’affaire Fonds d’Investissement Américain OCH-ZIEF , Panama Pampers, affaire 880 millions de dollars des Royalties de la Gecamines, dossier BGFI Bank- CENI, la gestion opaque de la Gécamines et de la RVA; tous ses exemples donnés ne sont qu’un échantillon parmi tant d’autres dossiers dénoncés par les médias nationaux et internationaux pouvant motiver les autorités judiciaires à ouvrir des enquêtes ou des actions judiciaires contre les présumés auteurs. Du côté du Parquet Général de la République, c’est le silence radio.
Confronter à ce sombre tableau, la RDC est loin de sortir du bout du tunnel, d’où le rôle de la Licoco de tirer la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion publique sur les conséquences dévastatrices de la corruption. Selon le secrétaire exécutif de la LICOCO, Ernest Mpararo l’heure est grave, la situation est délicate pour y remédier, il exhorte les décideurs au bon sens , si non la RDC risquerait de disparaître sur la carte de l’Afrique.
Il est établit par les Nations unis que la corruption s’attaque aux fondements des institutions démocratiques en faussant les élections, en corrompant l’Etat de droit et en créant des appareils bureaucratiques dont l’unique fonction réside dans la sollicitation des pots de vin. Elle ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale.
La Population Congolaise est dans le devoir de se lever pour demander à haute voix, la mise en application des mécanismes de bonne gouvernance dans tous le secteur de la vie national en faisant pression aux gouvernants et en dénonçant les pratiques de corruption sous toutes ces formes.
Licoco
ONEC/RDC : Les Experts Comptables Non Agréés Fustigent La Violation De La Loi
Plus rien ne va au sein de l’Ordre national des experts comptables (ONEC/RDC), particulièrement au sein de la Commission spéciale chargée de l’agrément des premiers membres de l’ordre de l’Ordre. L’on apprend quelques experts comptables qui exercent le métier depuis plusieurs années ont vu leur candidature être rejetés par la Commission spéciale de l’agrément avec à sa tête le vice-président André Foko Tomena. Ce dernier fait face à des plaintes déposées contre les membres de la Commission spécial d’agrément en justice à ce sujet. Assumant l’intérim du président, il a même été incarcéré pendant quelques heures par le parquet pour n’avoir pas répondu à trois convocations, avant d’être relâché pour une comparution devant un juge compétent. Des sources judiciaires, l’on apprend que cette procédure a été initiée contre le vice-président de l’ONEC/RDC par rapport aux violations de certaines dispositions constitutionnelles garanties aux particuliers, et également compte tenu du clientélisme organisé par certains membres du groupe constituant le jury de la Commission spéciale de l’agrément dans l’Ordre des experts comptables. Le motif ici concerne les critères énumérés par la loi, ainsi que les règlements qui régissent la corporation. Alors que ces critères ne sont pas cumulatifs, certains membres qui ne remplissent pas ces conditions et critères ont été admis dans l’Ordre, au mépris des règles. Bien pire dans ce dossier ouvert au parquet, soutient-on, on a enfreint le droit des personnes qui remplissent toutes les conditions normales d’être inscrits au tableau ; des personnes qui possèdent toute une décennie de profession et exercent de manière continue la fonction des professionnels comptables. Leurs candidatures ont été rejetées et l’on ne fournit pas des explications cohérentes et fondées par rapport à ce rejet. « Il s’agit ici des cas de violation des dispositions de la loi et des règles régissant la corporation d’expert-comptable », a-t-on soufflé en sourdine.
La Justice pour réhabilitation
En recourant à la Justice après que leur recours au sein de la corporation n’ait pas trouvé gain de cause, ces professionnels comptables lésés suite au rejet de leurs candidatures pour devenir membres de l’ONEC/RDC se tournent donc vers la Justice pour obtenir leur réhabilitation. Car, affirment-ils, la commission spéciale chargée de l’agrément des premiers membres de l’ONEC/RDC a violé les articles 75 et 53.4 de la Loi n°15 du 12 février 2015 portant création et organisation de l’ONEC, en rendant la décision n°013/COM/SP/2016 portant leur non agrément ainsi que des listes datées du 26 février, du 15 février et 14 juillet 2016 reprenant les noms des experts comptables agréés. Pour ces professionnels comptables non agréés, la Commission spéciale de l’agrément « a mal interprété l’article 75 dans la prise de sa décision de leur non agrément ». En fait, cette disposition légale stipule qu’il suffit, pour justifier d’une expérience et d’une compétence avérées pour être agréé, que l’impétrant réunisse l’une ou moins de six conditions qu’elle prévoit. Mais la Commission spéciale a refusé l’agrément à ces experts comptables au motif unique qu’ils n’auraient pas satisfait au test organisé à l’issue de la formation et du jury auxquels ils ont été soumis. Elle a occulté de savoir s’ils ne remplissaient pas au moins l’une des cinq autres conditions prévues par l’article 75.
Opposition à la prestation de serment…
La quintessence de l’opposition que ces experts comptables non agréés brandissent contre l’organisation d’une prestation de serment des premiers membres de l’ONEC/RDC que la Commission spéciale de l’agrément compte organiser de manière hâtive s’explique par des faits clairs. « La loi n°15/002 du 12 février 2015 portant création et organisation de l’ONEC/RDC n’a pas d’effet rétroactif et que donc elle ne leur a pas enlevé la qualité d’experts comptables dont ils bénéficient déjà en vertu de laquelle ils exercent, avec compétence d’ailleurs, la profession comptable depuis des dizaines d’années. Certains sont agréés et assermentés auprès des cours et tribunaux, d’autres ont été désignés en qualité de commissaires aux comptes par ordonnances présidentielles et d’autres encore travaillaient comme des directeurs d’audit dans des entreprises », relève-t-on. Aussi ces experts comptables jouissent-ils en conséquence « d’un droit acquis que la loi organique de l’ONEC semble d’ailleurs reconnaître de façon implicite à son article 75 qui énumère les conditions qu’un expert-comptable doit réunir de façon non cumulative pour être agréer parmi les premiers membres de l’ordre, notamment à ses points 1, 2, 5 et 6 ». Et l’article 40 alinéa 1er de la Loi stipule : « Nul ne peut porter le titre d’expert-comptable s’il n’est membre de l’Ordre ». Les experts comptables lésés attendent in fine l’annulation de la décision n°013/COM/SP/2016 du 14 juillet 2016 de la Commission spéciale d’agrément statuant sur leur non agrément, ainsi que l’abrogation des listes du 26 février, du 15 mai et du 14 juillet 2016 qui reprennent les noms des personnes en situation d’incompatibilité avec la qualité d’experts comptables.
ME/Congo nouveau
Lutte contre la corruption et mise en œuvre des Objectifs de développement durable : La LICOCO appuie le Système des Nations Unies en RDC
Les défis de la stabilisation de la République démocratique du Congo (RDC) et d’une meilleure cohérence et coordination des interventions des différentes entités du Système des Nations Unies en RDC ont motivé l’initiative de faire de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 16, un objectif un catalyseur des autres Objectifs de Développement Durables.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’initiative « UNDAF Innovation » où le SNU a démontré qu’en raison du contexte spécifique de la RDC, le Gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre de l’ODD 16 pourrait gagner des avantages comparatifs de la Mission de maintien de la paix, la MONUSCO, en plus d’autres partenaires internationaux et nationaux.
Avec la récente finalisation de la priorisation nationale des Objectifs de développement durable (ODD), le pays dispose désormais d’un point de référence pour la mise en œuvre des ODD. En effet, sous l’égide de l’Observatoire congolais de développement durable (OCDD), trois cibles avec indicateurs ont été priorisé par le Gouvernement, à savoir :
- 1: «Réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés»;
- 5 «Réduire nettement la corruption et la pratique des pots-de-vin sous toutes leurs formes» et ;
- 6 «Mettre en place des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux ».
Toutefois, le défi reste la mise en oeuvre et le suivi et évaluation de ces engagements en réalité. Voilà l’origine de l’idée principale derrière ce séminaire ; d’établir un état de lieu relatif à chacun des trois cibles afin de se doter d’un référence de base dans son suivi.
Ainsi, un atelier, auquel a pris part la LICOCO, était organisé du 01 au 02 décembre 2016 au Kempisky Hôtel de Kinshasa.
Dans ces travaux, la LICOCO a brossé l’état des lieux de la corruption dans les secteurs de la paix, justice et institutions. Le constat est fatal : vue à travers le prisme des travaux théorique et empirique récent, l’Etat en RDC est considéré comme un appareil kleptocratique et criminel. Ce, à cause de scandales politico-financiers décrits chaque semaine dans les médias.
Temps de l’action contre l’impunité et la corruption en RDC
Le seuil du tolérable est dépassé en RDC. Il est temps de mettre les batteries en marche du sommet du pouvoir à l’échelle locale, pour engager un combat sans recul contre ces maux qui rongent l’économie et la notoriété de la République Démocratique Congo sur la scène internationale. La LICOCO préconise pour la mise en œuvre donc de l’ODD 16, notamment :
- Evaluer le système national d’intégrité dans l’ODD 16 en RDC;
- Identifier les causes sous-jacentes et les spécifications du complexe de la corruption dans l’ODD 16 en RDC;
- Engager des réformes politiques et juridiques dans l’ODD 16 en RDC;
- Mettre en place des mécanismes de contrôle et monitoring de l’ODD 16.
- LICOCO
Des écoliers accusent Zoé Kabila d’avoir vendu « leur terrain aux chinois »!
Les écoliers de l’Institut de la Gombe, plus connu sous le nom de l’Athénée de la Gombe, ont organisé une manifestation lundi pour protester contre la « cession », par le frère du président Kabila, de leur terrain à l’Ambassade de Chine.
Environ 300 élèvent de cette école d’excellence de la capitale congolaise sont sortis dans la rue en début de journée, en lançant des slogans anti chinois. Ils ont bloqué la circulation routière, à hauteur du siège du ministère de l’Éducation, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre.
Le terrain dont il est question revient en réalité à Shark Club, une équipe de football appartenant au Député Zoé Kabila, frère du président Jospeh Kabila, qui l’aurait « cédé » à l’Ambassade de Chine.
Selon un responsable du ministre de l’Enseignement Primaire et Secondaire, cité par l’Agence France-Presse, l’ambassade de la Chine qui va y construire un centre informatique.
Cette transaction foncière est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, puisque, selon les élèves, l’Institut la Gombe a été dépossédé de plusieurs installations, dont une piscine et une aire de jeu au profit du frère du président Kabila
Anciennement connu sous le nom de l’Athénée Royal de Kinshasa, l’Institut de la Gombe est un des premiers établissements scolaires à être construite entre 1948 et 1956 par le gouvernement colonial belge. La commande de ce complexe important, ainsi que celle des Athénées de Lubumbashi et de Bukavu, sera confiée à l’architecte René Schoentjes.
- L’Athénée Royal était jadis composé de bâtiments scolaires, d’un pavillon réservé à l’école maternelle, et d’une infrastructure sportive avec piscine et terrain de foot.
- La Rédaction
@politicocd
AVIS DE RECRUTEMENT
Dans le cadre de l’exécution de son projet IMPACT-RDC, la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, cherche à recruter 1 jeune Universitaire ayant terminé les études universitaires en Droit.
- Localisation
Le lieu du travail sera à Matadi.
- Expérience
- Avoir un Diplôme en Droit
- Savoir manier l’outil informatique
- Etre flexible, Intègre, engagé et motivé
- Composition du dossier et dépôt des candidatures
Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation et d’un CV. Une copie de votre diplôme doit être annexée.
Les dossiers sont à transmettre au plus tard le mercredi 07 Décembre 2016 par courrier électronique:
Email : licocordc@gmail.com
Tél : 081 60 49 837 / 089 89 72 130/ 0998138034
N.B :- Le candidat doit résider dans la Ville de Matadi
– Les Candidatures féminines seront prises en priorité
Fait à Kinshasa, le 23/Novembre/2016
Le Secrétaire Exécutif de la LICOCO
Ernest MPARARO
COMMUNIQUE DE PRESSE/004/LICOCO/2016:Les Membres du Gouvernement sortant doivent respecter l’article 99 de la Constitution
La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle demande aux membres du Gouvernement sortant de déclarer leurs biens conformément à l’article 99 de la Constitution, eu égard aux soupçons qui pèsent sur plusieurs membres de l’exécutif sortant d’avoir acquis des biens matériels durant l’exercice de leur fonction.
La LICOCO considère qu’une telle déclaration des biens des membres du Gouvernement sortant à la cour constitutionnelle viendrait infirmer ou confirmer les soupçons d’enrichissement illicite qui pèsent sur plusieurs membres du Gouvernement de la RDC.
La LICOCO tient à rappeler que les anciens membres du Gouvernement Matata 1 et 2 n’ont pas respecté cette disposition légale car ils n’ont jamais déclaré leurs biens à la fin de leur fonction comme l’exige l’article 99 de la Constitution de la RDC.
Cela est d’autant plus inquiétant étant donné que la Constitution doit être respectée à la loupe par les dirigeants qui doivent être des modèles pour les autres Congolais.
C’est pour cela que nous demandons au Chef de l’Etat de faire respecter cette disposition légale en poursuivant en Justice les membres du Gouvernement sortant qui ne s’y conformeraient pas.
Fait à Kinshasa, le 18 novembre 2016
Secrétaire Exécutif
Ernest MPARARO
Affaire 880 millions USD des royalties : la Licoco exige l’interpellation d’Albert Yuma
L’ONG britannique Global Witness a publié, le mardi 15 novembre 2016, un document dans lequel la Gécamines ainsi que l’homme d’affaires juif Dan Gertler sont indexés.
Selon Global Witness, la Gécamines aurait transféré, en 2015, ses droits à percevoir des royalties sur le projet de Kamoto Copper Company (KCC), opéré par le suisse Glencore au sud de la RDC, à Africa Horizon Investment Limited, une société immatriculée aux îles Caïmans, filiale du groupe Fleurette de Dan Gertler. L’ONG affirme que ceci a fait perdre 880 millions USD à l’Etat.
En réaction à cette révélation, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) vient de saisir le Procureur général de la République. Contacté par MCNTEAM, le président de la Licoco, Ernest Mpararo, a déclaré que la Licoco exige, entre autres, l’interpellation d’Albert Yuma en sa qualité de Président du conseil d’administration de la Gécamines.
« La Licoco se rend compte que la corruption s’érige petit à petit, en mode de gestion en RDC. Nous avons déjà saisi le Procureur général de la République (PGR) pour qu’il instruise un audit à la Gécamines. Un audit qui devra être conduit par l’Inspection générale des Finances. A l’issue de l’audit, un rapport devra être sur la table du PGR pour que les responsabilités soient établies et les coupables traduits devant les instances judiciaires », a-t-il déclaré.
Global Witness fait état d’un accord tripartite de janvier 2015 qui aurait fait perdre 880 millions de dollars de royalties initialement dues à la Générale des carrières et des mines (Gécamines). Et ce au profit d’une société immatriculée aux îles Caïmans, filiale du groupe Fleurette de l’israélien Dan Gertler.
Pour certains analystes, il s’agit là d’une nouvelle affaire minière qui émerge en RD Congo. Une affaire qui met encore une fois en cause une transaction entre un groupe minier international, la Générale des carrières et des mines (Gécamines, propriété de l’État), et l’homme d’affaires controversé Dan Gertler, proche du président Joseph Kabila.
Selon l’ONG britannique Global Witness, spécialisée sur les questions de transparence économique, la Gécamines aurait transféré en 2015 ses droits à percevoir des royalties sur le projet de Kamoto Copper Company (KCC), opéré par le suisse Glencore au sud de la RDC, à Africa Horizon Investment Limited, une société immatriculée au îles Caïmans, filiale du groupe Fleurette de Dan Gertler.
L’ONG a rendu public les pages d’un contrat régissant cet accord tripartite, signé le 22 janvier 2015 par Albert Yuma et Jacques Kamenga, respectivement Président du conseil d’administration et DG par intérim de la Gécamines, par Pieter Deboutte, le bras droit belge de Dan Gertler, ainsi que par Jeffrey Best, le CEO de KCC.
Selon Global Witness, ce transfert représenterait environ 880 millions de dollars de royalties initialement dues à la Gécamines, équivalant à 2,5% des ventes futures du complexe minier katangais jusqu’à la fin de la vie du projet.
MCNTEAM / mediacongo.net