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RDC : Soupçons de détournement de la prime des agents au Secrétariat Général des PT-NTIC !

Dans les couloirs du Secrétariat Général aux PT-NTIC, apprend-t-on des sources internes, certains agents murmurent au sujet de leurs primes de rétrocession qui serait régulièrement retranchées selon l’appréciation de Madame le secrétaire Général. La Conférence des postes et télécommunications en Afrique Centrale (COPTAC), le Réseau du satellite Africain (Rascom), le Portail Électronique du gouvernement (PEG), et le Programme intégral du développement des postes (PIDEP) sont les quatre services qui seraient concernés.

Ayant marre de subir la perception partielle de leurs primes qui se ferait sous l’œil inerte de certaines autorités, ces agents disent avoir décidé de ne plus toucher à ce qu’ils qualifient de « miettes » qui ne représentent pas le salaire d’un huissier de ce Ministère, jusqu’à ce qu’ils obtiennent l’arbitrage du Ministre des PT-NTIC, Amy Ambatobe.

« Au cas où il n’y aurait pas de solutions idoines, nous serons dans l’obligation de saisir le Chef du Gouvernement, le Premier ministre Samy Badibanga », a indiqué un agent sous couvert.

Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle clé de répartition établie par le protocole d’accord signé entre le gouvernement et des différents services d’assiettes fixant par pourcentage le plancher de la rétrocession à tous autres services au regard de leurs entrées, son effectivité pose d’énormes difficultés au Ministère des PT-NTIC où dans les structures du secrétariat général précité, les agents affirment n’avoir jamais eu accès à la totalité de leurs primes.

Pourtant, cette initiative venue du banc syndical de l’administration publique et adoptée par l’ancien Premier ministre devrait arriver non seulement à maximiser les recettes de l’État, mais aussi à renvoyer l’ascenseur aux agents qui travaillent dans ces différents ministères d’assiettes, en vue d’améliorer leur condition sociale.

Si plusieurs ministères se sont attelés à respecter cet accord en vigueur depuis 2015 dont notamment, les Ministères du portefeuille, Mines, Finances, … seul, le Ministère des PT-NTIC ferait exception.

Au Secrétariat Général, signale- t-on, une poignée des Directeurs regroupés autour de la Secrétaire Générale sont pointés du doigt. Les agents de ces quatre structures veulent voir clair et être rétablis dans leurs droits. D’où, la nécessité d’une enquête.

Zoom Eco

 

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Corruption : la LICOCO sensibilise les cadres universitaires à Inongo dans la Province de Mai Ndombe

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO)  a organisé, une conférence-débat, le 22 février dernier en la grande salle de l’Institut supérieur de sciences de santé  (ISSS) d’Inongo dans la province de Maï-ndombe. Placée  sous le thème « Tous, luttons contre la corruption », la conférence a pris la dimension d’une grande matinée politique vue l’assistance et la qualité du débat qui s’en est suivie.

Prenant la parole, le coordonnateur du bureau LICOCO/Inongo, Me Fabrice Mongbele a tenu à remercier les enseignants, les  étudiants et les invités pour leur présence. Ce, avant de faire une brève présentation de la LICOCO, ses objectifs et son projet de redevabilité dans le processus REDD+ à Maï-ndombe. Mais aussi, il a tenu à expliqué le rang qu’occupe la République démocratique du Congo  en rapport avec l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International.

Il a souligné que la RDC se retrouve chaque année dans les 20 pays les plus corrompus de la planète. Le rang de la RDC dans l’Indice de perception de la corruption provoque la fuite des investisseurs qui peuvent venir investir au pays et a des conséquences énormes sur le développement socio économique de la RDC a souligné le Coordonnateur de la LICOCO à Inongo.

Un débat a été ouvert avec les participants. Une grande majorité des participants a reconnue que la corruption est un fléau qu’il faut endiguer si l’on aspire à implémenter la bonne gouvernance et à réussir la décentralisation dans la province de Maï-ndombe.

Licoco

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REDD+: Ouverture du bureau CAJAC/LICOCO à Inongo/Maï-ndombe.

Une délégation de la LICOCO a effectuée une mission du 25 janvier au 1er février 2017 à Inongo, dans la province de Maï-ndombe. L’objet de la mission était de présenter et lancer les activités de l’observation indépendante non mandatée dans le processus REDD+ à Maï-Ndombe et d’ouvrir officiellement le bureau CAJAC, Centre d’Assistance juridique et de l’Action Citoyenne à Inongo.
La délégation conduite par Messieurs Innocent Lubala & Alain Parfait Ngulungu, respectivement Directeur financier et administratif et chargé des programmes avaient profité de ce déplacement pour échanger sur le rôle, objectifs et différentes phases de l’Observation Indépendance non mandatée dans la mise en œuvre de la REDD+, dont la cible est la lutte contre la fraude ou la corruption à Maï-ndombe.
Mais aussi, de renforcer les capacités des Organisations de la Société Civile sur le monitoring des illégalités forestières et le suivi des sauvegardes (SES REDD+ ) et former les participants sur l’utilisation du guide des sauvegardes sociales et environnementales et des outils de suivi de la gouvernance REDD+. Ce avant, de recueillir les différentes plaintes des clients sur la mise en œuvre d’ERPD à Maï-ndombe et lancer officiellement les activités du CAJAC/Maï-ndombe à Inongo.
Traquer les illégalités et la corruption dans le secteur forestier
La LICOCO, pour votre gouverne, mène actuellement avec l’appui de ses partenaires, plusieurs actions de plaidoyer pour mettre en exergue, notamment : (i) les outils de contrôle et de gouvernance sur les changements climatiques ; (ii) l’importance du contrôle citoyen de l’action publique, leur probabilité et impact sur le processus REDD+, (iii) les stratégies du contrôle citoyen et les acteurs du changement social, (iv) dresser la cartographie des risques de corruption dans l’ERPD Maï-ndombe et (v) accompagner les communautés affectées sur terrain.
Dans ce cadre, en juin 2015, la LICOCO a mené une action de sensibilisation à Mbankana aux environs du projet Ibi Bateke et a adressé une correspondance au FCPF lors de la 9ème réunion du sous-comité FCPF, tenu à Washington/USA. Un autre atelier de consultation et de renforcement des capacités sur le CCAP dans le processus REDD+ a été organisé du 03 au 04 juin 2016 à Inongo (Province de Maï-Ndombe).
Avec l’ouverture du bureau CAJAC à Maï-ndombe, plusieurs actes de corruption et d’illégalités seront dénoncés pour combattre l’impunité dans le secteur forestier. Une manière de lutter contre les détournements destinés à la lutte contre la corruption dans le cadre de l’atténuation des changements climatiques.

LICOCO

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Revue de presse du lundi 13 février au vendredi 17

« Economie congolaise: quand la crise politique fait oublier l’assiette« , Titre à sa Une le site d’information Economico.cd

Depuis près d’un an, l’économie congolaise souffre. Plusieurs mesures avaient été prises en 2016 par le Gouvernement pour enrayer la crise et à la mi-janvier 2017, la Banque centrale du Congo a relevé son taux directeur de 7% à 14%. Rien n’y fait: aujourd’hui le Franc congolais vient de dépasser au marché parallèle la barre des 1.300 pour 1 dollar américain.

Le constat: une économie en berne, un pouvoir d’achat en panne

Deux chiffres illustrent le ralentissement de l’économie congolaise: l’accroissement du PIB était de 8% pendant la période 2012-2015 pour 2,7% en 2016. La moyenne africaine est de 3,7% pour l’année 2016 contre 4% en 2015. Plusieurs facteurs ont entraîné un ralentissement de l’économie congolaise: le recul de la demande chinoise en matières premières, les prix exorbitants en terme de fournitures d’énergie, la crise politique, la corruption, un système bancaire qui finance essentiellement les activités d’import-export,…

Depuis l’avènement du gouvernement Badibanga, il n’y a pas eu de décisions économiques majeures pour l’économie ou le social, où plutôt il n’y a pas eu de décisions ayant un effet positif majeur sur l’économie congolaise. En effet, les efforts louables de la Banque centrale du Congo qui a élevé son taux directeur ou a injecté des dollars sur le marché n’ont pas suffi à enrayer la courbe inflationniste et la dépréciation du Franc congolais.

Dans un autre registre l’affaire Fonds de Promotion de l’Industrie( FPI)  refait surface avec la divulgation des élèménts du  rapport parlementaire par le journal Français le Monde, citer par le site d’information Politico.cd

« Kinkiey Mulumba accusé  avoir reçu 450.000 USD du FPI pour payer un crédit bancaire »

Un rapport parlementaire accuse l’ancien ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba d’avoir reçu 450.000 du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI) et qui n’aurait jamais servit, apprend-t-on du journal LE MONDE. 

Le jour français Le Monde affirme avoir eu connaissance d’un rapport parlementaire mettant en cause des autorités de la RDC dans un vaste détournement au sien du Fond pour la Promotion de l’Industrie.  Ce document de 66 pages, affirme Le Monde  dans son édition Afrique a pu consulter, est une « enquête rigoureuse » qui met à mal l’ambition industrielle du pays et révèle, preuves à l’appui, les pratiques corruptives de la classe politique.

Ainsi,  Tryphon Kin Kye Mulumba, ministre des relations avec le Parlement de 2014 à 2016, se serait vu octroyer un prêt de 450 000 dollars pour équiper et pérenniser l’imprimerie de son groupe de presse. Sauf que, affirme toujours le média français,  cette somme n’a pas servi à contribuer à l’industrialisation du pays. « Le ministre a plutôt remboursé un précédent crédit contracté auprès d’une banque plus à cheval sur les traites », renseigne cet article publié lundi 13 février.

Par ailleurs, le même rapport affirme que des députés devenus limiers sont parvenus à confirmer les détournements au prix de descentes à l’improviste dans les locaux du FPI et de visites des projets industriels qui ont bénéficié d’un appui à Kinshasa et à Lubumbashi, la capitale de la province minière du Haut-Katanga. Respectivement 70 et 78 % des projets n’y ont pas été réalisés. « Et les fonds perçus ne sont pas remboursés par les promoteurs ; le financement de ces projets n’a pas tenu compte des études de rentabilité et de la capacité financière des promoteurs ; les efforts de recouvrement ne sont pas perceptibles », peut-on lire dans le rapport. Les enquêteurs concluent sans ambages : « En clair, il y a détournement de fonds par les promoteurs des projets et laxisme du chef du FPI »

Selon le rapport d’enquête parlementaire, les pertes ou plutôt les détournements s’élèvent à 138 838 100, 98 millions de dollars. Parmi les bénéficiaires se trouvent nombre de députés et sénateurs congolais – parmi les mieux payés de la planète. Des gouverneurs, des ministres en exercice… Il y a aussi d’anciens membres du gouvernement et leurs proches.

Avec Le Monde Afrique.

 

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Aubin Minaku accusé d’avoir tenté d’étouffer un scandale de détournements au FPI

minaku_aubin_16_005Le président de l’Assemblée nationale aurait tenté d’étouffer un vaste détournement au Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), affirme Le Monde citant un rapport parlementaire congolais.

Le jour français Le Monde affirme avoir eu connaissance d’un rapport parlementaire mettant en cause des autorités de la RDC dans un vaste détournement au sien du Fond pour la Promotion de l’Industrie.  Ce document de 66 pages, affirme Le Monde  dans son édition Afrique a pu consulter, est une « enquête rigoureuse » qui met à mal l’ambition industrielle du pays et révèle, preuves à l’appui, les pratiques corruptives de la classe politique.

Selon Le Monde, Fidèle Likinda Bolom’Elenge, député du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a osé à dénoncer publiquement les manigances prévaricatrices de cette institution en pleine Assemblée nationale, en décembre 2014.

« Ce partisan du chef de l’Etat Joseph Kabila pointe avec force détails la responsabilité de l’administrateur directeur général du FPI qu’il accuse d’avoir perçu des rétrocommissions et détourné 140 millions de dollars entre 2008 et 2014. De quoi déclencher l’ouverture d’une enquête parlementaire en janvier 2015 qui rendra ses conclusions dix mois plus tard au président de l’Assemblée nationale« , affirme cet article du Monde, à lire ici.

 

elon le médias français,  ce rapport d’enquête a longtemps été tenu au secret. « Il a été débattu à huis clos en juin 2016 devant l’Assemblée nationale présidée par Aubin Minaku, un proche de Joseph Kabila, à qui l’on prête une ambition de lui succéder« , renseigne-t-il.

« Pour tenter d’étouffer le scandale, M. Minaku a chargé un comité d’évaluation et de suivi de s’occuper du recouvrement des créances, d’éventuelles poursuites judiciaires contre les souscripteurs insolvables, comme le préconise le rapport« , ajoute Le Monde.

Politico.cd

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RDC : Scandale à l’Ogefrem, Kikwa soupçonné de détourner 7 milliards CDF des impôts dus au fisc !

arton5932C’est une bagatelle de 7.019.684.164,32 Fc (sept milliards dix neuf millions six cent quatre vingt quatre mille cent soixante quatre centimes trente deux FC) équivalent à environs 6,5 millions de dollars américains que l’OGEFREM doit à la Direction Générale des Impôts. Ce montant couvre toute la TVA collectée auprès des bénéficiaires des services de l’entreprise et l’Impôt professionnel sur le Revenu des agents non reversés au fisc durant trois ans. Quelle est la destination de cet argent ? En sa qualité de Directeur Général, Anatole Kikwa devrait clarifier cette situation.

La dénonciation vient d’un cadre à l’Ogefrem. Selon des sources proches du dénonciateur, Mirindi Batumike Jean-Cyrus a écrit officiellement au Directeur Général des impôts pour déplorer le fait que son impôt notamment l’impôt professionnel sur le revenu et la TVA collectée par l’Ogefrem pour le compte du Trésor public seraient détournés par son Patron, le Dg Anatole Kikwa.

Cela depuis trois ans, l’avis aux tiers détenteurs (ref. N°14.7/036/Dgi/Dge/Dir/MN/2017 du 1er février 2017 signe par Xavier Lunyanga, Receveur principal des impôts) faisant foi.

Le dénonciateur a déjà saisi les instances judiciaires avec copies réservées à toutes les institutions du pays pour dénoncer ce détournement qui fait perdre à la république des millions de dollars pour permettre au gouvernement d’exécuter son programme d’action dont l’organisation élections et l’amélioration du social.

« Il apparaît clairement que les menaces de morts, de licenciement, les intimidations, le trafic d’influence, la discrimination et d’actes arbitraires ne sauraient annihiler ma conviction des valeurs républicaines étant entendu que je crois à l’Etat, je crois à la justice de mon pays, j’ai foi aux institutions de la République, car si nos Héros, les pères Fondateurs du nationalisme congolais avaient peur de la mort, la RDC ne saurait être indépendante aujourd’hui », a écrit Mirindi Batumike au Procureur Général.

Si Anatole Kikwa est appelé à avancer ses éléments de défense, présomption d’innocence faisant, le Procureur Général, le Conseiller Spécial du Chef du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption, le Ministre de la Justice, le Ministre du Portefeuille sont ainsi placés devant leurs responsabilités. La Bonne Gouvernance c’est aussi la transparence dans la gestion et la lutte contre l’impunité ainsi que toute autre anti-valeur.

Zoom Eco

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COMMUNIQUE DE PRESSE:INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2016 : la RDC DOIT BRISER LE CYCLE DE L’IMPUNITE ET DE LA PAUVRETE EN LUTTANT CONTRE LA CORRUPTION

 liproco-affiche-corruption-2Kinshasa, le 25 Janvier 2017, Transparency International publie ce mercredi 25 janvier 2017 le rapport de l’Indice de Perception de la Corruption à travers le monde entier. Ce rapport montre avec beaucoup de certitudes les inégalités causées par la corruption à travers le monde.
Pour l’année 2016, la République Démocratique du Congo occupe la 156è place sur 177 pays avec 21% comme score.
Si nous comparons le score de la RDC de l’indice de perception de la corruption en 2015, il n’ya pas eu d’avancement, nous avons régressé d’ un point passant de 22 à 21 ( 21% pour 2015) , malgré le fait que le Gouvernement s’était engagé à promouvoir la gouvernance et lutter contre la corruption dans la gestion de la chose publique.
Le fait de nommer un Conseiller Spécial en Charge de la lutte contre la corruption au Bureau du chef de l’Etat n’a pas eu d’impact positif sur les résultats de l’IPC 2016, estime un expert en gouvernance que la LICOCO a interrogé.
La Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption , LICOCO en sigle, estime que les résultats de l’IPC 2016 doivent être pris avec beaucoup d’importance par les autorités de la République Démocratique du Congo et plus particulièrement le Président de la République étant donné qu’ ils ont des conséquences sur les investissements extérieurs en RDC, sur la stabilité politique et le développement durable du pays.
Comme vous le savez, les pays ayant une bonne gouvernance attirent beaucoup d’investisseurs étrangers et cela accroit la croissance d’un Etat.
En 2016, la RDC a attiré beaucoup d’attention au niveau national et international sur plusieurs cas de corruption (Dossier BGFI Bank, Dossier FPI, Dossier Gécamines, Panama Pampers, Dossier Fibre Optique, Dossier RVA, Dossier BIAC, etc) mais cela n’a pas attiré une grande attention de la part du Gouvernement de la RDC et des autorités judiciaires.
Les autorités de la RDC doivent briser ce cycle d’impunité pour atteindre les objectifs de développement durable estime le Président du Conseil d’Administration de la LICOCO.
Au niveau de l’Afrique Centrale, les résultats de l’IPC 2016 donne une moyenne de 20 à 25% comme score ce qui confirme le degré élevé de la corruption dans cette région avec comme conséquence les grandes
inégalités sur le plan social, des instabilités politiques et la pauvreté élevé dans cette région.
La LICOCO demande urgemment aux hommes politiques de la RDC et de la région de l’Afrique Centrale de mettre en place un mécanisme efficace de bonne gouvernance, de promouvoir la culture de transparence dans la gestion de la chose publique pour sortir des inégalités ci – précitées.
La LICOCO exhorte le Chef de l’Etat à s’impliquer personnellement à travers le Bureau de son Conseiller Spécial en matière de lutte contre la corruption pour renforcer son action et aider ses services à collaborer étroitement avec d’autres services de l’Etat afin de combattre la corruption en RDC.
La LICOCO invite à une large coalition de la société civile contre la corruption pour faire pression à la classe dirigeante à procéder urgemment aux réformes administratives et judiciaires importantes pour briser le cycle de la corruption et de l’impunité en RDC.
La LICOCO appel aux députés et Sénateurs à consacrer leurs efforts pour voter des lois qui renforcent la lutte contre la corruption et protègent les dénonciateurs des pratiques de corruption.
La LICOCO appel à la mobilisation générale des citoyens à dénoncer les pratiques de corruption à travers les bureaux CAJAC, Centres d’Assistances Juridiques et d’Actions Citoyennes, ouvert dans la Ville de Kinshasa, à Matadi et à Inongo.
Licoco

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AVIS DE MANIFESTATION D’INTERET

Termes de références pour le recrutement d’un consultant pour mener une

étude sur l’impact de la corruption sur les femmes en RDC

 

liproco-affiche-corruption-2Poste : Consultant
Département : Programmes

Durée : 2 mois

Lieu affectation: Kinshasa

Date de publication: 05 janvier 2016

  1. Présentation générale

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

(i)Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :

  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics) ;
  2. Dénoncer des cas de détournements et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la reforme des lois qui le consacrent.
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

 

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO a reçu un financement dans le cadre du projet « IMPACT » pour une durée de 4 ans en vue de mettre en place des centres d’assistance judiciaire et d’action citoyenne  en RDC respectivement à N’sele et Kintambo (Kinshasa) ; Matadi (Kongo central) et Inongo (Mai Ndombe).

Dans ce cadre, la LICOCO a besoin d’évaluer l’impact de la corruption sur les femmes en RDC.

 

Taches du Consultant:

Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes LICOCO RDC, et du Secrétaire Exécutif, le Consultant aura les responsabilités ci-après :

  • Identifier et lister les faits de corruption qui impactent les femmes ;
  • Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption sur les femmes en RDC ;
  • Etablir un échantillonnage de groupe des femmes qui pourra être interrogé,
  • Etablir un questionnaire qui sera utilisé par le consultant pour mener l’étude,
  • Présenter le questionnaire à la LICOCO pour sa validation,
  • Consulter les parties prenantes notamment les ONGs, les institutions publiques et les partenaires au développement pour recueillir leurs avis et considérations ;
  • Formuler des recommandations pour amorcer un changement social  et des mentalités;
  • Présenter les résultats de cette étude au cours d’un atelier, etc ;

Minimum expériences:

  • Le candidat doit avoir un Diplôme de Licence en Développement Communautaire, Mobilisation sociale, Economie, Sciences Sociales ou Droit ;
  • Une expérience minimum de 3 ans démontrable dans les études similaires ;
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées à l’éducation civique, observation électorale, genre et lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité d’animation d’ateliers de formations et de suivi des activités ;
  • Forte capacités dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec le genre et la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs de la LICOCO et Transparency International ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala), du français et  les notions élémentaires en anglais.

Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 20 janvier 2017  uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Consultant

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

 

 

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AVIS DE RECRUTEMENT

liproco-affiche-corruption-2Termes de références

Poste : Coordonnateur CAJAC
Département : Programmes

Organisation : LICOCO RDC
Lieu affectation: Inongo

Date de publication: 05 janvier 2016

  1. Présentation générale

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

(i)Lutter contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :

  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics) ;
  2. Dénoncer des cas de détournements et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la reforme des lois qui le consacrent.
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO a reçu un financement dans le cadre du projet « IMPACT » pour une durée de 4 ans en vue de mettre en place des centres d’assistance juridique et d’action citoyenne  en RDC respectivement à N’sele et Kintambo (Kinshasa) ; Matadi (Kongo central) et Inongo (Kongo-central). 

Contexte spécifique du Projet :

Dans le cadre du projet IMPACT, la LICOCO procède notamment à (au) :

  • Aider les citoyens pour structurer leur plainte, la déposer et suivre les cas devant les instances judiciaires ;
  • Travail de plaidoyer pour relayer les réformes sectorielles (foncière, environnementale et forestière, politique ou juridique,
  • aménagement du territoire, financière et budgétaire, etc)

La logique derrière les CAJAC:

  • Lutter contre la corruption plus efficacement si les citoyens sont impliqués

(le travail contre la corruption n’est pas limité aux seuls “experts”) ;

  • Impliquer directement les citoyens permet également de mieux

comprendre le fonctionnement de la corruption et son impact réel sur la vie des gens (ce qui n’est pas toujours clair à partir des sondages) ;

  • Refléter l’expérience réelle des individus renforce la légitimité du travail de

Plaidoyer :

Les types de cas traités par les CAJAC diffèrent énormément:

  • De la petite corruption (par exemple la délivrance d’autorisations pour des

petites entreprises) à la grande corruption (des centaines de millions de dollars dans les cas de passation de marchés) ;Multi sectoriels (foncier, forestier, REDD+, commerce, santé, éducation, infrastructures, douanes et impôts, etc)

Les clients sont:

_ Des gens vulnérables (femmes, jeunes & communautés locales et peuples autochtones)

_ Des individus, victimes des faits et actes de corruption et détournements ;

 Taches du Coordonnateur CAJAC :

Sous la responsabilité directe du Chargé des programmes LICOCO RDC, et du Secrétaire Exécutif, le Coordonnateur CAJAC aura les responsabilités ci-après :

  • Recevoir les clients et enregistrer leurs plaintes relatives à la corruption, fraude et autres actes de détournements ;
  • Conseiller les clients sur les démarches à entreprendre pour recouvrir leurs droits;
  • Assister les clients devant les instances judiciaires ;
  • Dénoncer les cas de corruption et de fraude observés ;
  • Mener un plaidoyer auprès des autorités administratives et politiques ;
  • Collaborer avec les organisations de la société civile pour éradiquer ce fléau et promouvoir la bonne gouvernance, l’Etat de droit et la démocratie, etc ;

Minimum expériences:

  • Le candidat/firme doit avoir un Diplôme de Licence en Développement Communautaire, Mobilisation sociale, Economie, Sciences Sociales ou Droit ;
  • Une expérience minimum de 3 ans démontrable dans les OSC
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées à l’éducation civique, observation électorale, genre et lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité de facilitation des ateliers de formations et de suivi des activités ;
  • Forte capacités dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Prouver d’un leadership, d’une capacité en gestion de projet, en planification des activités;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs de la LICOCO et Transparency International ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala), du français et  les notions élémentaires en anglais.

Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, et de CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 20 janvier 2017 2016 uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Coordonnateur CAJAC/Inongo

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

 

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A l Occasion de la 11è Journée Internationale de lutte contre la Corruption : la RDC doit agir contre la Corruption pour éviter son effondrement socio-économique

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avenue du commerce.photo licoco

Depuis 2006 aucun des bureaux de l’Assemblée Nationale n’a produit un rapport financier sur sa gestion. Cette révélation troublante a été faite par le Secrétaire Exécutif de la Ligue Congolaise de lutte de contre la Corruption, Ernest Mpararo , à l’occasion de la cérémonie commémorative de la 11è journée Internationale de lutte  contre la corruption.

 Le Bureau de l’Assemblée Nationale devrait incarner les valeurs de transparence, intégrité et redévabilité car elle est l’émanation du peuple Congolais qui ne cesse de demander la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques de l’Etat.

A l’initiative du Réseau des Parlementaires Africains de lutte contre la corruption(APNAC), de la Ligue Congolaise de lutte contre la corruption(LICOCO) et d’autres structures  Etatiques,  la 11è journée Internationale de lutte contre la corruption, placée sous le thème « Unis contre la Corruption pour le développement, la paix et la sécurité », a été célébrée ce 09 décembre 2016  dans la salle des spectacles de Palais du Peuple en présence du 2ème Vice Président de l’Assemblée Nationale et plusieurs  autorités du pays.

Cette journée avait comme principalement objectif de rappeler et de mobiliser  la population Congolaise et les décideurs politiques sur les principes de redevabilité, de transparence, de l’éthique et de la bonne gouvernance afin de renforcer le mécanisme de lutte contre la corruption.

 Mobilisation tous azimut pour combattre la corruption en RDC

Face au problème  de corruption  érigé en système généralisé en République Démocratique du Congo, le Conseiller spécial du chef de l’Etat en charge de la bonne gouvernance, le Professeur Luzolo Bambi, regrette   l’inaction du pouvoir judiciaire pour sanctionner les faits de corruption et lutter efficacement contre l’impunité.

C’est ainsi qu’il appelle à la mobilisation générale de tous les congolais pour combattre la corruption en dénonçant les actes de corruption sous toutes ces forme

Il a précisé que plusieurs discours sur les causes de corruption ont été déjà prononcés, plusieurs documents scientifiques, stratégiques de lutte contre la corruption ont été déjà publié, la lutte contre la corruption aujourd’hui n’est plus une question des lois, mais c’est un problème d’engagement de chaque congolais dans sa structure mentale propre pour lutter contre la corruption et inverser la tendance pour maximiser les recettes au profit de bien être de la population.

De toute  évidence, la RDC subit en  permanence l’impact destructeur de la corruption dans ses différents secteurs de la vie nationale qu’il s’agit de  petite à la grande corruption. Et ce, sans pour autant offusquer les autorités  judiciaires du pays qui disposent  des mesures coercitives pour  réprimer tout acte de corruption.

Selon le Coordinateur de la Cellule Nationale contre l’Impunité au sein du Ministère de la Justice, une enquête menée auprès du Parquet Général près la Cour d’Appel de Matete et de la Gombe dans la Ville de Kinshasa, révèle que sur les 5 dernières années, il n’y a que 0.09% d’infractions de corruption qui sont poursuivis dans ces 2 juridictions de la Ville de Kinshasa.

Les 2 Parquets Généraux de la Ville de Kinshasa ne peuvent pas dire qu’il n’existe pas des dossiers de corruption alors que les médias nationaux comme internationaux en publient chaque jour des scandales.

A titre d’exemple, nous pouvons citer :

On estime à plus de 500 millions de dollars, sommes dilapidés dans le dossier  des infrastructures  construites dans le cadre du contre chinois à Kinshasa et au Katanga,  les conclusions accablantes de la commission d’enquête Mayobo sur le dossier fibre optique , l’affaire Fond de Promotion d’Industrie ( FPI), dont  plus de 140 millions de dollars continuent  à circuler entre les mains des  politiciens en terme de crédit non rembourser, on peut ajouter dans cette liste non exhaustive l’affaire Fonds d’Investissement  Américain OCH-ZIEF , Panama Pampers, affaire 880 millions de dollars des Royalties  de la Gecamines, dossier BGFI Bank- CENI, la gestion opaque de la Gécamines  et de la RVA;  tous ses exemples donnés ne sont qu’un échantillon parmi tant d’autres dossiers dénoncés par les médias nationaux et internationaux pouvant motiver les autorités judiciaires à ouvrir des enquêtes ou des actions judiciaires contre les présumés auteurs.  Du côté du Parquet Général de la République, c’est le silence radio.

Confronter à ce  sombre tableau, la RDC est loin de sortir du bout du tunnel, d’où le rôle de la Licoco de tirer la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion publique sur les conséquences dévastatrices de la corruption.  Selon le  secrétaire exécutif de la LICOCO, Ernest Mpararo  l’heure est grave, la situation est délicate pour y remédier, il  exhorte les décideurs au bon sens , si non la RDC risquerait de disparaître sur la carte de l’Afrique.

Il est établit par les Nations unis que la corruption s’attaque aux fondements des institutions démocratiques en faussant les élections, en corrompant l’Etat de droit et en créant des appareils bureaucratiques dont l’unique fonction réside dans la sollicitation des pots de vin. Elle ralentit le développement économique et contribue à l’instabilité gouvernementale.

La Population Congolaise est dans le devoir de se lever pour demander à haute voix, la mise en application des mécanismes de bonne gouvernance dans tous le secteur de la vie national en faisant pression aux gouvernants et en dénonçant les pratiques de corruption sous toutes ces formes.

Licoco