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Spoliation Des Parcelles De L’Ambassade Tchèque: Néhémie Mwilanya Impliqué ?

nehemyIl n’est un secret pour personne que la République démocratique du Congo bat aujourd’hui le record de spoliation des domaines appartenant à l’Etat. Trois parcelles du plan cadastral de la Commune de la Gombe située sur la très chic avenue Boulevard Tshatshi fait actuellement polémique.
Ce dossier n’a pas fait beaucoup de bruit dans l’opinion publique, mais il a entrainé la suspension du Ministre des Affaires Foncières, Gustave Booloko N’Kelly, le 3 octobre dernier par le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo. Cette affaire livre petit à petit ses secrets et constitue une fois de plus, de l’opprobre pour le pays, car il donne des éléments qui laissent entrevoir une possible main basse de certains proches du Président de la République sur le patrimoine national. Petit plongeon dans ce dossier qui risque de faire tomber des têtes au plus haut sommet de l’Etat.
Les parcelles numéros 1051, 1052 et 4427 font l’objet de convoitise de la part d’un réseau de mafieux bien implantés dans les institutions depuis plusieurs dizaines d’années. Ancienne propriété de la société Intertropical Confina, devenue plus tard Interfina, elle aurait été enregistrée au nom de la République Tchèque (alors République Socialiste de Tchécoslovaquie).
Mais de documents disponibles à ce jour infirmeraient l’appartenance de ces luxueuses parcelles à M. Waza Banza Mbanga Charles, consul de la République démocratique du Congo auprès du Royaume de Belgique en 1969 contrairement à ce qui est consigné dans un arrêté du Ministre des Mines et Affaires Foncières datant du 19 mars de la même année.
Autre grand souci, tous les certificats d’enregistrement au nom de la République Tchèque se seraient révélés faux à l’issue d’une vérification faite pendant une mission d’enquête menée sur terrain par un inspecteur mandaté par le Ministère des Affaires Foncières cette année.
Selon un proche du dossier, « la société Interfina aurait nié la prétendue vente qui aurait été conclue avec la République Socialiste de Tchécoslovaquie ».
Négligence complice des services de Booloko
L’absence de preuves est-elle la preuve de l’absence ? Non, répondent des juristes avérés. Oui, quand on considère la décision à la vaille que vaille prise par le désormais ancien Ministre des Affaires Foncières, Gustave Booloko N’kelly. D’après un de ses proches qui a requis l’anonymat, « il n’a pas pris son temps de consulter ses conseillers avant de prendre un arrêté de manière cavalière, déclarant ces biens sans maître et les reprenant au domaine privé de l’Etat, avec option de vente au profit du Trésor Public dans le cadre de la diversification des recettes et leur maximisation. »
A ce propos, des experts fustigent le non-respect de certains principes en la matière constaté dans le Chef de Booloko qui rappelle-t-on, a œuvré comme assistant de l’actuel directeur de Cabinet de Joseph Kabila avant de faire son entrée dans le Gouvernement dit de cohésion nationale.
Question: ses liens avec Nehemie Mwilanya n’ont-ils pas influencé sa décision et surtout le choix des acheteurs de ces trois parcelles qui se trouvent appartenir à l’Ambassade de la République Tchèque d’après une note lui envoyée par cette dernière et dont une copie a filtré ?
Notez que dans cette note datant du 16 septembre 2016, l’ambassade Tchèque fustige clairement la volonté délibérée de Gustave Booloko de satisfaire à la volonté d’un de ses maitres. « Vu les différentes requêtes, correspondances et opposition orientés vers divers services et autorités de la place, vous citant si pas vous directement, mais comme ampliateur sont restés de votre part sans suite. Cette motivation aurait pour but de faire plaisir, rendre service de satisfaire un appétit mal géré, d’une haute autorité du pouvoir actuel », a dénoncé l’ambassade de la République Tchèque.
Un membre du Cabinet du Ministre suspendu signale que « quelques mois après sa prise de fonction, Gustave Booloko N’Kelly a été saisi par le Conservateur des Titres Immobiliers de la circonscription foncière de Lukunga, de l’existence de ces trois parcelles qui seraient sans maitres, sous la couverture de la République Tchèque ». D’où sa décision de diligenter la mission précitée, laquelle aurait conclu, d’après notre source, « que ces biens sans maitre pouvaient être repris au domaine privé de l’Etat, avec option de vente au profit du Trésor Public dans le cadre de la diversification des recettes et leur maximisation ».
C’est sans doute, ces éléments et d’autres qui prouveraient la culpabilité de Gustave Booloko, de surcroit avocat et ses mentors dans la scabreuse affaire de vente des biens immobiliers de la République tchèque. Une honte pour un pays qui n’a pas besoin de s’ajouter d’autres sujets de discorde avec ses partenaires.
Pour les observateurs, l’affaire n’aurait pas pris les tournures qu’elle a prises à ce jour si seulement, le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Nehemi Mwilanya s’était impliqué, en sa qualité de bras droit du Président de la République, auprès de l’Ambassade de la République Tchèque pour faire la lumière dans cette affaire. Ceux qui pensent ainsi se réfèrent à l’implication personnelle de l’ancien Dircab de Joseph Kabila, Gustave Beya Siku dans la résolution du litige opposant le Groupe de presse Médias7 à la société chinoise Startimes.
Justin Yanyi / CP

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Tribune d’Expression Populaire contre la Corruption : Adhésion massive des citoyens de la N’sele au mécanisme de lutte contre la corruption mis en place par la LICOCO

Tracasserie, multiplicité des taxes illicites, extorsion des biens par les agents de l’ordre, pots de vin ont constitué l’essentiel des préoccupations de la centaine des participants à la Tribune d’expression populaire contre la corruption, organisée par la  Ligue congolaise de lutte contre la corruption, LICOCO en sigle. Non, les citoyens ne doivent plus rester apathique face aux différents cas de corruptions qui pullulent dans leur commune, la zone urbano-rurale de N’Sele à Kinshasa ; en fait, les principales activités dans cette partie de la capitale sont consacrées au domaine de l’agriculture, aux petits commerces, à la pêche, élevage et bien d’autres.

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption a procédé, le samesam_0457di 1er octobre 2016 au quartier Kinkole de la commune de la N’sele, au lancement officiel dans la Ville de Kinshasa des activités des Centres d’Assistance Juridique et de l’Action Citoyenne(CAJAC), à travers l’organisation de la Tribune d’Expression Populaire contre la Corruption.

C’était une première expérience pour cette population rurale d’échanger sur toutes les questions relatives à la corruption dans un contexte politique tendue. C’était aussi une occasion offerte au Président du Conseil d’administration de la LICOCO, d’éclairer, dans son mot de circonstance,  l’assistance sur la  vision de son organisation, celle de construire ensemble une société congolaise exempte d’antivaleurs, d’impunité, de voir les détourneurs des deniers publics poursuivis et sanctionnés afin que les richesses du pays profitent à tous les Congolais.

Pour sa part, le Représentant du Bourgmestre de la Commune de N’sele a  apprécié à sa juste valeur l’initiative de la LICOCO et le choix d’implanter l’un des bureaux CAJAC dans  sa juridiction. Il a encouragé les citoyens à s’approprier ce nouveau mécanisme de lutte contre la corruption mis en place par la LICOCO, tout en invitant les chefs des quartiers, des localités et des rues à sensibiliser l’ensemble de la population pour dénoncer les actes de corruption via le bureau CAJAC Kinkole.

Lancement officiel des activités CAJAC à Kinshasa

Face aux nombreux cas de corruption qui gangrènent la commune de la N’sele et l’ensemble de la République, les Centres d’Assistance Juridique et de l’Action Citoyenne sont l’une des solutions pour lutter efficacement contre le fléau de la corruption en RDC.

C’est sur ces mots limpides que le Secrétaire Exécutif de la Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption, Ernest Mpararo, a circonscrit son message à l’endroit des participants à la Tribune d’Expression Populaire contre la Corruption. Il a évoqué la nécessité de briser le silence face aux actes de corruption dont les conséquences empiètent sur le bien-être de la population où qu’elle soit.

« Il est  temps aujourd’hui pour les citoyens de bannir la peur et de se mobiliser activement pour dénoncer les actes de corruption et les injustices liées à la corruption à travers les bureaux CAJAC  de la LICOCO , afin que cette dernière achemine les plaintes des citoyens auprès des institutions étatiques pour trouver des solutions appropriées ».

En effet, le Centre d’Assistance Juridique et de l’Action Citoyenne est une approche qui permet d’impliquer tous les citoyens ou l’ensemble de la population à rejeter les pratiques de corruption et prendre des mesures efficaces pour la combattre, en vue d’aboutir à des reformes administratives ou législatives importantes.

Les objectifs des CAJAC peuvent se résumer, notamment, en la mobilisation de la population pour lutter contre la corruption, au renforcement du pouvoir des citoyens lorsqu’ils déposent des plaintes  dans le cas de corruption, traduire ces préoccupations en changements systémiques, élargir la coalition des acteurs anti-corruption, fournir aux instituions les moyens pour répondre aux plaintes des citoyens conformément aux lois de la République.

Cette tribune d’expression populaire a permis des échanges constructifs et fructueux entre les citoyens et les autorités de la N’Sele.

A la clé, une série des recommandations pertinentes ont été formulées à l’endroit de tous les acteurs présentent à la manifestation. Un autre temps fort de cette Tribune d’Expression Populaire, ce fut le témoignage émouvant et courageux  d’un agent du ministère de l’Environnement, mis aux arrêts injustement pour avoir dénoncé le détournement des deniers publics par le  Secrétaire Général de ce ministère.

 Grâce au plaidoyer de la LICOCO, l’agent en question avait été relâché et son bourreau suspendu provisoirement de son poste en attendant  les conclusions des enquêtes menées auprès de la DGRAD aboutissent pour clore définitivement ce dossier que la LICOCO suit de près et sollicite même des sanctions pénales à l’encontre du Secrétaire Général suspendu.

Les participants à la tribune d’expression populaire de Kinkole ont pris l’engagement de déposer des plaintes liées à la Corruption au bureau de la LICOCO se trouvant à Kinkole.

Licoco

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AU FPI, DES ÉLÉMENTS PM ARMÉS AU SERVICE DE MBENGELE OUVRENT LE FEU SUR LES ÉQUIPES DE LUZOLO

photo FPI MbengeleAfricaNews a appris de source policière et des témoins que des éléments PM armés ont ouvert le feu, mardi 30 août au siège du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, sur les équipes de Luzolo Bambi, conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, en mission officielle pour arrêter l’ADG recherché de cette entreprise publique, Constantin Mbengele Kwete.
Objet d’un mandat d’arrêt et d’une interdiction de sortie du territoire national avec une dizaine d’autres mandataires publics, Mbengele, interpellé et poursuivi depuis plusieurs mois pour des présumés faits de mégestion, a réussi à s’échapper grâce à la résistance des éléments de la Police militaire -PM- qui lui assurent leur protection depuis le mois de juillet dernier peu après qu’il ait réussi à tromper la vigilance d’une précédente expédition des services de Luzolo Bambi.
Des photos attestent de la violence de la défense tant les échanges des tirs ont fait voler en éclats les vitres des portes et fenêtres du bâtiment abritant le siège du FPI. Des éléments de l’Armée nationale mis à la disposition d’un mandataire public pour le mettre à l’abri d’une interpellation dans le cadre de la gouvernance… Un fait rarissime qui suppose un non Etat.
Le public, révolté, pense que l’ADG «a mis en danger ses collaborateurs et le personnel de l’entreprise», estimant que Mbengele «n’a pas intérêt à se comporter de la sorte à partir du moment où il ne se rapproche de rien». Un problème de grandeur, de responsabilité et d’honneur, a-t-on ajouté.
Tino MABADA

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Conférence budgétaire pour l’Elaboration du Budget 2017 de la RDC : Des Perspectives Economiques Inquiétantes

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à droite secrétaire exécutif de la LICOCO

C’est dans  un contexte général caractérisé par la morosité de la chute des cours des matières premières au niveau mondial et de la situation économique incertaine au niveau national que les activités de la conférence budgétaire se tiennent depuis ce lundi 15 Août 2016 à Kinshasa sous la supervision du Ministère du Budget.  Un passage obliger pour les responsables des régies financières et les services d’assiettes des administrations centrales pour  définir leur politique interne et des  actions à mener pour la réalisation des assignations arrêtées pour l’échéance 2017 .

 Face aux   membres de la société civile, issus du comité de suivi des reformes des finances publiques, les experts du gouvernement du Ministère du Budget et les agents de la fonction publique que le Directeur général de la DGI, Direction Générale des impôts, Dieudonné  Lokadi, a exprimé ses inquiétudes quant à la situation économique actuelle marquée par la baisse de prix de cours des matières premières sur le marché international qui  aura  indéniablement  une incidence  dans la mobilisation des recettes pour atteindre des assignations de 2017  fixées à la hauteur de 1.735.000.000 Franc Congolais. « Nous avons  réalisé une baisse de 28% entre la période de janvier et juillet 2016 a  précisé le DG de la Direction Générale des Impôts».

 Au regard du ralentissement économique au niveau national,  il n’est pas évident que les choses s’améliorent en 2017, d’où  pour palier à cette situation, des mesures d’urgences doivent été prises par la Direction Générale des impôts conformément  aux instructions du ministère des finances.

C’est par exemple le cas  de  l’élargissement du mécanisme de  la retenue à la source de l’IPR  sur les émoluments, les primes et collations des Agents de l’Etat etc.  Actuellement, le Gouvernement retient à la source l’IPR sur les émoluments des agents de l’Etat. La même retenue doit être faite sur les primes payées par le Gouvernement aux institutions politiques et service de l’administration centrale, a expliqué le Directeur Général des Impôts.

A coté de ces mesures, d’autres solutions urgentes seront  également mis en profit, notamment l’imposition  de l’IPR à tout  le personnel local des corps diplomatiques accrédités  en RDC, la sensibilisation des autorités provinciales sur l’impôt forfaitaire des micro entreprises, la modification de la loi sur la TVA, des missions mixtes DGI-DGDA pour contrôler les exonérations dont bénéficient certaines sociétés pour le paiement de la TVA, la lutte contre la fraude fiscale auprès des entreprises minières, etc.

La  Mobilisation de la TVA: des résultats non atteints

L’instauration en 2012  de la taxe sur la Valeur Ajoutée en République Démocratique du Congo  a été considérablement applaudit au niveau national par ce qu’elle permettait au pays accroître la mobilisation des recettes en vue de  procurer au  gouvernement,  les moyens de  sa politique.

Contrairement à cet argument brandit autre fois, à l’heure actuelle, la TVA est  mal récoltée étant donné que la loi exempte une certaines catégorie des sociétés n’ayant pas un capital social de plus de 80 000$ .

Ces assujettis qui ont un capital de moins de 80 000$ ne payent pas la TVA alors que dans d’autres pays membres de la SADC, le paiement de la TVA est général à toute activité économique génératrice des profits ; d’où l’urgence de réformer la loi sur la TVA, a martelé le Directeur de la DGI.

Un autre fait important qui ne permet pas la mobilisation de la TVA est le fait de détournement des deniers publics par les agents de la DGI affectés à cette mission à précisé Mr Ernest Mpararo, Secrétaire Exécutif de la LICOCO.

Très regardant sur la question de la TVA, le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, Mr Ernest Mpararo à  démontré que la fraude  massive et l’évasion fiscale  sur la TVA plombent  les efforts de la DGI à maximiser les recettes et pourtant sous d’autres cieux, le cas de certains pays de la sous-région des grands lacs,  grâce à la TVA collectée, ils parviennent à contribuer à  hauteur de plus de 60% de leur budget national.

Il a sollicité auprès du no 1 de la Direction Générale des Impôts à transmettre aux organisations de la société civile la liste  des sociétés minières qui ne payent pas l’IBP, Impôt sur les Bénéfices et Profits des Sociétés, car il soupçonne à ces entreprises  le fait d’avoir déjà amortis leurs investissements mais par des méthodes non orthodoxe et opaque, elles continuent à donner des fausses déclarations aux autorités des Impôts pour éviter de payer l’IBP.

L’implication des acteurs de la société civile aux conférences budgétaires organisées par le Ministère du Budget offre un cadre d’échange participatif important pour les parties prenantes afin de réfléchir profondément sur la politique efficace à mettre en œuvre pour augmenter le budget national. Les acteurs de la société civile participants à ces conférences budgétaire donnent leurs opinions sur le budget national en cours de préparation afin que l’intérêt national soit pris en compte en priorité.

Pour la LICOCO, aussi longtemps que le Gouvernement n’aura pas mis en place un mécanisme efficace de lutte contre la corruption, la République Démocratique Congo aura des budgets annuels ne dépassant pas les 10 milliards des dollars, ce qui aura comme conséquence, la continuité de la pauvreté et du sous développement.

 

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AVIS DE RECRUTEMENT

Dans le cadre de l’exécution de son projet IMPACT- RDC, la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, cherche à recruter 2 jeunes Universitaires ayant terminé les études universitaires en Droit.

  1. Localisation

Le lieu du travail sera à Kinshasa mais avec préférence pour un jeune habitant Kinkole, dans la Commune de la Nsele.

  1. Expérience

 

  • Avoir un Diplôme en Droit
  • Savoir manier l’outil informatique
  • Etre flexible, engagé et motivé

 

  1. Composition du dossier et dépôt des candidatures

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation et d’un CV. Une copie de votre diplôme doit être annexée.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 30 Août 2016 par courrier ou Email à l’adresse suivante :

A Monsieur le Secrétaire Exécutif de la LICOCO

14 Av Loango, Quartier 1, Commune de Ndjili

Kinshasa

    Email : licocordc@gmail.com

    Tél : 081 60 49 837 ou 089 89 72 130

 

N.B : Les Candidatures féminines seront prises en priorité

 

                             Fait à Kinshasa, le 17/Août/2016

 

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RDC : Détournement des salaires, l’intersyndical soupçonne l’implication de Tony Bolamba

Vue de la scène du samedi 30 juillet à l’aéroport de Mbandaka où Tony Cassius Bolamba tentait de faire voyager le comptable recherché et placé sous MAP. Ph. Tiers

Vue de la scène du samedi 30 juillet à l’aéroport de Mbandaka où Tony Cassius Bolamba tentait de faire voyager le comptable recherché et placé sous MAP. Ph. Tiers

Dans un mémorandum adressé au Président de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, le personnel de la santé représenté par différents syndicats soupçonnent l’implication du Gouverneur Tony Cassius Bolamba dans le détournement de 40 millions de francs congolais destinés à leur paie.

Ce document de deux pages daté du 2 août 2016 a le ras – le – bol des agents de l’état par rapport au comportement désolant du Gouverneur Tony Cassius Bolamba qui, selon eux, s’illustre par une nouvelle forme de dictature risquant de bloquer le bon fonctionnement de la province.

En effet, le Gouverneur ayant la responsabilité de coordonner la province par le biais des ministères, Divisions et tant d’autres services mis en place pour le bon déroulement de l’administration, l’attitude de Tony Cassius Bolamba tend à l’usurpation des pouvoirs. Ce que l’intersyndical constate.

« Chose étonnante est que lui – même commence à se transformer en comptable, en chef des divisions, en ministres, en gestionnaire des petites entités génératrices des recettes de l’Etat et consort », ont – ils déplorés.

Face au manque de considération, la déstabilisation des Agents de l’Etat, l’installation de stress chez les agents de l’Etat, le détournement de l’argent destiné aux agents de l’Etat… l’intersyndical demande au Président de l’Assemblée provinciale de prendre toutes les dispositions nécessairespour décider du sort de Tony Cassius Bolamba qui se serait comporté en récidiviste.

En ampliation, le Procureur Général près la Cour d’Appel, les Directeurs Provinciaux de l’ANR et de la DGM, le Commandant de la 5ème région militaire, l’Inspecteur provincial de la Police et la Coordination de la Société Civile de l’Equateur ont été également informés.

Dans sa réplique à travers la presse, le gouverneur de l’Equateur affirme détenir les preuves de ceux qui ont tenté les corrompre pour taire le dossier des reliquats de la paie des agents et fonctionnaires de l’État. Il les brandirait au moment opportun. Pourtant, Tony Cassius Bolamba prétend utiliser la rigueur pour redresser la province. A son retour à Mbandaka, Il promet de s’adresser à la population de sa province. Entre-temps, il dit se concentre sur les stratégies de développement de l’Equateur et les préparatifs de la conférence des gouverneurs annoncée dans quelques mois.

Pour l’heure, pensent certains observateurs, il serait impérieux qu’une série d’enquêtes de vérification et de contre – vérification soit diligentée afin de pouvoir faire la lumière sur ce dossier. Le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux, Luzolo Bambi Lessa et/ou le Procureur Général de la République pourrait bien se saisir de cette affaire en vue d’établir les responsabilités et punir les coupables.

Zoom Eco

 

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APPEL A CANDIDATURE(AAC)/LICOCO/SE/02/2016:PROGRAMME SECTEUR MINIER – CHERCHEUR NATIONAL

CAHIER DES CHARGES

Contexte

 La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, recherche un chercheur expérimenté afin de conduire une évaluation du risque de corruption dans le cadre de l’octroi de permis et de licences et de la signature de contrats dans le secteur minier, au niveau national, en République Démocratique du Congo. Le chercheur mènera l’évaluation en utilisant un outil développé par Transparency International dans le cadre d’un nouveau programme multi-partenarial appelé « Le secteur minier pour un développement durable », programme visant à renforcer la transparence dans le secteur minier dans 20 pays différents.

Le chercheur conduira une analyse qualitative complète des risques de corruption en se basant sur une série d’indicateurs génériques qui devront être adaptés au contexte national. L’évaluation impliquera une recherche participative et le chercheur aura recours à une série de méthodes dont la recherche documentaire, l’analyse juridique et politique, des entretiens avec des experts et l’organisation de groupes de discussion. Le chercheur aura la responsabilité d’adapter la recherche au contexte national, de collecter et d’analyser les données, de travailler avec les parties prenantes les plus pertinentes et de rédiger le rapport final. Il est attendu du chercheur qu’il travaille en étroite collaboration avec le coordinateur national du programme, avec d’autres membres de LICOCO et avec des experts/acteurs externes, afin de mener à bien ses missions.

Description des missions

Les principales missions du chercheur sont :

  • Suivre une formation sur la méthodologie et l’outil d’analyse du risque

  • Rédiger un rapport d’analyse du risque en respectant le calendrier convenu et en suivant la méthodologie de l’outil d’analyse du risque de corruption. Cela implique de mener les missions suivantes en collaboration avec la LICOCO et des experts externes :

  • Appliquer la méthodologie d’analyse du risque développée par Transparency International
  • Cartographier le processus d’attribution et d’octroi de permis, et les acteurs impliqués en RDC
  • Adapter au contexte national une série de risques pré-identifiés
  • Mener une étude documentaire approfondie de l’information existante
  • Conduire des entretiens et réunir des groupes de discussion avec les personnes et les organisations clés
  • Noter les risques de corruption en évaluant leur probabilité et leurs impacts potentiels
  • Prioriser les risques de corruption et produire des recommandations qui serviront au plaidoyer
  • Rédiger un rapport final d’analyse du risque en prenant en compte les recommandations de LICOCO et des autres parties prenantes

  • Tenir régulièrement au courant la LICOCO de la progression du projet et des difficultés rencontrées

  • Participer au lancement du rapport d’analyse du risque

Calendrier[1]

Tâches Calendrier
Formation à l’outil d’évaluation du risque 10 au 12 Octobre 2016
Adaptation du cadre de recherche D’ici le 30 novembre 2016
Collecte des données (revue documentaire, entretiens, visites de terrain, etc.) et analyse Entre septembre 2016 et le 30 avril 2017
Première version complète du rapport Entre le 15-20 mai 2017
Version finale du rapport 30 juin 2017
Publication du rapport Le 7 Juillet 2017

Les CV et la lettre de motivation doit être envoyé au plus tard le 20 Aôut 2016 à l’adresse suivante :

Nous encourageons les candidatures féminines à postuler et nous tiendrons compte de leurs dossiers.

A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO

Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili

Kinshasa-RDC

Email : licocordc@gmail.com

 

Pour toute information sur le présent appel à candidature, vous pouvez appeler au 081 60 49 837 ou 089 89 72 130

 

 

Fait à Kinshasa, le 5 Aôut 2016

[1] Le calendrier est valable pour le plan global de mise en œuvre au niveau national. Chaque section nationale devra décider quelles dates sont les plus pertinentes par rapport à leur propre calendrier et adapter le calendrier en fonction.

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Avis d’Appel d’offre(AAO)/LICOCO/SE/O1/2016

Dans le cadre du projet IMPACT que la LICOCO met en œuvre en République Démocratique du Congo, elle cherche à acquérir une jeep 4×4  d’occasion de marque Toyota.

Qualification Technique                

  • Jeep d’occasion
  • Kilométrage 30 à 40 000 km
  • Marque Toyota
  • Année de fabrication 2010
  • Epave en bon état
  • Jeep à 5 portières

Les personnes intéressées sont priés de prendre contact avec l’organisation à l’adresse ci-dessous

 

Contact: Av. Loango, n°14, Quartier 1, Commune de N’djili

            Tél : +243 81 60 49 837 / +243 89 89 72 130

            E-mail : licocordc@gmail.com

                          www.licocordc.org

 Les offres devront être soumises à l’adresse ci-haut indiquée ou par voie électronique au plus tard le 11 août 2016 à 16h00 précises, heure de Kinshasa.

 Les offres hors délais ne seront pas acceptées.

 

 

Fait à Kinshasa, le 03 août 2016

Secrétaire Exécutif

 

Ernest Mpararo

 

 

 

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RECHERCHÉS PAR LUZOLO ET INTERDITS DE QUITTER LE PAYS, LES ADG DU FPI ET DE LA RVA ENTRÉS EN CLANDESTINITÉ

Juil 25, 2016 Rédaction Africa News

luzolo-bambiLes scènes de l’interpellation manquée de l’ADG du Fonds de promotion de l’industrie FPI, enfermé dans ses bureaux pendant trois heures, et de son collègue de la Régie des voies aériennes RVA, sorti par la fenêtre de son cabinet et coffré dans une voiture banalisée, racontées par un témoin

Emmanuel Luzolo Bambi a entrepris d’exécuter à la lettre la volonté du Chef de l’Etat Joseph Kabila de traquer les «kuluna» en col blanc, matérialisée par l’ordonnance n°16/065 du 14 juillet 2016 portant organisation et fonctionnement des services du Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de Bonne gouvernance et de Lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Vendredi 22 juillet, il a déployé ses barbouzes simultanément à la Régie des voies aériennes -RVA- et au Fonds de promotion de l’industrie -FPI.

Mission: procéder à l’arrestation des ADG Abdala Bilenge et Constantin Mbengele, qui ont refusé de répondre volontairement à la dizaine d’invitations leur lancées auparavant au nom de l’arrogance et du trafic d’influence, a-t-on appris. Aidés par des agents de gardiennage complices qui ont empêché les «flics» d’opérer, Mbengele a eu le réflexe de s’enfermer dans ses bureaux électroniquement verrouillés pendant trois heures, attendant que les carillons égrènent les six coups de 18 heures pour prendre la poudre d’escampette. Quant à la RVA, Bilenge, sorti par la fenêtre de son cabinet, a dû se cacher dans les coffres d’une voiture banalisée pour échapper aux mailles des inspecteurs judiciaires lancés à ses trousses. Pour l’heure, les deux mandataires fugitifs, frappés d’interdiction de sortie de la ville de Kinshasa et du pays par la Direction générale de migration -DGM-, sont entrés en clandestinité. Mais leur cavale risque d’être de courte durée.

C’était vraiment chaud! Vendredi 22 juillet, les nouvelles de la traque de Bilenge Abdala, recherché par les services du Conseiller spécial anti-corruption Luzolo Bambi mais exfiltré grâce au concours des agents en charge de la sécurité de la RVA, Nsengiyumva Habumugisha et Nyanga Kitenge, ont circulé dans la capitale. Selon les témoignages recueillis auprès des agents déployés sur terrain, l’ADG Bilenge n’a eu la vie sauve que grâce à ces deux collaborateurs et quelques courtisans qui ont réussi à le placer dans les coffres d’une voiture banalisée, qui s’est dirigée vers la sortie située côté Secrétariat général des Transports et voies de communication, abandonnant sac, téléphones, certains autres effets personnels et sa belle jeep officielle encore visible dans le parking du siège de la RVA. La scène, raconte-t-on, a été vécue par des travailleurs visiblement contents de l’exécution «manu pulite», traduisez mains propres, lancée par le Président de la République, Joseph Kabila.

Bilenge, rendu petit devant ses collaborateurs, est entré en cavale. Des sources assurent l’avoir vu se rendre discrètement samedi 23 juillet à l’aérodrome de Ndolo, d’où il a tenté de prendre un vol à destination de Moanda dans l’espoir de gagner le Sénégal dont un vol affrété assure chaque samedi la liaison avec la ville côtière RD-congolaise, où le Président de la République inaugurait le même jour le splendide hôtel de son jeune frère, le député Zoe Kabila Mwanzambala. Sans succès. Sur place, Monsieur Bilenge a désagréablement appris une autre mauvaise nouvelle: une interdiction de sortie estampillée DGM qui le vise avec une dizaine d’autres mandataires. Il a levé l’option d’entrer en clandestinité pour échapper à sa prise. Un récit surréaliste.

Le même vendredi, un embouteillage monstre est signalé sur l’avenue colonel Lukusa et dans l’enceinte du FPI, commune de la Gombe. Des équipes de Luzolo Bambi ont également tenté de mettre la main sur l’ADG Constantin Mbengele.

Contrairement à son collègue de la RVA, l’homme du FPI n’a pas eu la chance ni le temps de s’évader. Il s’est cependant servi du système de verrouillage électronique de ses bureaux pour gagner quelques précieuses heures. Que s’est-il passé? Il se raconte que Mbengele s’est enfermé dans son cabinet pendant trois heures, attendant qu’il sonne 18 heures et un éventuel départ de ses redoutés hôtes. Certains habitués de l’antichambre de l’ADG dont l’ancien PCA de la SONAL Claude Mashala, y trouvé au moment de l’opération, n’ont pas cru leurs yeux. Selon un cadre du FPI joint au téléphone, «l’ADG s’est momentanément tiré d’affaires grâce au bon sens et au respect de l’ordre public, attitudes citoyennes des inspecteurs déployés par le conseiller spécial Luzolo Bambi».

Informations confirmées au QG du Spécial où l’on a indiqué que l’ancien ministre de la Justice a demandé d’interrompre la mission et rappeler ses hommes pour avoir appris que l’action a provoqué bouchon sur l’avenue colonel Lukusa et des va et viens dans l’enceinte du FPI, où salariés, voisins, passants et autres curieux tenaient à voir de leurs propres yeux la capture de Mbengele.

Les puissants ADG Mbengele et Bilenge mis en difficulté, malmenés devant leurs collaborateurs et contraints de se cacher! Sans nul doute, la chasse aux kuluna en cravate a atteint sa phase décisive depuis que le Président Kabila a renforcé les pouvoirs de son Conseiller spécial anti-corruption. Nul ne sait si les deux mandataires, les premiers d’une série qui promet d’être longue, oseront se présenter à leurs postes de travail ce lundi. Ils ont désormais le choix entre se présenter au bureau et augmenter le risque de se faire prendre ou demeurer encore pendant longtemps dans leurs trous et s’exposer à la révocation en cas d’absence prolongée et non justifiée. Un dilemme.

AKM

 

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Suspension du SG du Ministère de l’environnement: La LICOCO exige des poursuites judiciaires

dsc_0453Cette suspension fait suite à la dénonciation de la Ligue Congolaise pour la lutte contre la Corruption du 24 février 2016 relative à la contribution de la Ligue au ERPD Mai-Ndombe envoyé auprès du Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement Durable de la RDC et au FCPF Banque Mondiale.
La LICOCO suit de prêt ce dossier et espère que les instances judiciaires vont accélérer la procédure pour traduire Mr. Kasulu devant les tribunaux.

 

Télécharger ici  les correspondances officielles  de l’affaire Kasulu,doc047746201607151

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