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Ernest Mpararo, secrétaire exécutif de la Licoco

A l’initiative de l’UNICEF, une réunion de partage d’expérience sur  l’Analyse Budgétaire 2012-2014 a été organisée ce mardi 19 avril 2016 dans la salle des conférences de l’ UNICEF à Kinshasa. Objectif : réfléchir froidement sur base des travaux de suivi et évaluation réalisés par les organisations de la Société civile et consultants des partenaires externes de la République Démocratique du Congo, en vue de tirer des leçons d’avenir.

Ouvrant la série des présentations, le secrétaire exécutif de la Ligue congolaise pour la Lutte contre la corruption( Licoco), Ernest Mpararo, a exposé sur le rapport publié par la Ligue en 2014, fruit d’une enquête basée essentiellement sur les éléments d’informations récoltés auprès des différents  services de l’Etat.

En effet, le résultat de ce  rapport rendu public par cette organisation, qui milite sans relâche pour la bonne gouvernance et contre toute forme de corruption en RDC, avait fait tache d’huile à son temps dans la haute sphère politique congolaise pour avoir  démontré et recensé clairement les problèmes majeurs qui ont prévalu pendant l’exécution du budget ; il s’agit notamment le non-respect de la loi des finances par le gouvernement de la République, le non-prise en compte du financement des projets socio- économiques, (qui du reste ne constitue pas une priorité pour le gouvernement), l’exécution du budget se fait de façon à satisfaire les animateurs des institutions politiques, et cela se traduit simplement par leur train de vie,  etc.

Pour garantir plus de transparence et d’équilibre dans l’exécution du budget de l’Etat, Ernest Mpararo a donné un certain nombre des pistes de solutions. Il s’agit entre autres de l’accès à l’information, la disponibilité des agents et fonctionnaires de l’Etat à collaborer étroitement avec les acteurs de la Société civile, du soutien des bailleurs de fonds aux organisations de la Société civile pour étendre leurs actions dans l’ensemble des provinces afin d’obtenir les rapports de redditions des comptes auprès des entités décentralisées et de recourir à la campagne de sensibilisation pour susciter l’intérêt de la population à participer au débat.

Après échanges et débats autour d’expériences partagées, la plénière reste en tout cas unanime quant à la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes pouvant déboucher sur un plaidoyer efficace et efficiente à soumettre au gouvernement et à tous ses partenaires au moment opportun.

 

 

 

 

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