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 liproco-affiche-corruption-2Kinshasa, le 25 Janvier 2017, Transparency International publie ce mercredi 25 janvier 2017 le rapport de l’Indice de Perception de la Corruption à travers le monde entier. Ce rapport montre avec beaucoup de certitudes les inégalités causées par la corruption à travers le monde.
Pour l’année 2016, la République Démocratique du Congo occupe la 156è place sur 177 pays avec 21% comme score.
Si nous comparons le score de la RDC de l’indice de perception de la corruption en 2015, il n’ya pas eu d’avancement, nous avons régressé d’ un point passant de 22 à 21 ( 21% pour 2015) , malgré le fait que le Gouvernement s’était engagé à promouvoir la gouvernance et lutter contre la corruption dans la gestion de la chose publique.
Le fait de nommer un Conseiller Spécial en Charge de la lutte contre la corruption au Bureau du chef de l’Etat n’a pas eu d’impact positif sur les résultats de l’IPC 2016, estime un expert en gouvernance que la LICOCO a interrogé.
La Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption , LICOCO en sigle, estime que les résultats de l’IPC 2016 doivent être pris avec beaucoup d’importance par les autorités de la République Démocratique du Congo et plus particulièrement le Président de la République étant donné qu’ ils ont des conséquences sur les investissements extérieurs en RDC, sur la stabilité politique et le développement durable du pays.
Comme vous le savez, les pays ayant une bonne gouvernance attirent beaucoup d’investisseurs étrangers et cela accroit la croissance d’un Etat.
En 2016, la RDC a attiré beaucoup d’attention au niveau national et international sur plusieurs cas de corruption (Dossier BGFI Bank, Dossier FPI, Dossier Gécamines, Panama Pampers, Dossier Fibre Optique, Dossier RVA, Dossier BIAC, etc) mais cela n’a pas attiré une grande attention de la part du Gouvernement de la RDC et des autorités judiciaires.
Les autorités de la RDC doivent briser ce cycle d’impunité pour atteindre les objectifs de développement durable estime le Président du Conseil d’Administration de la LICOCO.
Au niveau de l’Afrique Centrale, les résultats de l’IPC 2016 donne une moyenne de 20 à 25% comme score ce qui confirme le degré élevé de la corruption dans cette région avec comme conséquence les grandes
inégalités sur le plan social, des instabilités politiques et la pauvreté élevé dans cette région.
La LICOCO demande urgemment aux hommes politiques de la RDC et de la région de l’Afrique Centrale de mettre en place un mécanisme efficace de bonne gouvernance, de promouvoir la culture de transparence dans la gestion de la chose publique pour sortir des inégalités ci – précitées.
La LICOCO exhorte le Chef de l’Etat à s’impliquer personnellement à travers le Bureau de son Conseiller Spécial en matière de lutte contre la corruption pour renforcer son action et aider ses services à collaborer étroitement avec d’autres services de l’Etat afin de combattre la corruption en RDC.
La LICOCO invite à une large coalition de la société civile contre la corruption pour faire pression à la classe dirigeante à procéder urgemment aux réformes administratives et judiciaires importantes pour briser le cycle de la corruption et de l’impunité en RDC.
La LICOCO appel aux députés et Sénateurs à consacrer leurs efforts pour voter des lois qui renforcent la lutte contre la corruption et protègent les dénonciateurs des pratiques de corruption.
La LICOCO appel à la mobilisation générale des citoyens à dénoncer les pratiques de corruption à travers les bureaux CAJAC, Centres d’Assistances Juridiques et d’Actions Citoyennes, ouvert dans la Ville de Kinshasa, à Matadi et à Inongo.
Licoco

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