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Corruption : la LICOCO sensibilise les cadres universitaires à Inongo dans la Province de Mai Ndombe

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO)  a organisé, une conférence-débat, le 22 février dernier en la grande salle de l’Institut supérieur de sciences de santé  (ISSS) d’Inongo dans la province de Maï-ndombe. Placée  sous le thème « Tous, luttons contre la corruption », la conférence a pris la dimension d’une grande matinée politique vue l’assistance et la qualité du débat qui s’en est suivie.

Prenant la parole, le coordonnateur du bureau LICOCO/Inongo, Me Fabrice Mongbele a tenu à remercier les enseignants, les  étudiants et les invités pour leur présence. Ce, avant de faire une brève présentation de la LICOCO, ses objectifs et son projet de redevabilité dans le processus REDD+ à Maï-ndombe. Mais aussi, il a tenu à expliqué le rang qu’occupe la République démocratique du Congo  en rapport avec l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International.

Il a souligné que la RDC se retrouve chaque année dans les 20 pays les plus corrompus de la planète. Le rang de la RDC dans l’Indice de perception de la corruption provoque la fuite des investisseurs qui peuvent venir investir au pays et a des conséquences énormes sur le développement socio économique de la RDC a souligné le Coordonnateur de la LICOCO à Inongo.

Un débat a été ouvert avec les participants. Une grande majorité des participants a reconnue que la corruption est un fléau qu’il faut endiguer si l’on aspire à implémenter la bonne gouvernance et à réussir la décentralisation dans la province de Maï-ndombe.

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Corruption: la RDC classée 147e sur 168 pays par Transparency International

IMG_9413La RDC a gardé son rang dans le classement de Transparency International sur la corruption dans le monde. D’après le rapport 2015 de cette organisation publié mercredi 27 janvier, le pays se classe 147e sur 168 pays avec un score de 22 comme en 2014.

Pour Transparency International, parmi les facteurs qui favorisent une baisse importante de la corruption on compte notamment le niveau élevé de liberté de la presse, l’accès aux informations budgétaires, le niveau élevé d’intégrité des personnes au pouvoir et un système judiciaire impartial.

Quant à la corruption, elle est favorisée par une mauvaise gouvernance, la faiblesse des institutions telles que la police et le système judiciaire et un manque d’indépendance des médias.

Lucas Olo Fernandes, coordonnateur régional Afrique centrale de Transparency International, recommande à la RDC de lutter contre l’impunité et de mettre en place des mécanismes de prévention.

« La lutte contre l’impunité [est] une des choses que la RDC devrait [s’attaquer] d’une manière très importante. Il y a aussi la partie de la prévention de la corruption, mettre des mécanismes de transparence qui vont faire en sorte qu’on n’arrive pas à des situations dans lesquelles l’argent disparaît directement », conseille-t-il.

Le député national Jean-Pierre Pasi Zapamba du Réseau national des parlementaires contre la corruption pense que la fin de l’impunité permettra de faire reculer la corruption.

« La corruption la plus dangereuse c’est celle des décideurs. Le jour où nous aurons un procès de quelqu’un qui est soupçonné de corruption, qu’on le juge, qu’on l’arrête, qu’on récupère les biens volés au profit du trésor public, vous allez vous rendre compte que la situation de la société va s’auto-régulariser », estime l’élu.

Dans le classement 2015 de Transparency International, la RDC a le score 22.

Ce classement est largement dominé par les pays du Nord de l’Europe. Avec des scores proches de 90, le Danemark, la Finlande et la Suède constituent le trio de tête.

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RDC: plaidoyer pour des institutions «indépendantes» de lutte contre la corruption

DSCF6442Trois jours après la publication du dernier rapport de Transparency International sur l’indice de corruption classant la RDC à la 147e place sur 168 pays, le professeur Kutumisa Kyota, ancien ministre de l’Education, plaide pour la mise en place des institutions indépendantes chargées de lutter contre la corruption.

D’après ce classement 2015 de Transparency International, la RDC n’a pas fait de progrès. Comme en 2014, le pays est encore noté 22.

Pour le professeur Kutumisa Kyota, la RDC aura toujours du mal pour endiguer la corruption qui, selon lui, gangrène presque tous les secteurs de la vie nationale.

« La corruption est toujours là intégrale. Il n’y a personne qui a été condamné pour des faits de corruption dans un pays où justement cette maladie est endémique », déplore-t-il.

Au sujet du travail du conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption, le professeur Kutumisa estime que Luzolo Bambi est « un général qui n’a pas de troupes ».

Il pense qu’il faudrait « recréer » la commission d’éthique et de lutte contre la corruption.

En outre, l’ancien ministre de l’Education croit connaître les principaux responsables des actes de corruption en RDC :

« C’est toujours le gouvernement et ses sous-structures, l’administration et les restes qui sont les responsables de cette corruption ».

Il plaide ainsi pour la mise en place des institutions indépendantes chargées de la lutte contre la corruption.

Il souhaite également que la justice se saisisse davantage des cas de corruption.

« Il faut que les cours et tribunaux commencent à instruire des dossiers de lutte contre la corruption. Aujourd’hui, il n’y en a nulle part et personne n’a jamais été condamné pour ces faits-là », fait remarquer le professeur Kutumisa.