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LICOCO exige le retrait des titres miniers aux sociétés ayant des accords avec Sakima et bafouent les prescrits du Code minier

Fustigeant le non-respect des prescrits du Code minier par un groupe d’entreprises ayant conclu des accords avec la société minière Sakima, la ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) exige le retrait pur et simple des titres miniers octroyés à ces entreprises minières.

Dans un communiqué de presse publié à ce sujet, la LICOCO indexe ainsi les sociétés Stone Mining Compagny Sarl, CDMC Sarl, AMUR Sarl et DF SA Mining Congo. Ces dernières sont accusées d’enfreindre la Loi relative à l’exploitation des mines en RDC.

« La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, a lu, à travers la presse, la Déclaration des sociétés Stone Mining Company Sarl, CDMC Sarl, AMUR Sarl et DFSA Mining Congo, publiée le 27 Juillet 2023 et demandant au Gouvernement de s’impliquer pour résoudre le contentieux qui existe entre elles et l’Entreprise du portefeuille SAKIMA SA, dix jours après l’Accord de Joint-Venture entre la SAKIMA et PRIMERA Mining Limited, conclu le 17 Juillet 2023. En effet, ces 4 Sociétés estiment que SAKIMA a donné à Primera Mining Ltd leurs titres miniers et que cela pourra constituer un contentieux devant les instances nationales et internationales », rappelle la LICOCO.

Cependant après analyse des faits, estime cette organisation chapeautée par Ernest Mpararo, il se trouve que ces quatre sociétés signataires de la Déclaration du 27 Juillet 2023 oublient que même signés, les contrats de Jointe venture et/ou d’amodiation avec Sakima sont tenues au respect strict des dispositions du Code minier et du règlement minier pour la validité des titres et que, dans le cas contraire, le gouvernement à travers le ministère des Mines, est dans le droit de les déchoir.

Le respect de la loi

La LICOCO rappelle à travers son communiqué, que parmi les obligations, ces quatre sociétés indexées devaient entre autres entamer les négociations avec les communautés locales, signer les cahiers des charges de responsabilité sociale et respecter les chronogrammes y relatifs ; élaborer des études de faisabilité technique et financière en vue de la certification des réserves ; envisager les travaux d’exploration géologique ; et débuter les travaux de construction d’usines ou d’entités de traitement au cas où les résultats de la recherche sont concluants et que les mines étaient économiquement et financièrement rentables.

« Les informations à notre possession et la situation sur terrain prouvent suffisamment que rien de tout cela n’a été fait et que les 4 Sociétés signataires de la Déclaration du 27 Juillet 2023 n’ont jamais mis en valeur les gisements leurs transférées par la SAKIMA depuis plusieurs années. C’est notamment le cas de la Société DFSA Mining Congo qui a signé un contrat avec la SAKIMA depuis 19 ans. La question que cela suscite est de savoir : Qu’est-ce qui a été effectivement réalisé depuis la signature de ce contrat ? Actuellement, il se trouve que tous les périmètres d’exploitation qui leur avaient été transférés par la SAKIMA sont, soit inactifs ou dormants, soit occupés par des exploitants miniers artisanaux avec toutes les conséquences que cela représente pour le développement durable de la région, entre autres : le non-respect des normes socio-économiques et environnementales à l’occasion des travaux d’exploitation par les artisanaux », peut-on lire dans le communiqué.

La LICOCO indique qu’au regard de cette triste réalité et des leçons tirées, le gouvernement ne devrait octroyer les Permis d’Exploitation qu’à des sociétés justifiant de la capacité technique et financière de construire des mines industrielles ou devrait, dans le cas contraire, déchoir leurs titulaires de tous les droits y relatifs, conformément aux dispositions des articles 196, 197, 198, 199, 286 du Code minier et 390 du Règlement minier.

Des recommandations

En conséquence, la LICOCO soutient l’initiative du Gouvernement tendant à retirer les titres miniers alloués à ces 4 Sociétés signataires de la déclaration du 27 Juillet 2023, mais l’invite à le faire à travers une Commission mise en place par le Ministère des Mines, afin d’évaluer le contrat de chacune des 4 Société et leur signifier officiellement le retrait des titres miniers afin de prévenir des contentieux inutiles.

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption soutient également l’initiative du Gouvernement visant à octroyer ces titres miniers à une ou à plusieurs autres Sociétés justifiant de la capacité technique et financière de construire des mines industrielles afin de contribuer au développement durable de la région du Kivu qui reste parmi les plus pauvres et instables du pays.

La LICOCO demande aux Organisations de la Société Civile de la RDC de soutenir cette initiative du Gouvernement de la RDC pour obtenir la déchéance des titres miniers à ces 4 Sociétés qui n’ont pas respecté leurs engagements environnementaux et sociaux, conformément aux dispositions du Code Minier.

Enfin, cette organisation demande au Gouvernement et particulièrement au Ministère des Mines d’impliquer les acteurs de la Société Civile dans ce processus de déchéance des titres miniers à ces 4 Sociétés afin de prévenir tout acte de corruption qui pourrait émailler ce processus que nous souhaitons inclusif et participatif, aux côté d’autres parties prenantes et partenaires.

Télécharger l’intégralité

Source: http://www.voxpopuli.cd/2023/08/03/rdc-licoco-exige-le-retrait-des-titres-miniers-aux-societes-ayant-des-accords-avec-sakima-et-bafouent-les-prescrits-du-code-minier/

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RDC -Marché des plaques d’immatriculation: Nicolas Kazadi appelé à disqualifier les sociétés pré-qualifiées pour « corruption »

 

Le Ministre congolais des finances, Nicolas Kazadi, est appelé à disqualifier une cohorte de sociétés pré-qualifiées pour la production des plaques d’immatriculation des véhicules en République démocratique du Congo.

Cette demande est formulée conjointement par l’Observatoire de la Dépense publique (ODEP) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) dans une correspondance adressée, mercredi 5 juillet, à l’argentier national.

Ces deux organisations de la société civile décrient les antivaleurs ayant entaché ce processus de pré-qualification de ces sociétés à l’instar d’acte de patronage, de trafic d’influence et de soupçons de corruption. Ces tares pourraient selon elles, avoir des conséquences néfastes sur le prix et la qualité des plaques d’immatriculation.

Preuves à l’appui, la LICOCO et l’ODEP illustrent le cas de la société MULHBAUEUR qui a été « reconnue coupable de corruption » en brandissant un rapport des Nations unies. Ces structures se questionnent pour savoir comment est-ce que la cellule de passation des marchés du ministère des finances a pu sélectionner une entreprise qui avait été impliquée dans des pratiques de corruption en Ouganda et croire qu’en RDC, elle va rendre un bon service.

L’autre illustration éloquente de la pratique de patronage évoquée dans leur correspondance est celle du Groupe Serkas. Selon l’ODEP et la LICOCO, cette société appartenant à Serge Kasanda n’a pas d’expérience requise dans la production des plaques d’immatriculation. « Ce groupe a utilisé les pratiques de patronage ou sa familiarité avec la famille du chef de l’Etat pour se retrouver sur cette liste sélectionnée », lit-on dans la correspondance.

De ce fait, ces deux structures que dirigent Florimond Muteba et Ernest Mpararo demandent au ministre des finances d’impliquer les organisations de la société lors de l’ouverture et de l’analyse des offres afin de prévenir tous les abus.

Dostin Eugène LUANGE

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Dossier production locale des plaques d’immatriculation des véhicules : L’ODEP et la LICOCO dénoncent le trafic d’influence, le patronage et la corruption qui émaillent le processus

Dans une correspondance adressée au ministre des Finances dont copie est parvenue à notre rédaction ce mercredi 5 juillet 2023, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la Ligue Congolaise pour la Lutte contre la Corruption ( LICOCO) dénoncent le trafic d’influence, le patronage et la corruption qui ont émaillée le processus de présélection des sociétés devant competir pour gagner le marché de production locale des plaques d’immatriculation des véhicules en RDC.

À en croire ces organisations de la société civile, parmi les sociétés présélectionnées figurent celles qui n’ont pas d’expérience dans la production des plaques d’immatriculation, celles qui ont été accusées des pratiques de corruption par le passé et celles qui ont utilisé les pratiques de patronage pour acquérir ce marché juteux.

“Nous ne savons pas si la cellule de passation des marchés du ministère des Finances a eu le temps de mener une due diligence avant de sélectionner certaines sociétés. Le processus actuel, tel que mené, est rempli d’acte de patronage, de trafic d’influence et des soupçons de corruption. Cela risque d’avoir des conséquences sur le prix et la qualité de la place d’immatriculation”, peut-on lire dans la correspondance.

Ces deux structures demandent ainsi au ministre des Finances de disqualifier ces sociétés, de ne laisser que celles qui respectent les principes anti-corruption et d’impliquer les organisations
de la société civile lors de l’ouverture et l’analyse des offres afin de prévenir tout abus.

L’ODEP et la LICOCO démontrent par ailleurs, preuves à l’appui, que la société MULHBAUER qui est sur cette liste a été reconnue coupable des actes de corruption, actés par un rapport des Nations Unies.

Ils démontrent aussi que le groupe SERKAS qui appartient à Mr Serge Kasanda n’a pas d’expérience d’avoir déjà travaillé dans la production des plaques d’immatriculation.

Autant pour les sociétés PANORAMA CASH, BILLEM IMPRESSION, UTAL et TONNJESCARD.
Si certaines d’entre elles n’ont aucune expérience dans la production des plaques d’immatriculation, d’autres accusent une inefficacité notoire.

Il sied de rappeler qu’ en date du 3 mars 2022, le ministre des Finances a publié un arrêté demandant aux sociétés privées de manifester leur intérêt pour l’implantation d’une unité locale de production des plaques d’immatriculation en RDC. C’est en fonction de cet arrêté que ces sociétés ci-haut citées ont été présélectionnées.

Source:

https://www.droit-et-finances.cd/2023/07/05/dossier-production-locale-des-plaques-dimmatriculation-des-vehicules-lodep-et-la-licoco-denoncent-le-trafic-dinfluence-le-patronage-et-la-corruption-qui-emaillent-le-processus/?preview=true

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Journée Internationale des lanceurs d’alerte

LA LOI SUR LA PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE ET DENONCIATEURS S’AVERE INDISPENSABLE EN RDC

Ce 23 Juin, le monde entier célèbre la Journée Internationale des lanceurs d’alerte et dénonciateurs.

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, profite de cette journée internationale pour lancer un appel auprès du Gouvernement afin qu’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs  soit votée urgemment afin de se conformer aux dispositions de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, dont la RDC a ratifié.

Le lanceur d’alerte est une personne qui estime agir pour le bien commun, l’intérêt public ou l’intérêt général, animé de bonnes intentions, généralement de manière bénévole et désintéressée, souvent contre l’avis de sa hiérarchie. Son but est d’informer les instances officielles et associations des abus constatés dans la conduite des affaires publiques, déclare un expert anticorruption.

En République Démocratique du Congo, les lanceurs d’alerte et dénonciateurs des actes de corruption travaillent dans une insécurité mais certains bravent tous ces aléas pour dénoncer des cas de corruption au risque et péril de leurs vies.

Ces 10 dernières années, la LICOCO a recensé plusieurs lanceurs d’alerte qui ont bravé la peur en dénonçant les pratiques de corruption mais menacés, arrêtés et emprisonnés.

C’est notamment le cas de ;

L’ODEP qui a dénoncé la mauvaise gestion des fonds alloués au Projet de 100 jours et vous connaissez la suite,

Mr Kalambay, Ancien Directeur au Ministère de l’Environnement et Développement durable, qui a été arrêté et envoyé à la Prison Centrale de Makala (CPRK) pour avoir dénoncé auprès de l’IGF des détournements des fonds au sein du dit Ministère,

Mr Robert Bomolo, Directeur au Ministère du Commerce Extérieur qui a été arrêté par l’ANR pour avoir dénoncé des cas des détournements des fonds,

Mr Leduc Mabulu, travaillant dans une société privée, qui avait dénoncé la fraude fiscale au sein d’une société privée et menacé d’arrestation par les OPJ de la Police des Parquets,

Mr Abdel AZIZ Mutekwa, ancien travailleur à l’OVD Bandundu, qui avait passé plus de 3 mois d’emprisonnement au CPRK, pour avoir dénoncé des détournements des fonds alloués à la réfection des routes dans l’ancienne Province de Bandundu.

De milliers d’autres personnes ont perdu leurs emplois et envoyé en exil pour avoir dénoncé les actes de corruption et détournements des fonds publics.

Beaucoup d’autres personnes ont l’intention de dénoncer des pratiques de corruption mais elles craignent les représailles des certaines autorités politiques, administratives et judiciaires qui s’adonnent quotidiennement aux pratiques de corruption et aux détournements des fonds publics.

Il y a nécessité pour le Gouvernement de faire voter urgemment une loi pour protéger les lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

La LICOCO invite les services de contrôle, tels que l’Inspection Générale des Finances, IGF en sigle, la Cellule Nationale des Renseignements Financiers, CENAREF en sigle, l’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption, APLC en sigle, de travailler en synergie pour proposer au Gouvernement une proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

C’est à travers cette loi que de milliers des Congolais qui assistent passivement aux détournements des fonds publics et autres actes de corruption se sentiront sécurisés pour rapporter ces fléaux aux instances compétentes.

De tout ce qui précède, la LICOCO demande :

AU GOUVERNEMENT

De faire voter urgemment une loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs,

De protéger et primer les lanceurs d’alerte et dénonciateurs  qui bravent la peur pour dénoncer les criminels financiers et leurs complices.

AUX CITOYENS, ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET JOURNALISTES

De continuer à rapporter, alerter et dénoncer les pratiques de corruption et des détournements des fonds publics auprès des instances appropriées,

De faire pression au Gouvernement pour faire voter la loi sur la protection des lanceurs d’alerte et dénonciateurs des actes de corruption,

De mener un plaidoyer pour que la RDC soit dotée d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte et les dénonciateurs.

 

Fait à Kinshasa, le 23 Juin 2023

Pour la LICOCO

Ernest MPARARO

 

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RDC : La justice congolaise condamne les auteurs et coauteurs des actes de corruption, détournement des deniers publics, fraude et autres infractions assimilées.

Le dossier en cause; le Ministère Public près le tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe poursuit en procédure de flagrance par devant le tribunal de céans le prévenu NGOMA MPANZU NIKOLI Roger  pour avoir commis l’infraction de corruption.

VEUILLEZ CLIQUER ICI POUR LIRE LE JUGEMENT

Le dossier Ministère Public Contre les prévenus MUSIENI MUTALA Alain et LESSO MONGANDA Aimé, tous sont des Agents publics de l’Etat assumant les fonctions de conseiller financier au Ministère de l’Intégration Régionale à l’occurrence propriétaires de l’imprimerie dénommée PRINTIN.

VEUILLEZ CLIQUER ICI POUR LIRE L’ARRET

Le dossier en cause, le Ministère Public et partie civile, la République Démocratique du Congo, contre les prévenus :

  • MBO MUNDENGI Emmanuel;
  • MASUMBUKO MUKENGERWA BERCHMAN et
  • NGONO SALUMU Michel.

En effet, ces trois prévenus sont tous mandataires de l’Etat, et à ce titre, ils sont tous qualité d’agent public de l’Etat.

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Avis de recrutement N°002/LICOCO/SE/2023

TERMES DE REFERENCES POUR LE RECRUTEMENT D’UN CHERCHEUR POUR
MENER UNE ETUDE SUR LE RISQUE DE CORRUPTION DANS LE SECTEUR DE LA
SANTE EN RDC/KINSHASA

Poste                                      : Chercheur

Département                      : Programmes

Durée                                    : 2 mois (Avril et Mai)

Organisation                      : LICOCO

Lieu affectation                 : Kinshasa

Date de publication         : 02 Mars 2023

PRESENTATION GENERALE

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 Juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 Août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

  • Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants:
  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics);
  2. Dénoncer des cas de détournement et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la réforme des lois qui le consacrent ;
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO, dans le cadre du projet « ISDA : TOUS POUR L’INCLUSION AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE EN AFRIQUE » veut mener une étude sur le risque de corruption dans le secteur de la santé afin d’évaluer ce risque  dans la dispensation des soins de santé aux personnes vulnérables (femmes/filles, les personnes vivant avec handicap et les autres groupes à risque de discrimination).

C’est dans ce cadre que  la LICOCO a besoin d’un enquêteur pouvant mener cette étude en faisant un lien avec les ODD (objectifs de développement durable) plus particulièrement l’ODD 3.

TACHES DU CHERCHEUR

Sous la responsabilité directe de la Chargée des programmes LICOCO RDC, le chercheur aura les responsabilités ci-après :

  • Mener l’enquête de terrain en réunissant la documentation y afférente, les interviews auprès des personnes clés afin de recueillir leurs points de vue et leurs expériences sur l’impact de la corruption sur la prestation des services dans le secteur de la santé, en particulier pour les femmes, les filles et les autres groupes à risque de discrimination ;
  • Identifier et lister les faits de corruption dans le secteur de la santé; particulièrement dans la Direction; Générale des Etablissement des Soins ;
  • Lier ces risques de corruption aux atteintes des ODD et particulièrement l’ODD 3 ;
  • Elaborer un rapport sur l’enquête menée ;
  • Faire valider le rapport d’enquête auprès des parties prenantes (OSC, bailleurs des fonds, Ministère de la santé) en organisant une réunion de validation ;
  • Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption auprès des citoyens ;
  • Formuler des recommandations pratiques pour amorcer un changement social  et des mentalités en vue de promouvoir l’accès équitable aux soins de santé;
  • Donner le livrable (le rapport produit).

MINIMUM EXPERIENCES:

  • Le candidat chercheur doit avoir un diplôme en Droit, en Médecine ou son équivalent, être un inspecteur de la santé (actif ou retraité) ou un professionnel de la santé ;
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées au genre et la lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité d’animation d’atelier de formation et de suivi des activités ;
  • Forte capacité dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec les droits des femmes et des personnes vivant avec handicap, la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle ;
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs éthiques et de lutte contre la corruption et l’impunité ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala ou Kikongo) et du français.

COMPOSITION DU DOSSIER ET DEPOT DES CANDIDATURES

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 17 Mars 2023 uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili, Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Chercheur dans le secteur de la santé.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

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Avis de recrutement N°001/LICOCO/SE/2023

TERMES DE REFERENCES POUR LE RECRUTEMENT D’UN CHERCHEUR  POUR MENER UNE ETUDE SUR LE RISQUE DE CORRUPTION DANS LE SECTEUR  DE L’EDUCATION EN RDC/KINSHASA

Le Secrétariat de la LICOCO informe au public que l’offre concernant le Secteur de l’éducation est prolongée jusqu’au 26 Avril 2023.

Poste                                                        : Consultant

Département                                           : Programmes

Durée                                                       : 2 mois (Avril et Mai)

Organisation                                            : LICOCO

Lieu affectation                                       : Kinshasa

Date de publication                                : 02 Mars 2023

  1. PRESENTATION GENERALE

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption a été créée en 2002. Elle a été reconnue officiellement le 08 Juin 2005 suivant la lettre N°JUST.GS/SG/20/653/2005 du Directeur chef des services  cultes et associations  du Ministère de la Justice et garde des sceaux. Elle a obtenu sa personnalité juridique conformément à l’Arrêté ministériel N°385/CAN/MIN/J&DH/2011 du 15 Août 2011 du Ministre de la Justice et droits Humains. Sa vision ou le rêve de la LICOCO est qu’un jour le Congo devienne un Etat de droit où toutes formes de corruption sont bannies et toutes les règles de lois sont respectées, tous les détourneurs sont poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ses Missions sont axées, notamment :

(i)Lutter la contre la corruption et l’impunité sous toutes leurs formes (mission primordiale) à travers les axes suivants :

  1. Mener des actions de suivi budgétaire (suivre l’utilisation des fonds publics à travers le budget et veiller à l’utilisation rationnelle des fonds publics);
  2. Dénoncer des cas de détournement et des fraudes et traduire  des dossiers auprès des cours et tribunaux ;
  3. Former d’autres acteurs (organisations) pour faire le même travail dans leurs coins respectifs ;
  4. Impliquer le secteur privé et la population dans cette lutte contre la corruption ;
  • Lutter contre l’impunité à travers la réforme des lois qui le consacrent ;
  • Promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance (mission secondaire).

La LICOCO intervient enfin dans la mobilisation sociale ; le plaidoyer ; le contrôle citoyen/surveillance de la gestion et le renforcement des capacités.

Contexte du Projet

Avec l’appui du Gouvernement Canadien via Transparency International, la LICOCO, dans le cadre du projet « ISDA : TOUS POUR L’INCLUSION AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE EN AFRIQUE » veut mener une étude sur le risque de corruption dans le secteur de l’Education afin d’évaluer ce risque dans le système éducatif, dans la dispensation des cours, et surtout dans le traitement  des personnes vulnérables (femmes/filles, les personnes vivant avec handicap et les autres groupes à risque de discrimination).

C’est dans ce cadre que  la LICOCO a besoin d’un enquêteur pouvant mener cette étude en faisant un lien avec les ODD (objectifs de développement durable) plus particulièrement l’ODD 3.

TACHES DU CHERCHEUR

Sous la responsabilité directe de la Chargée des programmes LICOCO RDC, le chercheur aura les responsabilités ci-après :

  • Mener l’enquête de terrain en réunissant la documentation y afférente, les interviews auprès des personnes clés afin de recueillir leurs points de vue et leurs expériences sur l’impact de la corruption sur la prestation des services dans le secteur de l’Education, en particulier pour les femmes, les filles et les autres groupes à risque de discrimination ;
  • Identifier et lister les faits de corruption dans le secteur de l’Education; particulièrement dans les Directions de l’Administration Scolaire et de l’Education pour Tous ;
  • Lier ces risques de corruption aux atteintes des ODD et particulièrement l’ODD 3 ;
  • Elaborer un rapport sur l’enquête menée ;
  • Faire valider le rapport d’enquête auprès des parties prenantes (OSC, bailleurs des fonds, Ministère de l’EPST) en organisant une réunion de validation ;
  • Evaluer les coûts sociaux et économiques de ces pratiques de corruption auprès des citoyens ;
  • Formuler des recommandations pratiques pour amorcer un changement social  et des mentalités en vue de promouvoir l’accès équitable aux services de l’Education;
  • Donner le livrable (le rapport produit).

MINIMUM EXPERIENCES:

  • Le candidat chercheur doit avoir un diplôme en Droit, en Lettres et Sciences Humaines ou être détenteur d’un diplôme équivalent, être un inspecteur de l’Education (actif ou retraité) ou un professionnel de l’Education ;
  • Plus au moins 3 ans d’expériences démontrables avec une expertise dans l’implémentation des activités liées au genre et la lutte contre la corruption ;
  • Prouver d’une capacité d’animation d’atelier de formation et de suivi des activités ;
  • Forte capacité dans la compréhension de politiques nationales en rapport avec les droits des femmes et des personnes vivant avec handicap, la lutte contre la corruption et les relations avec les autorités locales ;
  • Avoir une forte capacité en communication de masse et interpersonnelle ;
  • Sensibilité, adhésion aux valeurs éthiques et de lutte contre la corruption et l’impunité ;
  • Connaissance des langues locales (Lingala ou Kikongo) et du français.

COMPOSITION DU DOSSIER ET DEPOT DES CANDIDATURES

Les dossiers seront composés d’une lettre de motivation, d’une note méthodologique, d’une offre financière et d’un CV actualisé avec trois personnes de référence et leurs contacts ;  N’envoyez pas d’autres documents SVP. Ils vous seront demandés au besoin.

Les dossiers sont à transmettre au plus tard le 26 Avril 2023 uniquement  par E-mail à l’adresse suivante : A l’attention de Mr le Secrétaire Exécutif de la LICOCO, sis Av Loango 14, Quartier 1, Commune de Ndjili, Kinshasa-RDC ;  Email : licocordc@gmail.com- 081 60 49 837 ou 089 89 72 130  avec comme objet : Consultant dans le secteur de l’Education.

N.B : Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

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LICOCO participe à la réunion régionale du Programme Intégrité dans le Secteur Minier piloté par Transparency International Australie à Cape town.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, LICOCO en sigle, participe à la réunion régionale du programme Intégrité dans le Secteur Minier piloté par Transparency International Australie en marge de la Conférence minière de Mining Indaba du 6 au 9 Février 2023 à Cape town.

Cette rencontre avait pour objectif principal de chercher un point de vu commun des sections de Transparency International travaillant dans ce programme et monter des stratégies communes pour des actions de plaidoyer au niveau national, régional et international.

Les sections impliquées dans ce programme sont la RDC, Kenya, Afrique du Sud, Zambie, ghana, sierra lionne, Liberia et Madagascar.

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Communiqué de presse N°001/LICOCO/SE/2023

LA RDC PLACEE TOUJOURS PARMI LES 20 DERNIERS PAYS AU MONDE EN TERMES DE L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION PUBLIE PAR TRANSPARENCY INTERNATIONAL

KINSHASA 2023

Transparency International publie ce 31 Janvier 2023 le rapport de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2022, un rapport selon lequel la corruption reste à la base des multiples crises dans le monde et affecte la sécurité de plusieurs nations.

Au niveau mondial, le score moyen est de 55%. La corruption demeure toujours un terrain propice aux violations des droits humains et l’affaiblissement de la démocratie.

Au niveau régional, l’Afrique-subsaharienne obtient un score de 32% avec une régression de 1% par rapport à l’année 2021. Ceci démontre que les dirigeants africains ne fournissent pas beaucoup d’efforts pour éradiquer ce fléau  qui  met la région en difficulté et freine son développement.

Selon ce rapport, la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et l’IPC la place également parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%.

Depuis l’arrivée  du Président Tshisekedi au pouvoir, il a montré son engagement politique de lutter contre la corruption et d’atteindre des niveaux plus élevés d’intégrité, de transparence et de redevabilité notamment par la création de la Coordination pour le Changement de Mentalité (CCM), l’Agence de Prévention et de Lutte Contre la Corruption (APLC), le renforcement de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la réhabilitation de la Cour des Comptes ; malgré ces efforts, aucune amélioration significative ne se fait sentir.

Il y a plus d’une décennie que la République Démocratique du Congo ne parvient pas toujours à faire face aux problèmes sécuritaires dans la partie Est du pays à cause de la corruption profondément ancrée qui facilite l’activisme des groupes armés, le banditisme, la toxicomanie, les tracasseries administratives, militaires, policières et judiciaires,…

La grande majorité de congolais interrogée estime que  le non-respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’inapplicabilité des lois anti-corruption tant nationales qu’internationales par les acteurs politiques empêchent la justice de lutter efficacement contre l’impunité de ce fléau d’une part, et d’autre part ceux qui sont censés jouer un rôle dans l’éradication de la corruption y sont eux-mêmes impliqués.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption constate que la corruption continue à ronger tous les secteurs de la vie nationale en RDC. La corruption est devenue non seulement systémique mais aussi institutionnelle, structurelle et organisationnelle du fait que sa fréquence constitue toute une culture acquise par la majorité des citoyens au sein de la communauté congolaise. Elle met en danger la démocratie, la sécurité et le développement de la RDC.

La République Démocratique du Congo ne peut se développer qu’avec l’implication de tous les acteurs politiques, toutes tendances confondues  dans la lutte contre l’impunité et la corruption.

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption lance un appel national pour que les autorités politiques, administratives et judiciaires puissent donner priorité à la lutte contre la corruption car l’avenir du pays  en dépend.

Pour lire le Rapport de l’Indice de Perception de la Corruption 2022, vous pouvez aller sur www.transparency.org/cpi2022

Fait à Kinshasa, le 31 Janvier 2023

Pour la LICOCO

Ernest MPARARO

Secrétaire Exécutif

 

by Joseph KABASELE Joseph KABASELE Aucun commentaire

Communiqué de presse N°007/LICOCO/SE/2022

MALGRE LES PAIEMENTS DE 180 MILLIONS USD AU GOUVERNEMENT CONGOLAIS, LES PRATIQUES DU GROUPE GLENCORE EN RDC N’ONT PAS CHANGE

KINSHASA 2022

La Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption, LICOCO en sigle, a été informée par voie de presse la conclusion d’un accord entre le Gouvernement de la RDC et le Groupe Glencore pour clore le dossier de corruption que ce dernier avait pratiqué pour acquérir des actifs miniers en République Démocratique du Congo entre 2007 et 2018.

La LICOCO félicite le Gouvernement de la RDC d’avoir conclu cet accord mais reste préoccupée par les pratiques non éthiques de Glencore sur d’autres dossiers dont particulièrement celui des contentieux fiscaux de 2018 à 2020.

Selon le rapport de la Commission Economique, Financière et de la Bonne Gouvernance du Sénat, le Gouvernement de la RDC a annulé les impôts d’une valeur de plus de 700 millions USD pour les exercices budgétaires de 2018 à 2020.

Le rapport de la Commission ECOFIN du Sénat relève quelques irrégularités dans ce processus d’annulation des impôts et particulièrement :

– Les dégrèvements accordés au Groupe Glencore violent la loi car elle a introduit le recours à une institution non compétente (Présidence de la République) et a été traité dans une commission de recours constituée en dehors de l’Administration fiscale ;

– Des indices de corruption ont émaillés le traitement de ces dossiers de dégrèvement.

Les faits dénoncés par la Commission ECOFIN du Sénat sont graves et devront interpeller le Gouvernement pour mener une contre vérification afin de s’assurer si le Groupe Glencore n’a pas bénéficié des faveurs de la Commission Présidentielle moyennant paiement des pots de vins ?

Ceci montre que les pratiques de Glencore n’ont pas changé dans leur manière de faire les affaires en RDC malgré les engagements pris devant le Ministère Américain de la Justice (DOJ).

A la fin de ce processus de dégrèvement, Glencore a payé 300 millions UDS au Gouvernement, montant fortement insignifiant car les agents de différentes régies financières que nous avions contactés estiment que Glencore devrait payer plus au Gouvernement.

Ces agents continuent à accuser les membres de la Commission Présidentielle d’avoir brader les impôts de l’Etat moyennant versement des pots de vins.

En payant 180 millions USD pour clore le dossier de corruption et 300 millions USD pour finaliser le dossier des contentieux fiscaux mais en bénéficiant d’une annulation des impôts d’une valeur de plus de 700 millions USD, c’est le groupe Glencore qui est sorti gagnant dans toutes ces affaires, estiment plusieurs activistes anti-corruption de la RDC interrogés par la LICOCO.

Ces activistes anti-corruption estiment que le Gouvernement devra contre vérifier le processus ayant amené au dégrèvement de ce montant de plus de 700 millions USD. C’est la même recommandation de la Commission ECOFIN du Sénat dans son rapport d’enquête parlementaire sur l’évaluation de la mobilisation des recettes entre 2018 à 2021.

De tout ce qui précède, la Ligue Congolaise de Lutte Contre la Corruption recommande :

  1. AU GOUVERNEMENT DE LA RDC A TRAVERS LE MINISTERE DES FINANCES

De demander à l’IGF de mener une mission de contre vérifier le processus ayant amené au dégrèvement du montant de 700 millions USD comme le recommande la Commission ECOFIN du Sénat.

  1. A LA CELLULE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT FINANCIER

De mener des investigations pour savoir si les membres de la commission présidentielle ayant décidés le dégrèvement des impôts en faveur de Glencore n’ont pas perçu des pots de vins.

  1. AU PARQUET GENERAL PRES LA COUR DE CASSATION

– D’ouvrir un dossier judiciaire à charge du Groupe Glencore pour des faits de corruption ;

– D’ouvrir un dossier judiciaire à charge des membres de la Commission ayant décidés le dégrèvement des impôts en faveur du Groupe Glencore.

Fait à Kinshasa, le 5 Décembre 2022

Pour la LICOCO

Ernest MPARARO

Secrétaire Exécutif