RDC : Fonds Okapi, l’Etat risque de perdre 22 millions USD au 31 Octobre 2017

Revue de presse du lundi 16 octobre 2017.

RDC : Fonds Okapi, l’Etat risque de perdre 22 millions USD au 31 Octobre 2017, écrit  le site d’information zoom-Eco.

 

L’Etat congolais risque de perdre 22 millions de dollars américains si un Décret n’est toujours pas signé au 31 Octobre 2017 dans le cadre du Fonds Okapi destinés à la protection des forêts et des aires protégées. Ce financement mis à la disposition de la RDC depuis 2014 par la Banque allemande de développement et le Fonds Mondial pour l’Environnement n’a jusque-là jamais été activé à cause de l’absence de ce Décret.

En sa qualité de Président du Comité National de Pilotage du Fonds National pour la Réduction des Emissions de Gaz à Effet de Serre (FONARED), le Ministre des Finances, Henri Yav Mulang a été approché à Washington par le Directeur du secteur Environnement de la Banque Mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, Benoît Bosquet pour examiner les modalités d’absorption des ces fonds qui nécessitent juste la signature d’un Décret par le Premier Ministre congolais Bruno Tshibala.

Si à la date butoir le fonds n’avait pas été créé par Décret, Benoît Bosquet a indiqué que « le projet devrait être restructuré pour éviter que les fonds soient perdus et retournés auprès des bailleurs qui les ont alloués ».

Dans cette perspective et compte tenu de la procédure un plus longue par rapport au délai d’examen et d’approbation de la proposition du Décret par le Conseil des Ministres, une autre option est mise sur table. Elle consiste à réorienter ce financement au FONARED. Ce, après avis du Gouvernement de la République.

Dans l’enregistre politique, la visite  de Zuma à Kinshasa,la tripartite Céni-CNSA-Gouvernement ont largement dominé l’actualité.

la Prospérité a titré à sa Une; Kabila-Zuma : échanges fructueux à Kinshasa !

Du communiqué conjoint publié à l’issue de la séance travail, il ressort que les deux hommes d’Etat « ont échangé sur le développement de la situation politique, sécuritaire et économique dans l’Espace SADC ainsi que dans la région des Grands Lacs ».

Dans ce cadre précisément, ils ont réitéré «leur totale adhésion aux décisions pertinentes du 37ème sommet de la SADC concernant la position positive de la situation politique en République Démocratique du Congo ».

le journal a rappelé  qu’à l’occasion de ces assises tenues à Pretoria les 19 et 20 août 2017, l’institution sous-régionale avait premièrement pris « note d’un certain nombre de problèmes qui ont rendu irréaliste la tenue des élections par la République démocratique du Congo en décembre 2017 comme prévu initialement » et demandé à la CENI  « de publier le calendrier électoral révisé en consultation avec le Gouvernement et le Conseil national de suivi de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 (CNSA) »

Il est précisé, dans le communiqué conjoint de ce dimanche 15 octobre 2017, que les Présidents Kabila et Zuma « ont réaffirmé leur détermination à consolider les acquis de la démocratie, de la stabilité, de la sécurité et de la prospérité en faveur des peuples de la région », de même qu’ils « ont renouvelé leur engagement à consolider les relations bilatérales qui existent » entre la RDC et l’Afrique du Sud.

 

Par ailleurs, Politico.cd juge cette visite inopportune et se penche plutôt sur des soupçons  de corruption qui pèsent sur le président Sud-Africain , titre :  Zuma, le médecin malade

Ce dimanche 15 octobre, Jacob Zuma est attendu à Kinshasa, en sa qualité du président la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).  Alors que la crise politique en République démocratique du Congo atteint un point culminant, le sulfureux président sud-africain endosse officiellement le costume du médecin traitant, qui ne lui va certes pas.

En effet, la justice sud-africaine a confirmé vendredi que le président Jacob Zuma pouvait être poursuivi pour corruption dans un dossier relatif à des ventes d’armes ouvert contre lui il y a une dizaine d’années.

Dans un jugement lu à l’audience par le juge Eric Leach, la Cour suprême d’appel de Bloemfontein (centre) a rejeté un appel du chef de l’Etat contre la décision de relancer contre lui 783 inculpations de corruption, fraude fiscale et extorsion de fonds. Cette décision renvoie la balle dans le camp du parquet général sud-africain, qui doit désormais décider de relancer ou non le dossier et, éventuellement, de renvoyer Jacob Zuma devant un tribunal.

Ainsi, comme Joseph Kabila, Jacob Zuma est sévèrement critiqué pour sa présidence chaotique à la tête de la Nation Arc-en-ciel. Le chef de l’Etat sud-africain est accusé d’avoir touché, alors qu’il était vice-président, des pots-de-vin pour un contrat d’armement de 4,2 milliards d’euros signé en 1999 par l’Afrique du Sud avec plusieurs entreprises européennes, dont la française Thales.

TRIPARTITE CÉNI-CNSA-GOUVERNEMENT : UNE COALITION DE « FALSIFICATEURS », titre pour sa part le Potentiel

Après avoir bâclé l’arrangement particulier de l’Accord politique du 31 décembre 2016, la MP et ses débauchés de l’opposition se sont lancés samedi dernier au Palais du peuple dans une nouvelle tentative de violation. La tripartite Céni-CNSA-Gouvernement a reçu mission de consacrer une nouvelle prolongation du cycle électoral. Fondé sur de fausses bases, le trio se positionne en une coalition de « falsificateurs » jusqu’-auboutistes déterminés à flouer le peuple en donnant un blanc-seing au schéma apocalyptique de la Céni.

Joseph Olenghankoy (CNSA), Bruno Tshibala (Gouvernement) et Corneille Nangaa (Céni) se sont donné rendez-vous au Palais du peuple pour évaluer à mi-parcours, selon eux, le processus électoral au regard de l’Accord politique du 31 décembre 2016. Samedi dernier, dans une salle de Conférences internationales aux couleurs de la MP (Majorité présidentielle), chacun en ce qui le concerne a joué sa partition pour apporter de l’eau au moulin d’un processus électoral plus que jamais pris en otage par la famille politique du chef de l’Etat.

Dans la salle de Conférences internationales, une présence remarquée des membres du bureau politique de la MP alignés à la première rangée. De quoi dire que c’était un forum de la MP. Par ce dispositif protocolaire, la MP a voulu lancer un message : c’est elle qui tient les rennes de la tripartite et du processus électoral. Qu’on se le dise !

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