Posted By: La Rédactionon: décembre 17, 2017In: a la une, Autres actualités, FinanceNo Comments
[EXCLUSIF] – La Société Orange RDC SA a versé 188 millions de francs congolais comptant pour la taxe publicitaire de ses affichages muraux du 1er semestre 2017 dans un compte ouvert à Byblos Bank mais qui serait non répertorié par la ville de Kinshasa. Cet opérateur télécom s’est visiblement exécuté, de bonne foi, en fonction de la Note de Perception N° 17AA0736438 lui établie par les services du Gouverneur Kimbuta.
En effet, la Ville – Province de compte dispose, d’après une source anonyme, de 16 comptes bancaires dans 16 différentes banques commerciales où sont logées ses Recettes Non Fiscales (RNF) en francs congolais. Et dans ce relevé de compte, celui de Byblos Bank est identifié au N° 43510000005-51 (pour les RNF) et 4350000006-48 (pour les Recettes Fiscales).
Cependant, il s’avère que le N° de compte Receveur (33000248702-25) indiqué dans la Note de Perception ordonnancé le 22 Août 2017 n’a visiblement rien d’officiel.
Quelle est la vraie identité du propriétaire de ce compte bancaire receveur de 188 399 993,31 CDF de taxe publicitaire versée le 29 Août 2017 par le contribuable Orange RDC ? Faut – il constater que ces deniers publics n’ont pas atterris dans les caisses de la province ? Existe – t – il d’autres sociétés qui ont versé cette taxe dans des comptes bancaires non officiellement répertoriés par la Ville de Kinshasa ?
Toutes ces questions méritent des explications du Cabinet du Gouverneur André Kimbuta aux kinois.
Pour bien d’analystes, c’est à ce stade que les Députés provinciaux devraient initier des contrôles parlementaires afin de voir clair sur la chaîne de perception des recettes fiscales et non fiscales de la province.
Et à un niveau plus élevé, le Conseiller Spécial Anti-Corruption du Chef de l’Etat, Luzolo Bambi a le droit, si pas l’obligation d’ouvrir des enquêtes plus approfondies sur la gestion des finances de la Ville-province de Kinshasa.
Car, nombreux sont ces kinois qui critiquent acerbement cette gestion au point d’estimer que le fait de payer leurs impôts enrichi certains individus au détriment des fonds publics. Donc, la solution à cette crise de confiance entre administrés et gouvernants passe notamment par la « gestion saine et transparente » et la « rédévabilité » au peuple.
[Facs-similés]
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