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L’épineuse question du flux financier illicite sera passée au peigne fin lors du Forum de la Société civile qu’organise le Parlement Panafricain de l’Union Africaine, dont les travaux ont été ouverts le mercredi 05 juillet 2018 à Midrand à Johannesburg (Afrique du Sud). Actuellement, on estime que l’Afrique perd plus de 50 milliards de dollars par an à cause de flux financier illicite. Malgré la pléthore d’efforts déployés pour lutter contre la corruption, le fléau reste endémique dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Les politiques anti-corruption qui ont été promulguées n’ont pas été correctement opérationnelles. De nombreux experts estiment que « les Lois qui ont été promulguées pour promouvoir la transparence et la responsabilité publique ont été bafouées, souvent par les législateurs qui les ont conçues ». Les règlements fondamentaux et les principes cardinaux qui servent de déclencheurs pour débloquer les barrières à exposer la corruption, comme l’accès à l’information, la protection des dénonciateurs et la déclaration des biens n’ont pas encore trouvé leur chemin dans les livres de statuts de nombreux États membres de l’UA.

Participante à la conférence, la Ligue Congolaise de Lutte contre la Corruption (LICOCO) travaille en synergie avec d’autres mouvements anti-corruption pour mener des plaidoyers auprès de la Commission de l’UA et d’autres parties prenantes. Le but est d’inciter les États africains à s’inscrire de manière effective dans la dynamique de stopper les pratiques du flux financier illicite qui rongent les économies du continent. Il s’agit entre autres de garantir le contrôle parlementaire, promouvoir et assurer l’indépendance des activités des organismes locaux, nationaux, sous-régionaux mis en place pour lutter contre la corruption, …

En bref, il est question de mettre en œuvre les directives de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, ainsi que la Convention des Nations Unies contre la corruption.

2018 est déclaré « Année africaine de lutte contre la Corruption ». Et cela constitue une opportunité pour les parties prenantes à intensifier des actions concrètes en vue d’un impact significatif à long terme sur la lutte anti-corruption.

Aussi le Forum va-t-il se concentrer sur le renforcement des institutions et mécanismes régionaux et continentaux pour mieux lutter contre ce fléau socioéconomique qu’est la corruption.

LICOCO

 

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