Dans les couloirs du Secrétariat Général aux PT-NTIC, apprend-t-on des sources internes, certains agents murmurent au sujet de leurs primes de rétrocession qui serait régulièrement retranchées selon l’appréciation de Madame le secrétaire Général. La Conférence des postes et télécommunications en Afrique Centrale (COPTAC), le Réseau du satellite Africain (Rascom), le Portail Électronique du gouvernement (PEG), et le Programme intégral du développement des postes (PIDEP) sont les quatre services qui seraient concernés.
Ayant marre de subir la perception partielle de leurs primes qui se ferait sous l’œil inerte de certaines autorités, ces agents disent avoir décidé de ne plus toucher à ce qu’ils qualifient de « miettes » qui ne représentent pas le salaire d’un huissier de ce Ministère, jusqu’à ce qu’ils obtiennent l’arbitrage du Ministre des PT-NTIC, Amy Ambatobe.
« Au cas où il n’y aurait pas de solutions idoines, nous serons dans l’obligation de saisir le Chef du Gouvernement, le Premier ministre Samy Badibanga », a indiqué un agent sous couvert.
Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle clé de répartition établie par le protocole d’accord signé entre le gouvernement et des différents services d’assiettes fixant par pourcentage le plancher de la rétrocession à tous autres services au regard de leurs entrées, son effectivité pose d’énormes difficultés au Ministère des PT-NTIC où dans les structures du secrétariat général précité, les agents affirment n’avoir jamais eu accès à la totalité de leurs primes.
Pourtant, cette initiative venue du banc syndical de l’administration publique et adoptée par l’ancien Premier ministre devrait arriver non seulement à maximiser les recettes de l’État, mais aussi à renvoyer l’ascenseur aux agents qui travaillent dans ces différents ministères d’assiettes, en vue d’améliorer leur condition sociale.
Si plusieurs ministères se sont attelés à respecter cet accord en vigueur depuis 2015 dont notamment, les Ministères du portefeuille, Mines, Finances, … seul, le Ministère des PT-NTIC ferait exception.
Au Secrétariat Général, signale- t-on, une poignée des Directeurs regroupés autour de la Secrétaire Générale sont pointés du doigt. Les agents de ces quatre structures veulent voir clair et être rétablis dans leurs droits. D’où, la nécessité d’une enquête.
Zoom Eco